macOS : Panoramiques avec DJI, traiter les images panoramiques ou 360

J’utilise un petit drone qui m’offre l’opportunité de réaliser des images panoramiques ou en immersion de type 360°. Vue du ciel ces clichés sont magnifiques et restent relativement rares au point que l’on aime les partager, peu importe le mode, sur les réseaux sociaux ou dans un blog.

Pour rappel, avant de voler, vérifiez sur le site gouvernemental : Géoportail, la possibilité de Vol et à quelle altitude. En France, la limite est de 120 mètres et il est interdit de survoler les zones résidentielles, aérodromes, centrales électrique ou nucléaires. Il est impératif de vérifier les autorisations préalables au vol.

La prise de vue depuis un Drone DJI :

Les réglages sur l’application DJI sont succins et ils ne sont accessibles que lorsque le Drone est en vol. Après de nombreux tests, je vous suggère de laisser les paramètres par défaut. La seule option qui peut avoir un intérêt est le type d’enregistrement des fichiers. Le format par défaut est le JPG, il a l’avantage de produire des fichiers légers mais de faible qualité. La seconde option est d’opter pour le format RAW. Celui-ci permet de traiter les photos ultérieurement. Mais si vous ne souhaitez pas vous engager dans cette voie, rester sur un format JPG.

Les drones DJI propose 3 formats de panoramiques :

NomAngleNbr de photos
Grand-angle60°7 images
180°180°9 images
Sphère360° 26 images

Notez le poids des images, le format RAW produira des photos jusqu’à 40 Mo, là où le JPEG se limitera à 1,5 Mo. C’est un point important qui influera sur le stockage disponible de la carte SD. Surtout si comme moi vous activez l’option d’enregistrer les deux versions JPEG + RAW pour chaque photo. J’utilise l’option et j’ai dû rapidement m’équiper d’une carte de 128Go. Notez que la carte SD doit être rapide, prenez un modèle listé par DJI.

Si le mode « sphérique » impressionne par son mode d’immersion dans l’image 360°, le grand angle valoriserait les paysages de campagne ou de montagne. Ces deux images sont parfaitement exploitables sur les réseaux sociaux même en mode JPEG. 

Une fois dans les airs, le drone doit être stabilisé. Car la prise de vue est importante en particulier son orientation initiale. L’erreur qu’il ne faut pas commettre est de placer l’objectif vers la zone la plus lumineuse ou la plus sombre du panorama. Au moment de la prise de vue, le drone verrouille l’ouverture de l’objectif sur la zone extrême et le résultat final ne sera pas bon. Pointez l’objectif sur une zone moyenne, ni trop lumineuse (ciel ou nuages) ni trop sombre (arbres/forets).

Après chaque prise, je vous conseille de vérifier la photo dans l’application DJI Fly. Les photos panoramiques ont un pictogramme représentant le mode de prise de vue. Ensuite, lancez la génération de l’image finale (pano-03). Cela prendra quelques secondes. Le traitement est réalisé sur le drone. Par prudence, je duplique souvent mes clichés, cela m’assure qu’une des deux images sera bonne. Car toutes les erreurs lors des prises de vue ne sont pas visibles à l’œil sur le petit écran de l’iPhone.

Une fois terminée, enregistrez l’image dans la bibliothèque photo de l’iPhone. Le résultat produit par le drone est excellent. DJI apporte un traitement numérique de la couleur de l’image afin d’atténuer les extrêmes et aplanir les aberrations colorimétriques.

Vous noterez probablement, une forme de « flou » dans le ciel. DJI tente de reproduire le ciel, là où il ne peut prendre de cliché. Cet effet n’apparait pas sur le DJI Mini Pro 3 car la rotation de l’objectif est complète, inversement le DJI Mini 2 ne peut pas prendre de photos à 90°. (Pano-05-png)

A ce stade, vous pouvez partager vos images sur Facebook, Twitter ou un autre réseau social depuis la bibliothèque Photos. Des logiciels tiers permettent une légère correction du rendu final, mais rappelez-vous il s’agit d’une fichier JPEG de moindre qualité.

