J’utilise le nouveau thermostat Aqara W600 depuis deux semaines et, pour l’instant, j’en suis très satisfait. Avant cela, j’utilisais un thermostat EVE Home en Matter, et j’ai encore un thermostat Netatmo pour ma pompe à chaleur, qui ne fonctionne ni en Zigbee ni en Matter.
Pour toutes mes automatisations avancées, j’utilise Homey Pro. Son éditeur visuel permet de créer des scénarios complexes beaucoup plus facilement qu’avec de simples règles du type SI / ALORS.
Le W600 est une évolution du thermostat T1. Le T1 ne fonctionnait qu’en Zigbee, tandis que le W600 est compatible à la fois avec Thread et Matter. En général, je préfère utiliser Matter avec Homey Pro, mais le W600 est encore trop récent : Homey ne le reconnaît pas directement. J’ai contacté le support, et une mise à jour devrait corriger cela.
(Copie d’ecran Homey Pro)
Pour que tout fonctionne, j’ai basculé le W600 en firmware Zigbee puis je l’ai ajouté à mon hub Aqara M3. Cette configuration me donne plus d’options et permet aussi de recevoir les mises à jour du thermostat. À l’inverse, le firmware Matter du W600 reste très limité pour le moment. Zigbee est donc, aujourd’hui, la meilleure option.
Une fois le W600 connecté au hub M3, puis le hub M3 ajouté à Homey Pro via Matter, le thermostat est entièrement utilisable dans Homey. J’ai eu exactement le même cas avec un détecteur de fumée Aqara, et cette solution a fonctionné là aussi.
Il faut noter que le W600 ne peut toujours pas être ajouté directement à Homey : le hub M3 doit servir d’intermédiaire.
Dans Homey Pro, j’ai accès à la température mesurée, à la consigne (la température cible), au mode (chauffage ou désactivé) et au niveau de batterie. Aqara propose aussi une fonction de programmation intégrée, mais comme j’utilise plusieurs marques, ce n’est pas pratique pour moi. Matter n’étant pas encore pleinement opérationnel, je centralise tout dans Homey.
Une de mes routines quotidiennes est le “boost du matin” : à une heure donnée, Homey augmente la température cible pendant deux heures, le temps que la pièce atteigne un confort agréable. Cela fonctionne très bien.
Homey propose également une fonction très utile : la possibilité d’envoyer une notification si une action échoue. Si une commande n’est pas exécutée correctement, je suis immédiatement alerté. C’est précieux dans la gestion du chauffage.
Autre automatisation pratique : lorsque la dernière personne quitte la maison, Homey baisse automatiquement la consigne à 17°C. Aqara peut aussi faire ce type de règle, mais Homey est plus efficace lorsqu’il faut gérer plusieurs occupants.
Aujourd’hui, Zigbee reste la meilleure manière d’utiliser le W600. Matter deviendra sûrement plus intéressant lorsque Aqara et Homey amélioreront leur support. En attendant, la combinaison W600 en Zigbee + hub M3 connecté à Homey via Matter reste la solution la plus stable et la plus complète.
En essayantde comprendre quelle est la solution radio utilisée par Ubiquiti, j’ai découvert qu’il utilisait en Europe la fréquence de Bande 865,1 à 869,5 MHz, qui est atypique et pour nos « domoticien » presque inconnue. Cette bande de fréquence, souvent réservée aux applications de télécommunications spécifiques, peut soulever des questions quant à sa compatibilité avec les équipements existants et ses implications sur la gestion des interférences.
De plus, il est important de noter que l’utilisation de cette gamme de fréquences dans le cadre des communications IoT pourrait avoir des avantages, notamment une meilleure portée et une faible consommation d’énergie. Voici quelques informations.
Cette plage appartient à la bande SRD (Short Range Devices) utilisée en Europe (ETSI). Elle sert à de nombreux protocoles radio basse consommation : capteurs industriels, alarmes, télémétrie et surtout… Z-Wave.
Z-Wave européen fonctionne précisément sur la fréquence 868,4 MHz (avec une tolérance de ± 0,05 MHz). C’est donc la bande principale du Z-Wave en Europe.
Z-Wave est un protocole domotique fermé, qui offre de très bonnes qualités de stabilité et de distance, rendant son utilisation très prisée dans l’automatisation. Par ailleurs, il permet la communication entre divers appareils compatibles, tels que les capteurs de mouvement, les thermostats intelligents et les systèmes d’éclairage, créant ainsi un environnement domestique cohérent et fonctionnel.
Il faut noter qu’Home Assistant tente de relancer ce protocole en proposant une antenne à longue portée, augmentant ainsi la couverture et l’efficacité des appareils connectés.Antenne Z-wave
Comparaison avec les autres protocoles
Voici les principales bandes utilisées en domotique :
Protocole
Bande principale
Remarques
Wi-Fi (2,4 GHz)
2400 – 2483,5 MHz
Forte puissance, nombreuses interférences avec Zigbee/Thread
Wi-Fi (5 GHz / 6 GHz)
5 150 – 7 125 MHz
Aucun lien avec la bande 865–869 MHz
Zigbee
2405 – 2480 MHz
Même bande que le Wi-Fi 2,4 GHz
Thread
2400 – 2483,5 MHz
Identique à Zigbee (même bande ISM 2,4 GHz)
Z-Wave (Europe)
868,4 MHz
Proche de la bande 865–869 MHz, typique de l’Europe
Z-Wave (US)
908,4 MHz
Autre bande, sans rapport avec 868 MHz
Alors, quelles interférences possibles ?
Aucune interférence directe entre Wi-Fi / Zigbee / Thread (2,4 GHz) et Z-Wave (868 MHz) : les bandes sont trop éloignées.
En revanche, les dispositifs SRD (par exemple des capteurs LoRa, télécommandes radio, portiers ou compteurs radio) qui émettent entre 865 et 869,5 MHz peuvent se chevaucher avec le Z-Wave européen.
Pour faire simple, si vous n’avez pas d’appareils Z-Wave dans la maison, l’usage des appareils Ubiquiti Unifi
Pour terminer, comment éviter les conflits sur cette bande ?
Quelques bonnes pratiques concrètes :
Vérifiez la fréquence exacte des autres équipements sans fil proches (ex. : modules LoRa ou alarme).
Positionnez votre contrôleur Z-Wave à distance de ces émetteurs (quelques mètres suffisent).
Choisissez une fréquence secondaire si votre contrôleur le permet (par ex. : 869,0 MHz pour certains hubs).
Limitez la puissance d’émission de vos modules radio externes quand c’est possible.
Surveillez les pertes de paquets Z-Wave (Home Assistant, Homey Pro ou Z-Wave JS permettent de visualiser les taux d’erreur RF).
En résumé
La bande 865,1–869,5 MHz correspond bien à la zone d’opération du protocole Z-Wave européen, et aucun protocole Wi-Fi, Zigbee ou Thread ne vient s’y superposer. Les seuls conflits potentiels viennent d’autres appareils radio à usage industriel ou SRD fonctionnant dans la même plage de fréquences.
Vous l’avez sans doute déjà remarqué : certaines lampes connectées réagissent avec lenteur, des capteurs cessent de répondre, ou votre hub Zigbee devient capricieux sans raison apparente. La cause ? Une guerre silencieuse dans les airs : celle entre le Wi-Fi et le Zigbee, deux protocoles qui partagent la même bande de fréquences.
Une cohabitation forcée sur la bande 2,4 GHz
Zigbee et Wi-Fi utilisent tous deux la bande comprise entre 2 400 et 2 483,5 MHz. Le Wi-Fi y occupe une place importante, avec seulement trois canaux réellement indépendants (1, 6 et 11). Le Zigbee, de son côté, propose 16 canaux (du 11 au 26), plus étroits mais beaucoup plus sensibles aux perturbations radio.
Lorsque ces canaux se chevauchent, la communication devient chaotique : le signal puissant du Wi-Fi recouvre celui, bien plus discret, du Zigbee. Résultat : pertes de connexion, lenteurs ou appareils « fantômes » dans votre application domotique.
Exemple concret : le réseau Zigbee du hub Aqara M3
Sur la capture ci-dessous, on peut voir les informations réseau du hub Aqara M3 connecté en Ethernet.
Le détail est particulièrement instructif pour comprendre comment Zigbee et Thread coexistent au sein d’un même appareil :
Analyse de la configuration :
Type de réseau : le M3 est ici relié en Ethernet filaire, ce qui garantit une latence minimale pour la passerelle.
Chaîne Zigbee : 20 — cela signifie que le hub émet sur la fréquence de 2 450 MHz environ, soit dans la zone du canal Wi-Fi 6. En pratique, cela peut créer un chevauchement si votre Wi-Fi est également réglé sur le canal 6, entraînant des collisions.
Zigbee PAN ID : identifiant unique de votre réseau Zigbee, utilisé pour que les appareils rejoignent le bon maillage.
Tableau des canaux recommandés
Pour éviter toute interférence, voici les meilleures combinaisons de canaux à adopter :
Canal Wi-Fi utilisé
Fréquence centrale (MHz)
Canaux Zigbee à éviter
Canaux Zigbee recommandés
Commentaire pratique
1
2 412
11 – 14
20 – 26
Idéal si votre hub Zigbee est éloigné du routeur
6
2 437
15 – 21
22 – 26
Le choix le plus équilibré pour la majorité des installations
11
2 462
22 – 24
11 – 16, 25 – 26
Canal très courant en milieu urbain : attention à la saturation
Auto (à éviter)
Variable
Incontrôlable
—
Risque élevé d’interférences changeantes
5 GHz uniquement
—
Aucun
11 – 26
Solution idéale : libérer totalement la bande 2,4 GHz pour le Zigbee
Recommandations essentielles
Fixez manuellement vos canaux Wi-Fi et Zigbee.
Éloignez les antennes : laissez au moins un mètre entre votre hub Zigbee et votre borne Wi-Fi.
Renforcez le maillage Zigbee avec des appareils secteur (prises, ampoules, relais).
Désactivez la bande 2,4 GHz sur les bornes inutiles.
Attribuez des canaux espacés si vous utilisez plusieurs passerelles Zigbee.
Dans un précédent post, je vous avais présenté l’UP-SENSE, un accessoire domotique très prometteur regroupant plusieurs capteurs environnementaux. Son principal défaut tenait à son mode de communication limité au Bluetooth BLE, avec une portée réelle d’à peine 10 à 15 mètres, parfois insuffisante dans une maison bien équipée.
Avec l’arrivée du module SuperLink, Ubiquiti corrige cette faiblesse. Le capteur profite désormais d’une communication beaucoup plus fiable et performante, qui dépasse largement les contraintes du Bluetooth classique.
(Face avant)
(Face arrière)
Taille et alimentation :
L’accessoire est petit sans être ridicule. Ses dimensions sont de : 53 x 49 x 23.5 mm, ce qui le rend facilement transportable et adaptable à divers environnements. En face avant, deux capteurs de fuite d’eau sont judicieusement intégrés, permettant à l’utilisateur de poser l’appareil au sol sans encombre. Dès que les deux parties métalliques seront plongées dans l’eau, il lancera une alerte, ce qui est essentiel pour prévenir des dégâts d’eau potentiels dans les lieux sensibles comme les sous-sols ou les cuisines.
Et au dos, on trouvera une trappe pour la batterie (CR123A) et un port pour Jack, facilitant la connectivité. Cet élément n’est pas encore disponible sur le Site d’Ubiquiti, mais il suscite déjà un grand intérêt chez les consommateurs.
La batterie est sensée tenir : 6 ans !!! Oui, c’est surprenant et cela variera en fonction des capteurs activés. On peut imaginer que le produit ne verra jamais sa batterie remplacée si la promesse est tenue, offrant ainsi une tranquillité d’esprit aux utilisateurs qui cherchent des solutions durables.
Enfin comme a son habitude l’accessoire vient avec tout le nécessaire pour le fixer à un mur. Notez que le support est aimanté, ce qui facile son installation.
Il est victime de son succès, car les stocks sont vides, en espérant un réassort pour la fin d’année. Les clients sont impatients et surveillent activement les mises à jour, et beaucoup expriment leur frustration sur les réseaux sociaux.
Un nouveau protocole propriétaire, pas un standard !
Le cœur de cette évolution repose sur le protocole SuperLink, développé par Ubiquiti. Ce protocole maison permet une meilleure portée et une stabilité accrue dans la transmission des données.
Petite subtilité : pour fonctionner, chaque capteur UP-SENSE doit être associé à un appareil concentrateur dédié, sobrement baptisé… SuperLink. C’est ce concentrateur qui fait le lien entre vos capteurs et le reste de votre écosystème UniFi.
Dans mon cas, cela fait déjà un certain temps que je cherchais à équiper un cabanon au fond du jardin avec ce type de capteur. Compte tenu de la distance avec la maison, la seule solution que j’avais trouvée jusque-là — certes fonctionnelle mais très instable — consistait à m’appuyer sur Zigbee, en exploitant une prise électrique connectée qui faisait office de relais. J’aurais pu également envisager le Z‑Wave Long Range, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le tester dans cette configuration. J’ai donc testé ce capteur pour ce projet.
Un accessoire multi capteurs :
Même s’il ne remplace pas l’UP-SENSE, il reste un accessoire particulièrement intéressant. Contrairement à son aîné, il ne dispose ni de capteur de présence ni de détection d’ouverture de porte ou de fenêtre. En revanche, il apporte une nouveauté utile : la détection de fuite d’eau, un atout majeur pour sécuriser les environnements sensibles aux dégâts des eaux.
L’Environmental Sense n’est pas un simple gadget. Il regroupe dans un format compact une série de capteurs capables de mesurer :
La température : pour suivre les variations ambiantes pièce par pièce.
L’humidité : indispensable pour surveiller confort et risques de condensation.
La luminosité ambiante : utile pour ajuster automatiquement l’éclairage ou optimiser la consommation énergétique.
Les fuites d’eau : grâce à un capteur intégré et la possibilité de brancher une sonde de détection via un port jack 3,5 mm.
Emplacement et distance : Bon résultat !
L’appareil peut être installé en extérieur, toutefois sa certification IPX5 signifie qu’il est simplement protégé contre les projections d’eau. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’il résiste durablement à de fortes chaleurs ou à un froid extrême. Dans mon cas, je l’ai positionné à l’intérieur du cabanon, ce qui me semble bien plus adapté pour garantir la longévité et la fiabilité de ce type de capteurs.
Selon Ubiquiti UniFi, la portée annoncée atteint jusqu’à deux kilomètres en champ libre. Je n’ai pas encore eu l’occasion de vérifier cette distance maximale, mais mes tests sont déjà très encourageants : malgré plusieurs obstacles, le signal passe sans difficulté. Pour être précis, il traverse un mur en parpaing (garage), trois cloisons en placoplâtre, puis un second mur en parpaing. Et malgré ce parcours semé d’embûches, la communication reste stable et opérationnelle.
Ce qui est particulièrement intéressant chez Ubiquiti UniFi, c’est la richesse et la précision des informations affichées dans l’interface de gestion. Dans le cadre de notre test, nous utilisons le module UniFi Protect, qui intègre désormais les éléments liés au protocole SuperLink.
On peut ainsi consulter des données essentielles comme la qualité du signal. À titre d’exemple, mon capteur affiche une valeur de –84 dBm : un niveau de réception relativement faible sur le papier, mais qui reste néanmoins suffisant pour maintenir une connexion stable avec la base. Cette transparence sur la qualité de communication est un vrai plus pour diagnostiquer rapidement la fiabilité d’une installation.
Réglages disponibles :
Comme sur l’UP-SENSE, vous avez la possibilité d’activer ou de désactiver chaque capteur individuellement. L’appareil en intègre cinq : la température, l’humidité, la luminosité, la détection de fuite intégrée et la détection de fuite externe via sonde. Cette flexibilité est précieuse : en désactivant les capteurs dont vous n’avez pas besoin, vous augmentez la durée de vie de la batterie. C’est un type de réglage rare, que je n’ai encore jamais rencontré sur d’autres dispositifs de ce genre, et qui témoigne du soin apporté par Ubiquiti.
Autre point intéressant : vous pouvez définir des « zones de sécurité » pour chaque appareil. Par exemple, créer une plage de température comprise entre 10 et 30 °C qui ne déclenchera pas d’alerte. Ce principe peut également être appliqué à l’humidité ou à la luminosité (lux), permettant d’adapter finement les seuils d’alerte à vos besoins réels.
Enfin, il est possible de définir une fréquence de mise à jour des mesures, applicable lorsqu’aucune alerte spécifique n’est déclenchée. Dans mon cas, j’ai choisi un intervalle de 5 minutes, ce qui s’avère amplement suffisant pour un usage quotidien. Plus la fréquence est courte, plus la consommation de batterie augmente : il faut donc trouver le bon compromis entre réactivité et autonomie. Par défaut, l’appareil est réglé sur 5 minutes, mais vous pouvez ajuster cet intervalle entre 30 secondes et 1 heure, selon vos besoins et vos priorités. (ceci n’est pas possible sur l’UP-Sens ).
Enfin, il existe une option avancée que je n’ai pas encore pu tester mais qui s’avère particulièrement utile : la possibilité de forcer un capteur à utiliser une passerelle SuperLink spécifique plutôt qu’une autre. Cela prend tout son sens lorsque votre installation couvre une grande surface avec plusieurs gateways disponibles, car vous gardez la maîtrise du routage et optimisez la fiabilité du réseau.
En termes de gestion à distance, les actions restent limitées : vous pouvez par exemple redémarrer l’accessoire depuis l’interface, mais pas effectuer de configuration poussée.
Dernier point intéressant : si vous possédez déjà des caméras UniFi, vous pouvez associer ce capteur à une caméra. Les données environnementales et les flux vidéo sont alors regroupés directement dans l’interface UniFi Protect.
Un dashboard : simple et efficace :
Un double clic sur l’appareils dans Unifi Protect donne les 3 informations principales.
Et en cliquant sur Dashboard, on retrouve l’historique des 3 valeurs.
En conclusion :
Cet accessoire répond parfaitement à mes attentes, d’autant plus qu’il s’intègre sans difficulté dans Home Assistant et Homey. Je peux ainsi lui associer des automatisations avancées, ce qui ouvre la porte à de nombreux scénarios pratiques (alertes de fuite d’eau, ajustement automatique de l’éclairage selon la luminosité, notifications en cas d’humidité anormale, etc.).
Du côté de UniFi Protect, il est également possible de créer des alertes spécifiques, une fonctionnalité puissante que je détaillerai dans un prochain post, tant le sujet mérite d’être exploré en profondeur.
Vous avez une question, une idée ou une remarque ? Je serai ravi de vous lire !
L’application Aqara Home offre une interface claire et puissante pour créer des automatisations complexes, structurées autour de la logique : Quand, Si, Alors.
Un schéma bien connu des utilisateurs de domotique, mais ici, Aqara le rend accessible avec une simplicité remarquable.
Concentrons-nous aujourd’hui sur un point clé : comment les rendre visibles dans Apple HomeKit ou Home Assistant, Homey Pro et Google Home ?
Une limite importante à connaître
Même si Aqara est compatible avec Matter, il n’est pas possible de pousser directement une automatisation vers HomeKit ou Home Assistant. En clair : vos automatisations créées dans l’application Aqara ne sont pas « exportables » ni « référencées » automatiquement dans les autres écosystèmes. Mais tout n’est pas perdu : il existe une astuce.
La solution : passer par une scène
La scène Aqara agit comme un pont. Elle permet de regrouper plusieurs actions, d’appeler des automatisations, et surtout, d’être partagée via Matter avec d’autres plateformes.
Prenons un exemple concret : vous avez ajouté dans Aqara un thermostat EVE Thermo, intégré grâce à Matter. Une automatisation règle la température du bureau à 18 °C le matin. Si vous souhaitez exécuter cette logique depuis HomeKit ou Home Assistant, il suffit de :
Créer une scène Aqara (par exemple « Chauffage Bureau 18 °C »).
Y ajouter votre automatisation comme action principale.
Publier la scène via Matter, grâce à la synchronisation proposée dans l’application.
Une fois synchronisée, cette scène apparaîtra comme un interrupteur virtuel dans HomeKit ou Home Assistant. En un clic (ou via Siri, Alexa ou une automatisation HA), vous pourrez activer la scène et déclencher l’automatisation.
Exemple concret : thermostat EVE Thermo réglé à 18 °C dans le bureau via une scène synchronisée.
Étape par étape : créer une scène dans Aqara Home
Dans l’application, allez dans Automatismes → + → Ajouter une scène
Appuyez sur Ajouter Action, puis sélectionnez Accessoires → Bureau – Eve Thermo
Choisissez Régler sur Chauffage, puis sélectionnez la température 18 °C
Activez Heure d’activation, définissez une heure (ex. 08:08) et sélectionnez Chaque jour
Donnez un nom à la scène (par exemple « Bureau à 18 °C ») et choisissez une icône
Enregistrez la scène : elle apparaît maintenant dans l’onglet Scènes
ScreenshotScreenshotScreenshot
Et maintenant comment « synchroniser les scenes avec MATTER ».
Synchroniser la scène Aqara avec HomeKit / Home Assistant
Pour que la scène soit visible dans les autres écosystèmes :
Rendez-vous dans Profil → Se connecter aux écosystèmes
Screenshot
Choisissez l’intégration Matter
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Accédez à Synchronisation de la scène et du signal
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Cliquez sur Ajouter une synchronisation
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Appuyez sur Début pour lancer la publication de la scène dans Matter
ScreenshotScreenshotScreenshot
Une fois la scène synchronisée, elle apparaît comme interrupteur virtuel dans HomeKit, Homey Pro et Google Home et Home Assistant.
Dans Homekit :
Dans Homey Pro :
Dans Home Assistant :
Un fonctionnement pratique mais imparfait
Soyons clairs : cette méthode fonctionne, mais elle reste un contournement. Les scènes Aqara se comportent comme des boutons virtuels, et non comme des automatismes complets.
Vous ne profiterez donc pas de la même souplesse que dans une automatisation native Home Assistant ou HomeKit.
En revanche, Aqara offre des conditions avancées (état d’un capteur, plage horaire, présence, luminosité, etc.) bien plus riches que celles disponibles dans HomeKit, et parfois plus simples à configurer que dans Home Assistant.
En conclusion
Si votre objectif est d’unifier votre domotique, je vous recommande de :
Créer vos automatisations globales directement dans Home Assistant ou Homey Pro, pour la puissance et la flexibilité.
Utiliser HomeKit pour les scénarios simples, intuitifs et rapides.
Exploiter Aqara Home pour ses automatisations locales et sa fiabilité Zigbee/Thread.
Matter facilite déjà une grande partie de la synchronisation entre ces mondes. Mais pour l’instant, il faut encore composer avec ces passerelles entre écosystèmes, un compromis technique qui, heureusement, devrait s’affiner avec les prochaines mises à jour d’Aqara et d’Apple.
Bonne automatisation.