Il est aussi fort possible que le passage de l’application entre les photos, lui fasse perdre les Métadonnées appelées EXIF. La perte des métadonnées aura un impact sur les photos sphériques ou 360°. Celles-ci apparaitront comme « plates » et la navigation 360 sera perdue.

Un pano à plat !

Pour une qualité supérieure : effectuez un traitement post production sur Mac

Les panoramiques produits par DJI sont bons, mais ils restent dans un format destructeur le JPEG. Pour une utilisation plus poussée de ces clichés, il est nécessaire d’employer un logiciel supplémentaire capable de traiter les images panoramiques ou 360°. 

Mon logiciel fétiche est Affinity Photo, il est complet et il ne nécessitant pas de souscription.  L’application de correction de photos Adobe Lightroom sait parfaitement traiter ce type d’images mais Je ne souhaite pas souscrire à un abonnement. Pour les besoins de ce papier et pour vous éviter une phase d’apprentissage ardue, nous allons utiliser une application :  Panorama Sticher.

L’application est disponible sur le Mac App Store pour 14,99 euros. Une version « lite » est disponible. Elle est limitée à 5 clichés. Cela permet de tester l’application qui a de bons retours. Il faut souligner que plus vous utiliserez de clichés dans la composition du diaporama, plus la qualité de l’image et la taille du diaporama sera grande.

Je vous suggère de télécharger gratuitement deux autres applications. La première du même éditeur est : Spherical viewer. Elle servira pour visualiser sur macOS les panoramas en 360°. Une alternative est l’utilisation de l’application fournie par GoPro : GoPro Player. L’une ou l’autre fonctionnent parfaitement, je n’ai pas de préférence.

Panorama Sticher n’est pas uniquement dédiée aux photos prises à partir de drone. Initialement, elle permet de fusionner des photos prises avec un appareil photo ou un smartphone. Prenez des images, les unes après les autres, assurez-vous que 20 à 30% de l’image recouvre la précédente et l’application se chargera de créer une seule image panoramique. 

Lorsque je suis pressé ou en déplacement j’utilise cet utilitaire. De son côté, Affinity Photo offre de plus nombreux réglages ou options mais l’interface est plus confortable sur un grand écran. Suivant les sujets et la taille de corrections, je navigue entre ces deux applications.

Avant toute chose, vous devez rapatrier les images sur votre Mac. La carte SD issue du drone est bien organisée, le dossier DCIM, contient deux sous dossiers. Le premier nommé, 100MEDIA sert à regrouper les photos et vidéos. Le second PANORAMA comme son nom l’indique est là pour lister les sous dossiers de chaque panorama .

Notez que chaque sous dossier de panorama contiendra entre 7 et 26 images. Cela dépendra du type de d’angle du panorama sélectionné au moment de la prise de vue.

Une fois l’application lancée, glissez/déposez les photos qui formeront un panorama. Des explications sont nécessaires. L’alignement désigne le type d’appareil utilisé. Dans le cas d’un Drone, vous opterez pour Sphérique, pour un smartphone : Planar.

Ensuite, le recadrage est laissé à la main de l’utilisateur ou en optant pour : Manuel. L’option : Englobant créée un panorama complet très large avec aucune perte d’image, laissant des zones « blanches » aux extrémités du panorama . A l’inverse l’option « inscrit » limite le panorama à la zone la plus large et complète de la composition. C’est souvent le paramètre à retenir.

Vous voilà en mesure de reconstituer des panorama créés grâce à votre Drone. Notez que dans cette application les réglages sont peu nombreux. Il sera possible d’augmenter l’exposition ou le format du fichier mais cela reste limité. Affinity Photo offre une palette bien plus large d’options. 

Si la photo présente des parties blanches, il s’agit de zone absentes, comme nous l’avons évoqué, certains modèles de Drone ne réalisent pas un 360 complet. C’est le cas du DJI MINI 2. Là pas de magie, le résultat ne peut pas être créé par le logiciel.