Vous avez une question, une idée ou une remarque ? N’hésitez pas ! ✉️ henrido@hdrapin.com
La force de Homey Pro réside dans sa capacité à fédérer différents écosystèmes domotiques au sein d’une seule interface. Si vous êtes utilisateur de la gamme UniFi de chez Ubiquiti, il est possible d’intégrer vos équipements réseau (routeurs, points d’accès, switchs…) mais aussi vos caméras et capteurs via UniFi Protect. Dans cet article, je vous propose un guide pratique pour connecter UniFi Network et UniFi Protect à Homey Pro.
Il existe plusieurs manières de relier UniFi à Homey.
La première, un peu technique, consiste à utiliser des webhooks depuis l’interface UniFi. Cette méthode fonctionne (je l’ai testée avec succès) mais elle reste complexe et peu conviviale.
La seconde, beaucoup plus simple et fluide, consiste à passer par des applications dédiées disponibles dans le Homey App Store. C’est cette approche que je vous recommande.
Les deux applications disponibles dans le Homey Store
Dans le store officiel d’Homey, vous trouverez deux applications développées pour UniFi :
Ubiquiti UniFi Network : permet de récupérer et suivre les appareils connectés à votre réseau UniFi (Wi-Fi et filaire).
UniFi Protect : dédiée à la gestion des caméras, détecteurs de mouvement et capteurs de l’écosystème UniFi.
Rendez-vous dans le Homey App Store et installez l’application Ubiquiti UniFi Network sur votre Homey Pro.
Étape 2 – Préparer un compte local dans UniFi
Pour des raisons de sécurité et de simplicité, je vous recommande de créer un compte uniquement dédié à Homey, avec un accès local. Cela vous évitera d’ouvrir inutilement votre plateforme UniFi sur Internet.
Connectez-vous à votre console UniFi.
Cliquez sur l’icône en bas à gauche “Admin & Users” (l’interface reste partiellement en anglais).
En haut de la page, sélectionnez “Create new”.
Donnez un nom au compte, par exemple “homeypro”.
Définissez un mot de passe.
Une fois le compte créé, vous pouvez lui attribuer un rôle.
Étape 3 – Créer un rôle spécifique
Par défaut, vous pourriez être tenté d’attribuer le rôle de Super Admin, mais je vous le déconseille fortement. Lorsque vous interfacer deux systèmes, il est essentiel de limiter la capacité de nuisance de l’un vers l’autre.
Je vous recommande plutôt de créer un rôle personnalisé :
Cliquez sur “Manage Role”.
Créez un nouveau rôle, par exemple “View Only”.
Paramétrez les droits comme suit :
Network : View Only
Administration : View Only
Cette configuration est suffisante pour que Homey récupère les informations nécessaires. Je vous confirme que cela fonctionne parfaitement.
Assignez ensuite ce rôle au compte homeypro. Pour information, j’ai appliqué la même logique en créant un compte séparé pour Home Assistant.
Voilà qui termine la partie configuration côté UniFi.
Étape 4 – Associer UniFi Network à Homey
Une fois l’application ouverte sur votre Homey Pro, cliquez sur les réglages. Vous devrez indiquer plusieurs informations :
Adresse IP de votre routeur UniFi
Port : par défaut 443
Compte et mot de passe que vous avez créés précédemment
Mais attention : il existe une petite astuce. Dans la section “Site”, n’essayez pas de placer le nom de votre site comme “Dream Router 7”. Cela ne fonctionnera pas. Vous devez entrer exactement ce texte : default (Default), en respectant bien la majuscule. C’est mentionné dans la documentation officielle, mais difficile à trouver.
Ensuite, cochez la case “Enable application flows”. Cela vous permettra d’utiliser les informations UniFi dans vos flows et Advanced Flows.
Cliquez enfin sur “Test Credentials”. Une fenêtre pop-up apparaît avec le message : “Credentials are valid”.
C’est bon signe : Homey Pro est désormais en mesure de récupérer les informations de votre infrastructure UniFi Network.
Comment ajouter un appareil dans Homey ?
Maintenant que la configuration fonctionne, vous pouvez ajouter un appareil réseau dans Homey.
Rendez-vous dans la section “Appareils”.
Sélectionnez Ubiquiti UniFi Network.
Choisissez :
WiFi Client pour ajouter un appareil connecté en Wi-Fi,
Wired Client pour un appareil connecté en filaire.
Passez l’écran Connecter, puis sélectionnez tous les éléments ou effectuez une sélection précise.
Informations disponibles dans la fiche d’un appareil réseau
Voici les données remontées par Homey pour chaque appareil ajouté :
Information
Description
RSSI
Indicateur de puissance du signal reçu (Received Signal Strength Indicator).
Signal Strength
Intensité globale du signal perçue par l’appareil.
Wi-Fi Name
Nom du réseau Wi-Fi (SSID) auquel l’appareil est connecté.
Access Point
Nom du point d’accès auquel l’appareil est relié.
Access Point MAC
Adresse MAC du point d’accès.
Radio Protocol
Protocole radio utilisé (ex. Wi-Fi 5, Wi-Fi 6…).
IP Address
Adresse IP attribuée à l’appareil.
TX Bytes
Volume de données transmises par l’appareil (en octets).
Ces données sont précieuses pour vos scénarios, par exemple surveiller la force du signal Wi-Fi ou détecter un changement de point d’accès.
Et pour UniFi Protect ?
Si vous avez ajouté le module UniFi Protect, la procédure est encore plus simple. Ici, le champ Site n’est pas demandé. Vous n’avez besoin que :
de l’adresse IP de votre appareil UniFi Protect (par exemple votre Dream Router ou NVR),
du port (par défaut 443),
d’un compte et mot de passe disposant du rôle créé précédemment.
UniFi Protect est disponible sur les appareils UniFi Dream comme le Dream Router 7. Dans ce cas, vous pouvez directement réutiliser le compte déjà créé.
En revanche, si UniFi Protect est déployé sur un autre appareil, comme un NVR, il faudra créer obligatoirement un compte spécifique sur cette machine, avec le même rôle de type View Only que précédemment.
Une fois configuré, cliquez sur “Test connection” : si le message Connected s’affiche, c’est que la liaison est bien en place. Vous pourrez alors exploiter :
vos flux vidéo,
les alertes de détection de mouvement,
et les différents capteurs associés.
Informations disponibles pour un capteur UniFi Protect (exemple UP Sense)
Lorsqu’un capteur comme l’UP Sense est ajouté via l’application UniFi Protect, Homey affiche plusieurs mesures utiles pour la domotique.
Date et heure de la dernière détection intelligente (personne, véhicule…).
En complément, il est également possible d’accéder à une capture instantanée ou au flux de la caméra directement depuis Homey :
Ces informations rendent la caméra exploitable dans vos automatisations, par exemple :
déclencher une alarme si une détection a lieu en dehors des horaires prévus,
envoyer une notification avec capture d’image lorsqu’un mouvement est détecté,
activer ou désactiver automatiquement l’enregistrement en fonction de votre présence à domicile.
Conclusion
Grâce aux applications du Homey Store, l’intégration d’UniFi Network et UniFi Protect est à la fois simple, sécurisée et efficace. En quelques minutes, vous pouvez relier vos équipements réseau et vos caméras à Homey Pro, et ainsi les inclure dans vos automatisations.
C’est une manière élégante de tirer parti de la puissance d’UniFi tout en profitant de l’orchestration intelligente de Homey.
Dans un prochain post, je vous détaillerai tout ce qu’il est possible de réaliser en termes de domotique avec ces deux mondes : UniFi et Homey Pro.
Bonne domotique !
Vous avez une question, une idée ou une remarque ? Je serai ravi de vous lire !
Il est rare qu’un produit de domotique réussisse à surprendre. On pense souvent que tous les capteurs et accessoires se ressemblent, et qu’il ne reste que la précision de détection à améliorer. Pourtant, Aqara a frappé fort avec son Presence Sensor FP2, un accessoire innovant qui, plusieurs mois après sa sortie, reste sans équivalent.
Aqara : du partenaire Xiaomi au spécialiste HomeKit
Aqara est une marque issue de l’écosystème Xiaomi, mais qui a pris son indépendance stratégique depuis 2022. Son objectif : développer des accessoires uniques et surtout 100 % compatibles avec HomeKit. Résultat : un catalogue riche, des prix compétitifs, et des produits qui séduisent autant les passionnés de domotique que les utilisateurs Apple à la recherche de simplicité.
Pourquoi l’Aqara FP2 est-il révolutionnaire ?
La force du FP2 réside dans l’utilisation de la technologie radar à ondes millimétriques (mmWave). Contrairement aux capteurs infrarouges passifs (PIR) classiques, sensibles aux faux déclenchements (animaux, courants d’air…), le FP2 offre une détection d’une précision inédite.
Il peut suivre jusqu’à 5 personnes simultanément, avec la capacité de différencier des zones distinctes d’une même pièce. Exemple concret : dans mon bureau partagé, le FP2 distingue ma présence de celle de ma femme, chacun à son bureau. Un capteur PIR, lui, se limiterait à indiquer qu’il y a quelqu’un dans la pièce.
Il embarque également un capteur de luminosité intégré, pratique pour automatiser l’éclairage. Toutefois, dans HomeKit, l’usage de ce capteur reste limité car l’application Maison ne permet pas encore de créer des logiques complexes du type : « Si présence ET luminosité < X Lux, alors allumer la lampe ».
Des fonctions avancées impressionnantes
Détection de chute : installé au plafond, le FP2 peut générer une alerte lorsqu’une personne tombe au sol.
Large couverture : un seul FP2 couvre une pièce de 40 m² avec un angle de 120°. Cela réduit le besoin de multiplier les capteurs d’ouverture de porte ou de fenêtre.
Analyse du sommeil : récemment ajoutée, cette fonction surveille les phases de sommeil, mais reste plus pertinente pour une personne seule, car la détection est confuse avec deux occupants.
Exemples d’utilisation en domotique :
Sécurité : déclenchement d’une alarme si une présence est détectée alors que la maison est vide.
Confort : allumer automatiquement la lumière en entrant dans une pièce et l’éteindre en sortant.
Surveillance des seniors : placer le FP2 au plafond d’une chambre pour envoyer une alerte en cas de chute.
Les limites du FP2
Un choix Wi-Fi discutable
Le FP2 utilise exclusivement le Wi-Fi. Avantage : il s’intègre directement dans HomeKit via l’application Maison, sans nécessiter l’app Aqara. Inconvénient : le Wi-Fi est énergivore, peu fiable en cas de coupure réseau, et facilement brouillable. Résultat : le FP2 ne doit pas être considéré comme un capteur unique de sécurité. Mieux vaut l’associer à des détecteurs Zigbee ou Matter.
Une application Aqara incontournable
Bien que l’intégration HomeKit fonctionne sans l’app Aqara , cette dernière devient vite indispensable :
Définir les zones de détection.
Paramétrer les zones de surveillance en se déplaçant dans la pièce.
Gérer la synchronisation des noms entre Aqara et HomeKit.
👉 Une étape parfois fastidieuse, mais nécessaire pour tirer parti du potentiel du FP2.
Mon retour d’expérience
Dans une petite pièce, le FP2 s’est montré trop sensible, détectant des mouvements parasites et devenant difficile à exploiter. En revanche, dans une pièce de taille moyenne (20 à 30 m²), il prend toute sa valeur.
Conclusion
Le Presence Sensor FP2 d’Aqara est une avancée majeure en domotique.
Précision millimétrée grâce au radar mmWave
Gestion multi-personnes et zones
Détection de chute et capteur de luminosité intégrés
Mais il souffre d’une configuration parfois lourde et d’un choix Wi-Fi discutable.
Malgré ces défauts, il s’impose comme un indispensable pour qui veut aller au-delà des simples capteurs PIR, et représente une belle avancée dans la domotique HomeKit.
Une promenade dans le contrôle technique de la domotique HomeKit avec HomeCare !
Imaginez un matin où vos volets ne s’ouvrent pas, une lumière reste éteinte, ou pire : une automatisation de sécurité reste muette. L’angoisse trop commune du smart home… HomeCare pour HomeKit entre en scène avec élégance, comme un chef d’orchestre rétablissant l’harmonie. Cette app iOS/iPadOS se présente comme une boîte à outils complète pour surveiller, diagnostiquer et fiabiliser votre installation HomeKit.
Mais ce n’est pas tout, cette utilitaire est bien de chez nous, développée au Havre, ce qui le rend encore plus attractif.
l’application fonctionne sur tous les OS d’Apple y compris macOS, iOS et iPadOS. Et livrée avec des actions Raccourcis. Elle coute 8,99 euros.
1. Diagnostic — Le radar qui détecte les anomalies
Dès l’ouverture, l’onglet Diagnostic scrute votre écosystème HomeKit. Il vérifie la présence d’un concentrateur (Apple TV, HomePod, iPad), la réactivité du réseau, détecte les appareils défaillants, les scènes ou automatisations cassées, ainsi que les batteries faibles
Si un capteur Aqara ne répond pas depuis plusieurs jours, le Diagnostic l’indique clairement, avec un visuel d’un avertissement rouge. Vous voyez aussi que l’iPad détecte un délai de réponse moyen excellent, mais identifie que certains appareils restent hors ligne ou en panne.
2. Performance — Le chronomètre de votre réseau domotique
L’onglet Performance vous invite à lancer des analyses répétées : chaque appareil est testé plusieurs fois (souvent 10 cycles), afin de mesurer les temps de réponse moyens, les écarts, le minimum et maximum.
Par exemple, après quatre minutes d’analyse de 40 appareils, l’application vous indique que « Pergola 1 » répond en 0,02 s (excellent), tandis que le module de la chambre parentale prend 0,47 s en moyenne, avec des pointes à 1,04 s — autant de détails dynamiques pour savoir où intervenir.
3. Outils — Le laboratoire d’investigation
Passons à l’onglet Outils, véritable centre de débogage :
Testeur d’automatisations : exécute actions par actions vos scènes ou routines, sans attendre les déclencheurs. Ainsi, vous découvrez précisément laquelle échoue.
Visualiseur de journaux (Logs Viewer) : affiche en temps réel chaque changement d’état dans votre maison, pièce par pièce, appareil par appareil — idéal pour traquer un capteur de mouvement qui ne réagit pas.
Un mode arrière-plan permet à l’app de surveiller en continu. Couplé à une automation Raccourcis, HomeCare vous alerte dès qu’un nouvel incident survient.
4. Réglages — L’atelier de personnalisation
Dans Réglages, vous fixez le seuil de batterie faible (par exemple 20 %), choisissez les appareils à ignorer(temporaires, en maintenance), et activez ou non le démarrage automatique du diagnostic à l’ouverture de l’app — pour un retour instantané .
À la fois proactif et respectueux de votre vie privée
Surveillance proactive : l’app peut effectuer des vérifications en arrière-plan et vous informer uniquement en cas de nouveaux soucis, économisant votre attention.
Intégration avec Raccourcis : elle permet d’ajouter des conditions “si l’appareil est en ligne avant d’envoyer” or de recevoir des rapports directement dans votre automation . ça c’est génial !
Vie privée préservée : tous les diagnostics s’exécutent localement sur votre appareil, rien n’est envoyé vers le cloud, vos configurations HomeKit restent privées.
Conclusion
HomeCare pour HomeKit ne se contente pas d’ajouter une couche de surveillance à votre maison intelligente : c’est le guide fidèle qui vous aide à anticiper les défaillances, à comprendre les comportements, à rectifier l’imprévu. En alternant explication technique et usage concret, cette app devient votre alliée pour une domotique fiable, bien huilée et rassurante.
Bonne automatisation et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques sur cette app. Vos retours sont précieux et nous aident à améliorer ce blog.
Ou Le Pouvoir du Contrôle Granulaire dans l’Univers HomeKit 😉
C’est en testant une mise à jour récente de Homey, la plateforme domotique néerlandaise, que j’ai été frappé par un détail : auparavant incapable d’envoyer des notifications critiques, elle en est désormais capable. Ce simple ajout souligne à quel point ces notifications dites « urgentes » sont devenues un standard incontournable dans la domotique moderne.
Que vous utilisiez Homey, HomeKit, ou une autre solution, ces alertes ont un rôle vital : vous avertir quoi qu’il arrive, même si votre iPhone est en mode avion ou en mode « Ne pas déranger ».
Dans ces lignes, je me concentre sur l’application Maison d’Apple, pilier de l’écosystème HomeKit. Son système de notifications est bien plus riche qu’on ne l’imagine. Saviez-vous, par exemple, que vous pouviez choisir non seulement la forme d’une notification, mais aussi son degré d’urgence ? Voici comment reprendre le contrôle total.
Accéder aux Réglages : Le Point de Départ
Sur macOS, rendez-vous dans les Réglages Système > Notifications :
Puis faites défiler la liste jusqu’à Maison (NOT-01). C’est ici que tout se joue.
Trois Types d’Affichage : Bannières, Alertes ou Silence Total
L’app Maison vous permet de choisir comment chaque alerte visuelle s’affiche, selon trois modes :
Aucune : Plus de notifications, ni visuelles ni sonores. À réserver aux utilisateurs aguerris qui préfèrent consulter manuellement l’état de leur maison.
Bannières : Apparaissent brièvement en haut de l’écran (iOS/iPadOS) ou dans le coin supérieur droit (macOS). Idéal pour des informations passives, comme un mouvement détecté lorsque vous êtes déjà chez vous.
Alertes : Plus intrusives, elles restent à l’écran jusqu’à action manuelle. Accompagnées d’un son, elles sont conçues pour capter votre attention immédiatement.
Le Cœur du Système : Classique, Critique, Urgente
Au-delà de la forme visuelle, ce qui fait vraiment la puissance du système HomeKit, c’est le type d’urgence associé à la notification :
Autoriser les Alertes Critiques
C’est l’option la plus puissante du système. Une alerte critique contourne tous les filtres : mode silencieux, concentration, ou « Ne pas déranger ». Si votre détecteur d’incendie HomeKit se déclenche à 3h du matin, cette alerte vous réveillera coûte que coûte. À n’activer que pour les événements graves : feu, gaz, intrusion…
Autoriser les Alertes Urgentes
Plus subtiles, ces alertes contournent certains réglages mais n’ont pas le même impact sonore. Parfaites pour des événements sérieux mais pas vitaux, comme une fuite d’eau. Vous devez agir vite, mais la vie de personne n’est en jeu.
Options Supplémentaires : Personnalisez à l’Extrême
Les réglages proposés par Apple vont encore plus loin :
Afficher sur l’écran verrouillé : Pour un coup d’œil instantané, sans déverrouiller.
Afficher dans le Centre de notifications : Utile si vous avez manqué une alerte.
Pastille sur l’icône d’app : Affiche le nombre d’alertes non lues.
Émettre un son : À activer pour les événements que vous ne devez jamais ignorer.
Afficher les aperçus : Choisissez entre Toujours, Jamais ou Par défaut. Pour l’app Maison, je recommande Toujours, pour éviter d’ouvrir l’app inutilement.
Grouper les notifications : Personnellement, je préfère désactiver le regroupement. En domotique, chaque événement a son importance, et je veux tout voir séparément.
Résumé des notifications : Fonction pratique pour regrouper les alertes non urgentes à des horaires précis. Je ne l’utilise pas pour Maison, car l’instantanéité est clé.
(Réglages de notifications sur macOS)
HomeKit vs Homey : Deux Philosophies, Deux Logiques
C’est ici que le bât blesse chez Apple : l’utilisateur ne peut pas décider si une notification est critique ou non. C’est le développeur de l’appareil ou du service HomeKit qui en a le contrôle. Problème : ce qui est critique pour moi (par exemple, les volets qui se ferment pendant mon absence) ne l’est peut-être pas pour Apple.
Homey, en revanche, fait les choses autrement. Vous créez vos propres scénarios, et vous choisissez vous-même le niveau d’urgence. Une logique bien plus souple : si une combinaison d’événements se produit (capteur de présence + porte ouverte), vous pouvez décider d’envoyer une notification critique. Cela n’est tout simplement pas possible dans HomeKit aujourd’hui.
(Notification critique depuis Homey)
(Liste des notificationsHomey flows)
Conclusion : Vers Une Domotique Vraiment Réactive
Apple a clairement progressé avec ses alertes critiques et urgentes, mais le manque de granularité côté utilisateur reste une faiblesse. Espérons qu’une future mise à jour d’iOS ou de l’app Maison permettra enfin à chacun de définir ses propres règles d’importance.
En attendant, prenez quelques minutes pour revoir vos réglages de notifications. Une alerte bien configurée peut faire toute la différence en cas d’incident.
Nous cherchions une caméra pour surveiller notre domicile en cas d’absence et nous voulions un système local ou compatible avec Apple pour la confidentialité, évitant ainsi les caméras bon marché utilisant des serveurs en Asie. J’avais envisagé deux options : EVE Home (Fabricant allemand) et Logitech (fabricant Suisse). Concernant la seconde, je crains le manque de suivi du modèle.
Dans le domaine en pleine expansion des caméras de surveillance connectées, Eve Home propose une solution adaptée aux utilisateurs de l’écosystème Apple : la Eve Cam. Cette caméra intérieure est exclusivement compatible avec Apple HomeKit Secure Video, mettant l’accent sur la confidentialité, la simplicité d’utilisation et une intégration optimale dans l’environnement Apple. Cet article examine les caractéristiques et avantages de cet appareil destiné aux utilisateurs des produits Apple.
Veuillez noter que cette caméra n’est compatible qu’avec le système domotique d’Apple. En raison de l’absence de support du protocole Matter, elle ne peut pas être intégrée dans Home Assistant, Google Alexa et Homey.
Un design sobre et discret
Première impression en déballant la Eve Cam : elle joue la carte de la sobriété. Avec son boîtier noir mat légèrement bombé, monté sur un socle articulé, elle se fond facilement dans n’importe quel intérieur. Sa petite taille (122 x 65 x 60 mm) lui permet d’être discrète sur une étagère, un meuble TV, ou même fixée au mur (grâce au kit fourni).
La finition est exemplaire, fidèle aux standards qualitatifs auxquels Eve Home a habitué ses utilisateurs.
Le câble d’alimentation USB-C, plutôt long (2,2 mètres), offre une belle flexibilité pour le positionnement. Un câble aussi long, c’est rare de nos jours. Encore plus are la caméra est livrée avec un adaptateur secteur. Car la caméra nécessite une alimentation secteur et ne fonctionne pas sur batterie.
Une caméra pensée pour HomeKit Secure Video
Contrairement à d’autres caméras concurrentes qui jonglent entre plusieurs applications propriétaires, la Eve Cam fonctionne exclusivement via Apple HomeKit Secure Video. Cela signifie plusieurs choses :
La configuration passe directement par l’application Maison d’Apple.
Le stockage des enregistrements est assuré sur iCloud (avec chiffrement de bout en bout).