En conclusion : effectuez toujours la génération du panorama depuis le drone afin de conserver une version même allégée du panorama, en particulier en 360°. Fusionnez vos images en haute résolution en utilisant Panorama Sticher ou Affinity Photo.

Bon vol.
HDR

DJI Mini 2 : Dernier levé du soleil de l’été 2022

MacOS : DJI Assistant 2, impossible de faire des mises à jour de drone.

J’ai constaté que l’Assistant 2 ne fonctionne pas sur un Mac pour transférer des journaux (log), etc., mais il permettait de mettre à jour le firmware. Ce qui ne semble plus être le cas.

Sur. PC J’ai trouvé que l’assistant permettrait les mises à jour et les transferts de journaux sans problème. Mon Mac est sous Monterey et je n’ai pas encore testé sur Ventura. Je sais que macOS 13 a une meilleure gestion des pilotes tiers.. nous verrons sous peu.

Pour le Mac, je pense que cela a quelque chose à voir avec le fait que l’application utilise un driver/pilote tiers qui ne fonctionne pas correctement. J’ai constaté aussi que l’Assistant 2 ne traite pas correctement l’indicateur de mise à jour dans les lunettes, de sorte qu’il demande continuellement une mise à jour du firmware, même si cela a été fait.

Si vous n’avez pas un PC sous la main, voici comment réaliser les mises à jour :

Assurez vous que toutes les batteries sont chargées pour le drone, les lunettes et la télécommande.

  • Allumez le drone, les lunettes et la télécommande.
  • Connectez le câble USB OTG au connecteur USB-C des lunettes et à un téléphone ou une tablette exécutant la dernière application DJI Fly
    ( Soit à partir de l’App Store, soit à télécharger à partir de la page de téléchargements DJI pour Android.)

Démarrez l’application Fly et tapotez sur la mise à jour. Elle terminera le processus de mise à jour du firmware. Pour la première mise à jour, cela peut prendre plus de 40 minutes, alors assurez-vous que tout est complètement chargé avant de commencer. Le Drone redémarre à deux reprises.

Il semble que les applications iOS pour les drones grand public soient généralement bien développées. Les drones commerciaux semblent avoir des applications Android plus développées/abouties. Et l »application Assistant 2 est instable et ne fonctionne pas toujours su Mac, ce qui est frustrant.

Il est certain que DJI s’éloigne progressivement du télépilotage à partir de smartphone en proposant deux télécommandes avec écran intégré sous Android. L’avenir nous le dira, mais une écosystème application DJI sur base Android est en cours de genèse.

HD Rapin

Dji mini 2 : Optimiser la batterie intelligente du drone Dji

Voici quelques conseils pour optimiser la batterie du DJI Mini 2 :

L’autonomie en vol du Drone Dji mini 2 dépend de la qualité de la charge mais aussi de la vitesse du vent et des aléas du. Si vous ne pouvez pas agir sur le second. La qualité de la charge de cette batterie dépendra fortement des conditions de stockage, je vais vous donner quelques astuces qui augmenteront la durée de vie de la batterie et la qualité de la charge.

Quelques données fournies par Dji :

  • Le modèle de la batterie est partagé entre le Dji mini 2 et le DJI mini SE
  • On trouvera cette batterie autour de 55 euros
  • Son poids est de 86,2 grammes (important pour garder le drone sous la barre des 249 grammes)
  • Sa capacité est de 2250 mAh.
  • Elle offre 31 minutes de vols (source Dji dans des conditions spécifiques). Comptez 20/25 minutes en moyenne (selon mon expérience) avec des conditions optimales.

Lorsque la batterie est insérée dans le drone, elle communique en constance avec l’appareil afin de fournir les informations la concernant. Ces données sont ensuite envoyées dans l’application Dji Fly. La batterie se charge dans le drone, insérez la batterie et branchez un câble USB-C sur l’appareil. La charge commence.

Station de charge bidirectionnelle :

Si vous avez optez pour un kit « Fly More Combo », vous avez reçu 3 batteries et une station de charge. Vous pouvez l’acquérir séparément pour 39 euros.