La reconnaissance des personnes, animaux, véhicules est gérée localement par votre HomePod, Apple TV, ou iPad servant de hub HomeKit.
Eve a fait le pari du 100 % Apple, et cela plaira à ceux qui privilégient la confidentialité. En effet, ni Eve Home ni Apple n’ont accès à vos images vidéo : tout est crypté, analysé localement, et stocké de manière sécurisée.
En revanche, cette dépendance à l’univers Apple est aussi une limite : utilisateurs Android, passez votre chemin.
Notez que l’application EVE Home est disponible sur iOS et iPadOS, ce qui lui permet d’être installée sur des Mac équipé de la puce d’Apple. Cela dit l’application n’apporte pas plus de valeur que l’application Maison (EVE-05 et EVE-06), on y trouve les mêmes réglages dans les deux app. Et maison saura faire les mises à jour de la caméra si besoin.
Fonctionnalités principales
Vidéo HD et vision nocturne
La Eve Cam filme en 1080p Full HD à 24 images par seconde avec un angle de 150°, suffisant pour couvrir une pièce entière en la plaçant intelligemment (EVE-07). La qualité d’image est bonne en journée et reste correcte en basse lumière grâce à une vision nocturne infrarouge automatique (EVE-08). Les visages sont reconnaissables et les détails suffisants pour un usage domestique.
ScreenshotScreenshot
Notifications intelligentes
Grâce à HomeKit Secure Video, la caméra peut reconnaître et distinguer :
Personnes : notification quand quelqu’un est identifié. L’apprentissage des visage se fait depuis l’album Photo.
Animaux : utile pour éviter les fausses alertes.
Véhicules : plutôt rare en intérieur, mais disponible.
Vous pouvez paramétrer quelles détections vous souhaitez recevoir, à quelles heures, et même créer des automatisations : par exemple, éteindre la caméra automatiquement lorsque vous êtes chez vous.
Audio bidirectionnel
La Eve Cam intègre un microphone et un haut-parleur. Vous pouvez ainsi entendre ce qui se passe chez vous et parler via l’application Maison. La qualité audio est convenable pour un échange rapide, mais on reste dans les standards d’un usage domestique simple, sans miracle acoustique.
Respect de la vie privée
La caméra propose un mode « Détection uniquement » : elle peut surveiller et envoyer des alertes sans enregistrer de vidéo, pour un compromis entre sécurité et respect de l’intimité. Mieux encore, vous pouvez demander que la caméra s’éteigne automatiquement quand vous êtes à la maison, grâce à la géolocalisation.
Enfin, un voyant LED s’allume clairement quand la caméra filme ou transmet des données — un petit détail rassurant pour tous ceux qui tiennent à leur vie privée.
Installation : simple comme Bonjour
Branchez la caméra sur secteur.
Ouvrez l’application Maison sur votre iPhone ou iPad.
Scannez le QR code HomeKit sous la caméra ou sur le guide rapide.
Suivez les quelques instructions : donner un nom, associer une pièce, choisir vos options d’enregistrement.
En quelques minutes, votre caméra est prête à fonctionner, sans compte supplémentaire ni abonnement propriétaire (hors iCloud, bien sûr).
De quoi ai-je besoin pour en profiter pleinement ?
Pour utiliser toutes les fonctionnalités de la Eve Cam, vous aurez besoin :
D’un appareil Apple récent (iPhone, iPad, Mac).
D’un abonnement iCloud+ :
50 Go pour 1 caméra.
200 Go pour jusqu’à 5 caméras.
2 To pour un nombre illimité.
D’un hub HomeKit (HomePod, HomePod mini, Apple TV HD/4K).
Sans iCloud+, la caméra reste utilisable pour visionner du direct et recevoir des notifications, mais vous ne pourrez pas conserver les enregistrements.
Points forts et points faibles
Ce qu’on aime :
Confidentialité exemplaire (aucune donnée envoyée sur des serveurs tiers).
Dépendance exclusive à l’écosystème Apple (ironie)
Prix relativement élevé par rapport à certaines caméras multi-plateformes plus recentes.
Nécessité d’un abonnement iCloud+ pour l’enregistrement.
Pas de version extérieure (réservée à l’usage intérieur).
Absence de carte SD, l’enregistrement passe obligatoirement par Internet.
Prix et disponibilité
La Eve Cam est vendue autour de 150 à 160 euros en France. Ce tarif la place dans le haut de la moyenne des caméras HomeKit Secure Video. À noter que Eve propose régulièrement des promotions, notamment lors d’événements comme les Apple Days ou le Black Friday.
J’ai personnellement acheté cette caméra en reconditionné au prix de 80 euros. Ce qui me parait un bon compromis. Cherchez bien sur le site Amazon ou celui du constructeur.
Elle est disponible sur :
Le site officiel Eve Home.
L’Apple Store en ligne et en boutique.
Les grandes enseignes spécialisées (Fnac, Boulanger, Amazon).
Verdict
La Eve Cam est sans doute l’une des meilleures options pour les utilisateurs d’Apple à la recherche d’une caméra intérieure axée sur la confidentialité. Facile à installer, performante, discrète, elle s’intègre à merveille dans un écosystème HomeKit existant.
Certes, elle n’est pas donnée, mais la tranquillité d’esprit offerte par sa gestion locale et son intégration ultra-propre à HomeKit justifie largement l’investissement pour ceux qui veulent allier sécurité, respect de la vie privée et simplicité.
Bonne surveillance
HDR
Fonctionnalités HomeKit Secure Video et besoins iCloud+
Voici un récapitulatif clair des fonctionnalités disponibles selon votre abonnement iCloud+ :
Abonnement iCloud+
Vidéo en direct
Enregistrements
Notification à chaque mouvement
Notification en cas de mouvement spécifique (personne, animal, véhicule, colis)
Dans le domaine de la domotique, pouvoir contrôler ses objets connectés depuis plusieurs plateformes simultanémentest un atout majeur. Imaginez piloter la même ampoule ou le même capteur à la fois via Apple HomeKit, Google Home, Amazon Alexa, Home Assistant ou Homey.
Ce billet s’adresse examine les principaux protocoles multiplateformes en comparant leur compatibilité avec des écosystèmes populaires tels que Apple HomeKit, Google Home,Home Assistant, Homey et Tuya Smart Life.
Nous passerons en revue les protocoles Matter, Zigbee, Z-Wave, Tuya (cloud) et les intégrations via API Web (ex : Philips Hue, Shelly, Sonoff), en expliquant pour chacun comment ils peuvent (ou non) s’intégrer à plusieurs systèmes en parallèle.
Matter : un nouveau standard nativement multiplateforme
Le protocole Matter est le petit nouveau prometteur de la domotique. Conçu dès le départ pour l’interopérabilité, Matter permet à un même accessoire d’être intégré en parallèle sur plusieurs plateformes.
En pratique, un dispositif compatible Matter (une prise connectée, une ampoule, un capteur, etc.) peut être ajouté simultanément à Apple HomeKit, Google Home, Amazon Alexa, Samsung SmartThings, Home Assistant, Homey, et plus encore. Cette capacité, appelée multi-admin dans la spécification, autorise jusqu’à cinq contrôleurs différents à gérer le même appareil Matter en même temps. Par exemple, une ampoule Matter peut être vue et commandée via l’app Maison d’Apple et apparaître aussi dans l’application Homey ou Home Assistant, sans double appairage – chaque plateforme la reconnaît nativement.
Matter atteint cette magie grâce à une normalisation des communications (basée sur IP, en utilisant Wi-Fi ou Thread) et une approche 100 % locale pour les fonctions standard. Ainsi, toutes les intégrations Matter fonctionnent en local, ce qui réduit la latence et évite la dépendance à Internet pour le contrôle de base. Chaque écosystème (Apple, Google, Amazon…) peut ajouter le périphérique Matter à son interface en scannant un code unique, sans avoir à passer par un cloud propriétaire. Cette ouverture se traduit par une expérience très flexible pour l’utilisateur. Avantage : plus besoin de choisir un camp, vos objets Matter peuvent figurer dans toutes vos applications préférées en même temps.
Il faut noter que Matter est encore jeune et l’expérience réelle peut varier selon les marques et mises à jour. Sur le papier tout est interconnecté, mais en pratique certaines combinaisons restent perfectibles (bugs d’appariement multi-contrôleurs, fonctions non supportées uniformément, etc.). Malgré ces débuts parfois hésitants, Matter représente une avancée majeure vers la maison connectée unifiée. Si vous recherchez la multiplateforme native, c’est clairement le protocole à privilégier dans les années à venir.
Zigbee : un protocole mature, ouvert mais à hub unique (sauf bricolage)
Zigbee est un protocole sans fil bien établi (depuis 2005) qui crée un réseau maillé local entre vos appareils (ampoules, capteurs, etc.). Il est prisé pour sa fiabilité et son indépendance vis-à-vis du Wi-Fi. Cependant, un appareil Zigbee est généralement lié à une seule passerelle (hub) à la fois. Concrètement, chaque réseau Zigbee est piloté par un coordinateur unique, et un capteur Zigbee ne peut rejoindre qu’un seul réseau/hub – on ne peut pas le contrôler directement depuis deux hubs Zigbee concurrents simultanément. Par exemple, si vous associez un capteur d’ouverture Aqara à la passerelle Aqara officielle, il ne pourra pas être simultanément appairé à un hub Zigbee différent (Hue, SmartThings, Homey, etc.) sans le dissocier d’abord. Cela limite la multi-intégration native d’un même périphérique Zigbee sur plusieurs plateformes.
En revanche, Zigbee reste interopérable entre marques sur un même hub (un coordinateur Zigbee universel peut gérer des modules de différentes marques). De plus, de nombreux ponts domotiques intègrent Zigbee : Homey Pro possède une puce Zigbee, tout comme certains assistants vocaux (les Amazon Echo avec hub Zigbee intégré) ou encore le pont Philips Hue. Mais dans tous les cas, l’appareil Zigbee n’est contrôlé que par son coordinateur, qui ensuite peut éventuellement exposer l’appareil aux autres écosystèmes via des intégrations logicielles.
Comment rendre un réseau Zigbee accessible à plusieurs plateformes en parallèle malgré cette contrainte ? La solution pour les bidouilleurs s’appelle Zigbee2MQTT. Ce projet open-source consiste à connecter un dongle Zigbee à un serveur (par ex. un Raspberry Pi) qui va faire office de coordinateur universel, et publier tous les appareils Zigbee sur un bus MQTT. Grâce à cela, plusieurs systèmes peuvent exploiter simultanément les mêmes appareils Zigbee via MQTT.
Par exemple, un utilisateur a pu connecter tous ses Homey et Home Assistant au même réseau Zigbee géré par Zigbee2MQTT. Home Assistant dispose d’une intégration native MQTT (et Zigbee2MQTT est même proposé en add-on), tandis qu’un Homey peut, via une app tierce, récupérer les informations du broker MQTT. On pourrait ainsi imaginer un capteur de mouvement Zigbee commun dont les données alimentent à la fois des automatisations dans Home Assistant et des flows dans Homey, simultanément.
Il faut souligner que cette approche multi-plateforme pour Zigbee reste partielle et technique. Zigbee2MQTT demande quelques compétences (installation d’un broker MQTT, configuration des appareils). De plus, toutes les fonctionnalités des appareils ne sont pas toujours exposées proprement sur chaque plateforme (chaque système doit interpréter les messages MQTT). Malgré tout, cela démontre que Zigbee, pourtant conçu pour un seul hub, peut être détourné pour du multi-contrôleur.
En résumé, Zigbee est multi-marque mais pas vraiment multi-plateforme d’origine. Vous choisirez généralement un hub principal (Home Assistant, Homey, Jeedom, etc.) pour y associer vos capteurs Zigbee. Ce hub pourra ensuite partager ces appareils à d’autres écosystèmes via des passerelles logicielles (ex : plugin HomeKit dans Home Assistant, skill Alexa, etc.), mais l’appareil lui-même reste attaché à un coordinateur unique. L’avantage de Zigbee est sa robustesse locale et l’abondance d’appareils compatibles abordables.
La contrepartie est une légère fermeture du réseau (un périphérique = un hub). Heureusement, des outils comme Zigbee2MQTT redonnent de la souplesse aux utilisateurs avancés en rendant les appareils Zigbee accessibles dans plusieurs environnements.
Z-Wave : un protocole fiable mais généralement limité à un seul contrôleur
Le Z-Wave est un autre protocole sans fil maillé très présent en domotique, notamment pour les capteurs de sécurité, serrures connectées, etc. Il fonctionne sur des fréquences radio spécifiques avec un maillage robuste et une portée souvent supérieure à Zigbee. Cependant, Z-Wave est encore plus strict que Zigbee sur le multi-contrôleur. Dans un réseau Z-Wave, il existe un contrôleur primaire (votre box domotique, clé USB Z-Wave, etc.) qui inclut les appareils et gère le réseau. Il est possible d’ajouter un contrôleur secondaire sur le même réseau, mais un seul reste le maître pour les inclusions/exclusions et pour recevoir directement l’état des appareils. Certains dispositifs Z-Wave reportent leur statut vers plusieurs contrôleurs à la fois, mais ce n’est pas le cas de tous. En pratique, utiliser deux hubs simultanément sur un réseau Z-Wave est complexe et souvent déconseillé : « on peut le faire… mais cela introduit plus de problèmes que de solutions » d’après l’expérience d’utilisateurs chevronnés.
En clair, un module Z-Wave ne peut appartenir qu’à un seul réseau à la fois, tout comme pour Zigbee. Si vous essayez d’associer par exemple un détecteur Z-Wave Fibaro à deux box domotiques séparées, l’une des deux finira par perdre l’appareil. La seule configuration multi-plateforme envisageable serait de configurer un contrôleur secondaire en mode lecture (sans doute un cas d’usage de redondance ou de migration), mais les plateformes grand public n’offrent quasiment pas ce genre de fonctionnalité de nos jours.
Comment alors intégrer du Z-Wave sur plusieurs écosystèmes ? La méthode consiste, là encore, à choisir un contrôleur principal pour inclure vos modules Z-Wave (exemple : Home Assistant avec une clé Z-Wave, ou Homey Pro avec son antenne Z-Wave intégrée). Ensuite, utilisez des intégrations logicielles pour faire remonter ces appareils dans d’autres plateformes : par exemple, Home Assistant peut exposer ses appareils Z-Wave à HomeKit via l’intégration HomeKit Controller, ou à Alexa/Google via Nabucasa (ou un Bridge MQTT vers Homey, etc.). Mais on reste dans une logique où un seul système pilote réellement le réseau Z-Wave, les autres n’étant que des interfaces connectées par-dessus.
Avantage de Z-Wave : c’est un protocole éprouvé, avec une portée radio souvent meilleure en intérieur et des communications sécurisées (S2) très fiables pour la sécurité. Inconvénient : c’est sans doute le moins flexible pour le multi-plateforme simultané. Il existe peu ou pas de passerelles ouvertes type « Z-Wave2MQTT » (bien qu’un projet ZWave2MQTT existe, il est plus utilisé pour exposer Z-Wave dans MQTT/HA plutôt que pour partager entre deux hubs concurrents).
En résumé, si votre installation inclut du Z-Wave, prévoyez d’élire un hub principal qui sera le cerveau Z-Wave, et connectez éventuellement les autres plateformes via ce cerveau. Contrairement à Matter ou aux API ouvertes, le Z-Wave lui-même ne vous permettra pas de contrôle parallèle natif. On est dans un écosystème plus fermé, où il faut parfois accepter de ne contrôler un appareil qu’à travers une interface principale (ou avoir des doublons d’appareils pour différents systèmes, ce qu’on cherche justement à éviter).
Tuya (cloud) : une compatibilité multi-plateforme via le cloud, mais attention à la latence
Tuya n’est pas un protocole radio unique, mais une plateforme IoT globale très répandue, englobant des appareils Wi-Fi, Zigbee, Bluetooth, etc., fournis par de nombreux fabricants sous diverses marques. Lorsqu’on parle d’« appareils Tuya », on fait souvent référence aux produits pilotés par l’application Tuya Smart Life et le cloud Tuya.
L’intérêt de Tuya, c’est son approche « prête à l’emploi » avec le cloud : vous pouvez lier votre compte Tuya à plusieurs écosystèmes grand public sans effort. Par exemple, les appareils ajoutés dans l’app Tuya/Smart Life peuvent être synchronisés avec Google Home ou Amazon Alexa en connectant les comptes (skill/action Tuya).
Ainsi, une prise Wi-Fi Tuya pourra être commandée à la voix via Alexa et aussi via l’app Tuya sur votre smartphone. De même, Tuya propose une intégration officielle pour Home Assistant – sous forme d’API cloud – permettant de faire remonter tous vos appareils Tuya dans Home Assistant en lecture/commande. Idem pour Homey : un app Tuya Cloud existe, utilisant l’API Tuya pour contrôler vos objets. Sur le papier, le multi-plateforme est donc assuré : le même appareil peut être vu dans l’app Tuya, dans Home Assistant et sur un Google Nest Hub, par exemple.
La contrepartie de cette approche est que tout transite par le cloud Tuya. Cela entraîne deux limitations principales : la latence et la dépendance à Internet. En effet, lorsque vous allumez une lampe Tuya depuis Home Assistant (officiellement), la commande part de votre serveur local vers les serveurs Tuya, puis redescend à l’appareil – ce va-et-vient peut introduire un délai de l’ordre de 1 à 2 secondes (voire plus en cas de ralentissement) au lieu d’une réaction instantanée. De nombreux utilisateurs constatent ainsi un délai de 10 à 30 secondes dans Home Assistant pour les actions Tuya lorsque le cloud est encombré ou qu’une mise à jour a modifié le comportement.
Par comparaison, la même ampoule commandée via l’app Tuya officielle ou Alexa (qui utilisent aussi le cloud mais de façon optimisée) peut répondre plus vite, ce qui indique parfois un goulot d’étranglement du côté de l’intégration tierce. Le second problème est la dépendance réseau : si votre connexion Internet tombe ou si les serveurs Tuya sont indisponibles, vos appareils ne répondent plus dans Home Assistant ou Homey. Pour de la lumière d’ambiance ce n’est pas dramatique, mais pour une alarme ou un chauffage c’est plus gênant.
Heureusement, la communauté domotique a développé des alternatives locales pour tirer parti du matériel Tuya sanspasser par le cloud. Par exemple, l’extension custom LocalTuya sur Home Assistant permet de contrôler les périphériques Tuya en local sur votre réseau, en récupérant la clé d’appareil et en communiquant directement en LAN avec l’appareil. Résultat : les commandes deviennent instantanées et fonctionnent même hors-ligne.
Il faut un peu de configuration (récupérer les identifiants API via le portail Tuya IoT, etc.), mais c’est une solution précieuse pour rendre vos équipements Tuya multi-plateformes localement. Une autre option plus radicale est de flasher vos modules Tuya (s’ils sont basés sur des puces ESP8266/ESP32) avec un firmware alternatif comme Tasmota ou ESPHome. Cela les détache du cloud Tuya et vous pouvez alors les intégrer localement via MQTT ou APIs ouvertes – au prix de perdre l’usage de l’app Tuya. Un membre du forum Home Assistant rappelle d’ailleurs que « le seul moyen d’éliminer la latence est de flasher en local ».
En résumé, Tuya cloud offre une compatibilité multi-écosystèmes facile, idéale pour débuter (tout marche via des liens de comptes vers Alexa, Google, SmartThings, etc.). Vous trouverez rarement moins cher et plus simple que des prises ou ampoules Wi-Fi Tuya pour peupler votre maison connectée. Toutefois, cette facilité a un coût en performance et en dépendance.
Nos conseils : pour les appareils de faible criticité (lumières d’ambiance, prises secondaires), l’intégration cloud peut suffire. Pour des éléments importants ou qui doivent réagir rapidement (détection, contrôle chauffage), envisagez l’approche LocalTuya ou flash.
À terme, notez que Tuya a annoncé le support de Matter sur ses nouvelles gammes. Cela signifie que certains appareils Tuya à venir pourront être jumelés directement via Matter sur HomeKit, Alexa, etc., sans cloud intermédiaire – une évolution très positive combinant le meilleur des deux mondes. En attendant, la plateforme Tuya reste un acteur multi-plateforme central grâce à son cloud, à manier en connaissance de cause (latence, cloud) ou à détourner en local pour les plus bricoleurs.
Intégrations via API Web : l’ouverture au service de la multi-compatibilité (Hue, Shelly, Sonoff…)
Au-delà des protocoles spécifiques, de nombreux produits propriétaires deviennent multiplateformes grâce à des API ouvertes ou semi-ouvertes. Ici, l’idée est que l’appareil ou son hub expose une interface (souvent une API HTTP locale, parfois un protocole réseau) permettant à plusieurs systèmes de le piloter en parallèle.
Cette catégorie inclut par exemple : Philips Hue, Shelly, Sonoff, et bien d’autres. Chaque cas est un peu différent, mais tous partagent un point commun : ils offrent aux développeurs les moyens d’interfacer l’appareil, ce qui a permis la création d’intégrations pour quasiment toutes les plateformes domotiques.
– Philips Hue (ampoules Zigbee + pont Ethernet) est un excellent exemple. Le pont Hue utilise Zigbee en interne, mais expose sur votre réseau local une API REST standardisée. De plus, Philips a rendu son pont Hue v2 compatible Apple HomeKit dès 2015. Concrètement, cela signifie que vos ampoules Hue peuvent être contrôlées via plusieurs écosystèmes à la fois : l’application Hue d’origine, l’app Maison d’Apple (via HomeKit), les assistants Alexa et Google Home (via la skill Hue ou la détection locale), et des plateformes comme Home Assistant ou Homey via l’API ouverte du pont Hue.
Tout cela, simultanément et sans conflit. Par exemple, si vous allumez une lampe Hue par Siri, Home Assistant le verra immédiatement car il interroge le pont Hue local qui a l’info, et vous pourrez l’éteindre depuis l’interface Home Assistant ensuite – le pont sert de carrefour commun.
Hue illustre à merveille l’avantage d’une API ouverte : tant que le pont est là pour faire le lien, n’importe quel système peut venir lire/écrire l’état des lampes (avec autorisation). On obtient donc une solution multi-plateforme fluide, sans avoir à appairer les ampoules séparément à chaque système (elles ne sont appairées qu’au pont Hue, qui lui est “multi-connected” aux plateformes).
– Shelly (modules relais, capteurs Wi-Fi) adopte une philosophie similaire. Les appareils Shelly se connectent en Wi-Fi à votre réseau local et peuvent être contrôlés directement par des requêtes HTTP ou MQTT. Ils fonctionnent en Cloud optional – c’est-à-dire qu’on peut les utiliser avec le cloud Shelly et l’appli Shelly Cloud ou les piloter entièrement en LAN local.
Mieux, on peut faire les deux en parallèle : par défaut, un module Shelly accepte les commandes de l’appli cloud et écoute sur son API locale. Un utilisateur décrit par exemple que sur les Shelly de 1ère génération, tant qu’on n’active pas le mode MQTT, on peut les contrôler via l’appli et via l’API locale en même temps.