  • Des LEDs vous indiquent le statut des charges des batteries. 
  • La station va charger les batteries une à une et prendra 4 heures pour les recharger totalement (source DJI, avec l’adaptateur 18W fourni dans le kit Fly More Combo). 
  • L’accessoire rechargera en premier la batterie avec le pourcentage le plus haut pour vous permettre d’utiliser le drone au plus vite à nouveau.

J’ai constaté une moyenne d’une heure et 30 minutes pour une batterie déchargée, lorsque le drone vous alerte qu’il ne lui reste plus que 5 % d’autonomie en vol.

Une petite option à garder à l’esprit : Lorsque la station a des batteries insérées dans la station, celle-ci peut recharger vos périphériques : radiocommande, smartphone grâce au port USB présent sur le côté. Cela peut paraitre anodin comme fonctionnalité, mais cette option aura son importance dans quelques lignes.

2 connecteurs sont disponibles sur la station de recharge :

  • USB-C pour alimenter le chargeur (In)
  • USB-A pour alimenter une appareil depuis le chargeur (out)

1er conseil : Ne laissez pas les batteries dans le socle de charge !

La charge ne se fait que sur une seule batterie à la fois. Le boitier commencera par la batterie la plus chargée. C’est bien vu, cette fonctionnalité pratique, permet de rependre le vol rapidement. 

Un élément découvert récemment et que je ne m’explique pas est qu’une batterie placée dans le socle de charge ne se décharge pas ! Même si celui-ci est débranché. Le socle semble perturber le fonctionnement correct des mécanismes au sein de la batterie. Je déconseille donc de les laisser dans le socle une fois chargée.

C’est un comportement étrange, et je n’ai trouvé aucune trace de cette information dans la documentation de Dji sur le chargeur bidirectionnel. Donc : chargez puis retirez la batterie.

2nd conseil : Videz vos batteries à auteur de 30% entre deux vols

Entre deux vols, déchargez la batterie pour la placer autour de 30%, c’est la quantité idéale pour garantir un bon état de stockage de la batterie. Dji l’indique dans sa documentation. 

Bon à savoir sur la fonction de déchargement automatique : 

  • Après la charge initiale : la batterie se décharge jusqu’à 96 % (pour éviter les gonflements)
  • Au-delà de 9 jours sans utilisation : la batterie passera sous la barre des 72 %. 

Voilà un bon conseil, me direz-vous mais comment « vider » une batterie ? Tout simplement en la plaçant du socle de recharge et en le débranchant du transformateur. Dernier point crucial, connectez un appareil à charger (iPad, iPhone etc.) et le tour est joué. Les batteries serviront à recharger l’appareil et se videront donc.

La bonne limite est bien entre 20 et 40%, en descendant en dessous de 10%, un mécanisme hibernation se déclenche et le seul moyen pour réveiller la batterie est de la placer dans le socle de recharge, notez que la charge sera plus longue.

Ensuite la batterie passe en mode Hibernation (si la tension de la cellule de batterie est inférieure à 3,0 V) ou si le niveau de batterie est inférieur à 10 %, la batterie passe en mode hibernation pour éviter une décharge excessive. Chargez la batterie pour la sortir du mode Hibernation. (Page 22)

3ème conseil : Rechargez vos batteries la veille d’un vol :

Nous sommes nombreux à rentrer d’un vol et par reflex nous rechargeons les batteries de nos drones. Ce n’est pas le bon réflexe qu’il faut avoir. Au mieux, vous devriez attendre les 30% de charge mais pas plus. AU pire laissez là dans son état et ce n’est que le soir, veille du vol qu’elle devront être chargées entièrement. C’est une habitude à prendre, pas facile, je vous l’accorde.

4ème conseil : attention à la température ambiante !

Patientez au minimum 2 minutes entre chaque charge afin de faire retomber la température de la batterie. Et surtout ne laissez pas les batteries au soleil, même à vos pieds. Placez-les toujours dans un sac les protégeant des rayons du soleil.

La batterie a plusieurs fonctions de sécurité, l’une d’elles est l’arrêt pur et simple de la charge en cas de surchauffe.

Bon Vol !