Le résultat ? Vos modules Shelly peuvent être intégrés en même temps sur Home Assistant (découverte automatique intégration Shelly), sur Homey (via l’app Shelly qui utilise l’API locale), et sur Alexa/Google (via la skill Shelly Cloud si désiré). Chaque plateforme y voit un avantage : Home Assistant obtient un contrôle local rapide, Homey aussi, tandis que vous conservez l’accès vocal ou à distance via le cloud Shelly si souhaité.
Cette convergence des canaux est rendue possible parce que Shelly a fait l’effort de documenter son API et de laisser ses appareils ouverts aux requêtes tierces. Pour l’utilisateur, c’est extrêmement motivant : on peut mixer les usages (automatisations locales et contrôle vocal cloud) sans craindre de perdre la main sur l’appareil.
– Sonoff (interrupteurs et prises Wi-Fi à bas coût) était historiquement plus fermé (cloud eWeLink obligatoire), mais a évolué sous la pression de la communauté. Désormais, certains modèles Sonoff offrent un mode DIY ou LAN qui ouvre une API locale. Par exemple, les Sonoff Basic R3, RFR3 et Mini peuvent être passés en DIY mode, permettant de les contrôler via des requêtes HTTP sur le réseau local (ou de les flasher facilement).
Même sans aller jusque-là, des développeurs ont réussi à exploiter un mode LAN caché dans le firmware eWeLink : un composant Home Assistant non officiel a montré qu’il était possible d’obtenir un contrôle local complet d’un Sonoff sous firmware d’origine, sans flash, en activant ce LAN mode. Cela signifie que vos relais Sonoff peuvent, comme les Shelly, être intégrés localement dans Home Assistant ou Homey, tout en restant disponibles dans l’appli eWeLink et Alexa.
Là encore, plusieurs systèmes peuvent piloter le même appareil. À noter que Itead (fabricant de Sonoff) propose également des API cloud pour les développeurs (accès via token), ce qui a permis par exemple une intégration officielle eWeLink dans Home Assistant en mode cloud (similaire à Tuya). Mais l’existence d’un chemin local est un vrai plus pour la réactivité et l’indépendance.
– Autres exemples : les caméras compatibles ONVIF ou RTSP qu’on peut visualiser dans plusieurs applications simultanément, les appareils HTTP API (ex : prises Meross en LAN HTTP + HomeKit), les objets DIY sous ESPHome (intégrables partout via MQTT/HomeKit/Home Assistant), etc. Chaque fois qu’un fabricant fournit une API ou une documentation pour interagir avec son produit, la communauté s’empresse de créer des plugins vers divers hubs. Cela aboutit à un écosystème où l’appareil n’est plus “prisonnier” de son application d’origine mais devient citoyen de votre maison connectée globale.
Avantages des intégrations via API ouverte : elles offrent souvent le meilleur des deux mondes – la fiabilité du local et la souplesse du multiplateforme. Vous pouvez conserver les applications officielles (souvent nécessaires pour les mises à jour firmware par exemple) tout en agrégeant le contrôle dans une interface unifiée de votre choix (Home Assistant, Homey, etc.).
De plus, ces intégrations parallèles sont généralement transparentes pour l’utilisateur : si vous actionnez l’appareil via HomeKit, l’état se mettra à jour dans Home Assistant, et vice versa, car tout interroge la même source (le pont Hue, le module lui-même, etc.).
La limite peut être la complexité initiale : il faut parfois configurer une clé API, autoriser l’accès développeur, ou installer un plugin communautaire. Cependant, pour la plupart des systèmes populaires, les intégrations existent déjà (ex : plugin Hue officiel, intégration Shelly officielle, etc.).
Au final, miser sur des appareils à API ouverte, c’est s’assurer une compatibilité multi-plateforme pérenne. Même si la marque cesse de les supporter, la communauté peut reprendre le flambeau grâce à l’API documentée. C’est donc un choix judicieux et motivant pour qui veut une maison connectée flexible.
Tableau comparatif des compatibilités
Pour récapituler, voici un tableau comparatif des principaux protocoles et de leur compatibilité avec quelques plateformes domotiques phares (Apple HomeKit, Home Assistant, Homey et l’écosystème Tuya).
Ce tableau indique si, et comment, chaque protocole peut être intégré à ces plateformes. Il aide à visualiser rapidement le niveau de multi-compatibilité de chaque solution :
Protocole
Apple HomeKit (iOS)
Home Assistant
Homey (hub Athom)
Plateforme Tuya(Smart Life)
Matter
Oui (prise en charge native Matter)
Oui (intégration Matter officielle)
Oui (Homey Pro supporte Matter)
Oui (passerelles Tuya compatibles Matter)
Zigbee
Partiel (via ponts compatibles HomeKit, ex: Hue)
Oui (via dongle Zigbee, ZHA ou Zigbee2MQTT)
Oui (radio Zigbee intégrée)
Oui (via passerelle Tuya Zigbee)
Z-Wave
Non (pas de support HomeKit natif)
Oui (via contrôleur USB Z-Wave)
Oui (radio Z-Wave intégrée)
Non (Tuya ne supporte pas Z-Wave)
Tuya (cloud)
Non (sauf via Matter ou ponts tiers type Homebridge)
Oui (intégration officielle via cloud Tuya)
Oui (app Tuya Cloud sur Homey)
Oui (natif via app Tuya Smart Life)
API Web (Hue, Shelly, …)
Partiel (Hue: oui via pont v2; autres via plugins)
Oui (intégrations disponibles pour Hue, Shelly, Sonoff…)
Oui (apps dédiées utilisant l’API locale)
Non (pas d’intégration directe dans Tuya)
Légende :Oui = support natif ou direct. Partiel = possible avec conditions (ponts tiers, plugins). Non = pas de compatibilité directe connue. (Hue: oui via pont v2…) indique une note spécifique à un exemple.
Ce tableau montre, par exemple, que Matter obtient un “Oui” partout – reflétant son ambition universelle. Zigbee et Z-Wave requièrent des passerelles pour HomeKit, et sont inexistants côté Tuya (sauf via du hardware Tuya dédié pour Zigbee).
Tuya cloud s’intègre bien à HA/Homey mais pas du tout à HomeKit sans solution intermédiaire. Enfin, les intégrations API Web varient selon les marques (Hue s’en sort très bien avec HomeKit et tous les hubs; Shelly/Sonoff nécessitent Homebridge pour HomeKit mais fonctionnent localement ailleurs).
Conclusion : recommandations pour une maison vraiment multiplateforme
À la lumière de ces comparatifs, quelle stratégie adopter pour une domotique multiplateforme, fiable et performante ? Voici quelques recommandations professionnelles pour guider vos choix, tout en vous motivant à tirer le meilleur de chaque approche :
Miser sur Matter dès que possible : Si vous débutez ou étendez votre installation, les appareils Matter offrent la promesse la plus simple de compatibilité universelle. Ils vous éviteront bien des casse-têtes d’intégration. Bien sûr, vérifiez que vos plateformes sont à jour (iOS 16+, Homey Pro 2023, Home Assistant avec plugin Matter, etc.). Matter est encore jeune, mais son écosystème s’étoffe rapidement – investir dedans, c’est parier sur l’avenir d’une maison interopérable par design.
Un hub principal pour Zigbee/Z-Wave : Si vous possédez déjà de nombreux modules Zigbee ou Z-Wave, la meilleure approche est d’adopter un hub principal ouvert (par ex. Home Assistant, Homey, Jeedom…) qui centralise ces réseaux, puis d’utiliser des passerelles logicielles pour les autres plateformes. Par exemple, Home Assistant peut rendre vos capteurs Zigbee visibles dans HomeKit (et donc Siri), ou vos serrures Z-Wave pilotables via Alexa, sans que ces appareils quittent le giron de HA. Cela vous donne une solution fiable (toute l’intelligence est locale sur le hub principal) tout en offrant la commodité des interfaces vocales ou mobiles de chaque écosystème. C’est un schéma gagnant : un cerveau central et des “satellites” (HomeKit, Alexa, Google) reliés à lui. Vous évitez ainsi les limitations inhérentes au multi-appairage direct de Zigbee/Z-Wave, tout en profitant de chaque plateforme.
Exploiter les API ouvertes : Lorsque c’est possible, choisir des appareils de marques qui jouent le jeu de l’ouverture (Hue, Shelly, etc.) vous facilitera la vie. Ces produits peuvent être un peu plus chers à l’achat, mais ils vous le rendent en flexibilité. Vos ampoules Hue ou vos relais Shelly pourront évoluer avec votre installation : si demain vous passez de Homey à Home Assistant, ou que vous ajoutez HomeKit dans l’équation, vous n’aurez pas à remplacer le matériel – il suffira de brancher la nouvelle intégration à l’API existante. C’est une approche pérenne et rassurante. De plus, la communauté est très active autour de ces APIs : vous trouverez de l’aide, des guides, et de nouvelles idées d’automatisation en explorant ce que d’autres ont fait (par exemple, des scripts combinant Hue et Shelly via Home Assistant pour des scénarios lumineux innovants).
Tuya : idéal pour débuter, mais pensez local : Les produits Tuya/Smart Life sont attractifs pour leur coût et leur simplicité de mise en route multi-plateforme (surtout avec Alexa/Google). N’hésitez pas à en profiter pour des usages simples. Toutefois, gardez en tête leurs limites. Pour un usage professionnel ou intensif, envisagez à moyen terme de localiser le contrôle de vos principaux appareils Tuya – soit via l’intégration LocalTuya sur Home Assistant, soit en optant pour des modèles Matter à l’avenir. De cette façon, vous combinerez l’économie de ces appareils avec une meilleure fiabilité. En d’autres termes, servez-vous du cloud Tuya comme tremplin, mais ne soyez pas dépendant de lui pour des fonctions critiques.
Surveillez les évolutions : La domotique est un secteur en constante innovation. Restez informé des mises à jour majeures – par exemple, l’ajout du support Matter sur votre plateforme préférée, ou de nouveaux hubs multiprotocoles. Un cas concret : l’écosystème HomeKit d’Apple, autrefois très fermé, s’ouvre avec Matter et avec des ponts comme Aqara ou Hue. De même, Amazon et Google intègrent de plus en plus de contrôles locaux (via Thread, Zigbee intégré aux Echo, etc.). Ces changements vont grandement améliorer la fluidité multiplateforme. En suivant l’actualité (blogs, forums), vous pourrez activer de nouvelles compatibilités dès qu’elles sont disponibles et optimiser votre installation existante.
En conclusion, bâtir une maison connectée multiplateforme est tout à fait réalisable en 2025. Cela demande parfois un peu de planification et de technique, mais les protocoles et solutions présentés ici vous donnent les clés pour y parvenir.
Que vous choisissiez un standard unificateur comme Matter, l’approche hub central + ponts logiciels, ou des appareils à API ouvertes, vous avez désormais une vision claire des avantages et limites de chaque option. Adoptez une stratégie adaptée à vos besoins (fiabilité, budget, facilité) – par exemple combiner Matter pour les nouveaux achats et Zigbee/Z-Wave pour l’existant autour d’un Home Assistant – et vous obtiendrez une installation évolutive, flexible et résiliente.
Le mot de la fin se veut positif 😉 , la domotique multi-plateforme n’est plus réservée aux experts. Avec les bons protocoles et un peu de mise en place, vous pouvez profiter du meilleur de chaque écosystème sans vous enfermer dans un silo.
La compatibilité entre Apple, Google, Amazon, et les hubs DIY s’améliore de jour en jour, et vous êtes aux premières loges de cette révolution de l’interopérabilité. Alors n’hésitez pas à expérimenter, à combiner ces technologies – votre maison intelligente vous remerciera par son confort et sa polyvalence !
Dans le cadre de ma production d’électricité solaire, j’utilise des batteries Zendure pour stocker le surplus d’énergie. Pour identifier précisément ce surplus et optimiser mes consommations, j’ai fait installer un module Shelly Pro 3EM dans mon tableau électrique. Cette installation a été réalisée par un professionnel qualifié.
Shelly Pro 3EM : un module prévu pour le triphasé, utilisable en monophasé
Le Shelly Pro 3EM est fourni avec trois pinces ampèremétriques, initialement destinées à surveiller les trois phases d’une installation électrique triphasée. Toutefois, comme de nombreux foyers français, ma maison est alimentée en monophasé. Une seule pince est donc suffisante pour mesurer la consommation ou la production globale.
Suivre la recharge d’une voiture électrique
Dans mon cas, j’ai décidé d’utiliser une seconde pince pour surveiller un usage bien particulier : la recharge de ma voiture électrique via ma Wallbox. En plaçant cette pince sur le câble d’alimentation de la borne, je peux ainsi isoler cette consommation spécifique.
Cependant, le Shelly Pro 3EM additionne par défaut les mesures de toutes les pinces actives. Cela pose un problème, car la somme des consommations de la maison et de la voiture ne reflète pas la réalité souhaitée, surtout lorsque l’on cherche à suivre séparément les usages.
L’importance de l’inversion de phase
Pour corriger cette incohérence, deux options s’offrent à vous :
Solution physique : Il suffit d’inverser le sens de la pince ampèremétrique sur le câble de la Wallbox. Cela inversera la polarité du courant mesuré, transformant la consommation en valeur négative.
Solution logicielle (celle que j’ai choisie) : Accédez à l’interface de configuration du Shelly Pro 3EM, sélectionnez la pince B (celle liée à la Wallbox) et activez l’option indiquant que la valeur mesurée doit être considérée comme négative.
Quel est l’objectif de cette configuration ?
L’objectif est simple : obtenir une lecture fiable et distincte de la consommation globale de la maison via la pince A, tout en isolant la consommation de la voiture via la pince B. Ainsi, je peux suivre finement les différents postes de consommation, identifier les pics de charge, et mieux ajuster l’usage de mes batteries.
Intégration dans Home Assistant et Homey Pro
Le Shelly Pro 3EM est compatible avec la plupart des solutions domotiques du marché. Je l’ai donc intégré à la fois dans Home Assistant et dans Homey Pro. Dans Home Assistant, voila ce que cela donne dans le Tableau Energie de Homme Assistant :
Sur Homey Pro, le module Shelly reste pleinement fonctionnel. Il affiche la consommation totale de la Phase A et, lorsque ma voiture est en charge, la Phase B s’affiche en valeur négative. Grâce à la nouvelle interface « Energy », la plateforme distingue clairement la consommation générale de la maison de celle liée à la recharge du véhicule, offrant ainsi une visualisation optimale et précise de mes usages.
Visualisation de la consommation avec Homey Pro :
L’image ci-dessus montre l’interface « Energy » de Homey Pro, qui centralise et illustre de façon graphique les données fournies par le Shelly Pro 3EM. On y observe clairement l’énergie importée (17,5 kWh), l’énergie exportée (11,4 kWh), et la consommation totale nette (6,1 kWh).
Ce niveau de détail permet d’identifier facilement les pics de consommation à des moments précis de la journée, comme le montre la courbe inférieure. Lors de la recharge du véhicule électrique, la pince B affiche une valeur négative, ce qui permet de visualiser distinctement cette consommation sur le graphique.
En intégrant ces données dans Homey, il est possible de créer des automatisations pertinentes : déclenchement de la recharge uniquement en cas de surplus solaire, coupure automatique si le seuil de consommation globale est dépassé, etc. Mais tout ca vous pouvez aussi le faire dans Home Assistant 😉
Conclusion
Le Shelly Pro 3EM est un outil très puissant pour le suivi de l’énergie, même en monophasé. En combinant ses capacités avec une bonne configuration — et parfois quelques ajustements simples comme l’inversion de phase —, il devient un véritable allié pour tout foyer à la recherche d’une gestion énergétique précise et efficace.
Le Homey Pro d’Athom et le hub Home Assistant Green de Nabu Casa sont deux solutions domotiques populaires, mais qui adoptent des approches très différentes en matière de connectivité. Homey Pro est un hub tout-en-un intégrant de nombreux protocoles radio en natif, tandis que Home Assistant Green se présente comme une passerelle abordable et évolutive, nécessitant l’ajout de modules externes pour communiquer sur certaines fréquences.
L’objectif de ce billet est de comparer les connectivités domotiques supportées par ces deux plateformes, en particulier Zigbee, Z-Wave, Bluetooth, Matter, Wi-Fi et RF 433 MHz, afin d’éclairer un public curieux en domotique sur leurs fonctionnements et usages.
Attention, il ne faut pas négliger la communauté qui est bien plus importante sur Home Assistant que Homey ! Ni l’aspect language, là ou Home Assistant est 100%,en français, il vous arrivera de croiser de l’anglais sur Homey qui est d’origine hollandaise.
Home Assistant Green se présente sous la forme d’un petit boîtier transparent et épuré (illustration ci-dessus), qui embarque uniquement la connectivité réseau de base (Ethernet, éventuellement Wi-Fi via le routeur). Il détecte et intègre nativement les appareils connectés via le réseau IP (Ethernet/Wi-Fi), mais ne dispose pas en interne de puces Zigbee, Z-Wave, Bluetooth ou Thread.
L’intérêt de Home Assistant Green réside dans sa flexibilité : on peut lui ajouter des dongles USB pour quasiment tout protocole manquant. Par exemple, on branchera la clé Home Assistant Connect ZBT-1 pour ajouter la radio Zigbee (et Thread) au hub, et d’autres adaptateurs USB tiers pour du Z-Wave ou du Bluetooth. Cette approche modulable permet de choisir ses composants (ex. un dongle Zigbee long-portée ou un stick Z-Wave européen ou US selon le besoin), au prix d’une installation plus complexe.
De son côté, le Homey Pro (édition 2023) est pensé comme une solution complète prête à l’emploi. Le hub intègre en interne huit technologies radio couvrant l’essentiel des protocoles domotiques : le Wi-Fi bi-bande, le Zigbee (norme 3.0), le Z-Wave Plus (S2, 700 series), le Bluetooth Low Energy 5, l’infrarouge, le RF 433 MHz, ainsi que les nouvelles compatibilités Matter et Thread. Autrement dit, Homey Pro dispose dès sa sortie de boîte de tous les émetteurs-récepteurs nécessaires pour communiquer localement avec la plupart des objets connectés du marché, sans dongle additionnel.
Cela en fait un système très polyvalent et immédiat, capable de servir de pont entre des périphériques hétérogènes dès l’installation. Nous allons détailler chaque protocole ci-dessous – son fonctionnement général, les usages typiques, ainsi que la prise en charge native ou via extension par Homey Pro et Home Assistant Green – puis résumer en tableau comparatif.
Zigbee
Le Zigbee est un protocole de communication sans fil largement utilisé en domotique, fonctionnant sur la bande de fréquences 2,4 GHz. Il est spécialement conçu pour les objets connectés à faible consommation d’énergie (capteurs sur pile, ampoules, prises, etc.) et s’organise en réseau maillé (mesh) : chaque appareil alimenté secteur peut relayer les signaux des autres, améliorant ainsi la portée et la fiabilité du réseau.
Un réseau Zigbee peut accueillir un très grand nombre d’appareils, avec des temps de réponse rapides. En contrepartie, Zigbee partage la bande 2,4 GHz avec le Wi-Fi et le Bluetooth, ce qui peut créer des interférences, et sa portée directe est d’environ 10–15 m en intérieur (extensible via le maillage).
Ce protocole est ouvert et adopté par de nombreux fabricants : on le retrouve par exemple dans les ampoules Philips Hue (pont Hue), les produits IKEA TRÅDFRI, les capteurs Xiaomi Aqara, les modules Sonoff Zigbee, etc., couvrant un large éventail de cas d’usage (éclairage, capteurs de mouvement/température, serrures, thermostats…).
Homey Pro : La Homey Pro intègre une radio Zigbee 3.0 en natif. Le hub peut donc appairer directement des dispositifs Zigbee sur son propre réseau mesh, jouant le rôle de coordinateur (contrôleur) Zigbee. En pratique, il suffit d’utiliser l’app Homey pour inclure l’appareil (en le mettant en mode appairage). Une fois inclus, l’équipement Zigbee pourra être contrôlé ou déclenché via les automatisations Homey (Flows).
Un avantage du Zigbee sur Homey est la compatibilité multi-marques : par exemple, on pourra connecter à Homey Pro un détecteur d’ouverture Aqara pour déclencher une ampoule Hue ou une prise Osram sans passer par leurs ponts propriétaires, le tout via le réseau Zigbee unifié du Homey. Bien sûr, la portée et la fiabilité dépendent de la qualité du maillage Zigbee au domicile ; il est recommandé d’avoir quelques modules sur secteur (ampoules, prises connectées) faisant office de routeurs Zigbee pour étendre le signal. Homey limite officiellement le réseau Zigbee à environ 30–40 appareils directs par hub pour maintenir des performances optimales, ce qui est généralement suffisant pour un usage résidentiel standard.
Home Assistant Green : Le boîtier Home Assistant Green ne possède pas de puce Zigbee intégrée. Toutefois, il est possible d’ajouter cette fonctionnalité très simplement en branchant un dongle radio compatible. Nabu Casa propose pour cela son adaptateur officiel “Home Assistant Connect ZBT-1”, une clé USB qui embarque un émetteur-récepteur Zigbee (et Thread) performant. Une fois cette clé branchée et configurée, Home Assistant peut utiliser nativement Zigbee via l’intégration ZHA (Zigbee Home Automation) ou des solutions comme Zigbee2MQTT. Il existe aussi de nombreux dongles tiers pris en charge – par exemple la clé Sonoff Zigbee 3.0 USB (chipset TI CC2652P) ou les clés ConBee II et SkyConnect – qui permettent d’accéder à un réseau Zigbee depuis Home Assistant. Concrètement, avec un dongle approprié, Home Assistant Green pourra lui aussi faire office de coordinateur Zigbee et gérer des réseaux maillés d’ampoules, de capteurs, etc., comparables à ceux du Homey.
Un cas d’usage concret : en branchant une clé Zigbee, on pourra intégrer dans Home Assistant des capteurs de température Xiaomi Aqara et des ampoules connectées IKEA, puis créer des automatisations locales (par exemple, allumer l’ampoule du couloir si la température d’une pièce descend sous un seuil et qu’il fait nuit). La seule différence, c’est l’ajout initial du dongle et l’installation de l’intégration correspondante, mais une fois en place, l’expérience utilisateur est très similaire à celle d’un hub Zigbee natif.
Z-Wave
Z-Wave est un autre protocole radio spécialement conçu pour la domotique. Contrairement à Zigbee, il fonctionne sur une bande de fréquences plus basse (par exemple 868 MHz en Europe) ce qui lui confère moins d’interférences avec le Wi-Fi/Bluetooth et une portée supérieure, typiquement jusqu’à ~30 m en intérieur. Z-Wave est un standard propriétaire géré autrefois par Sigma Designs (maintenant par la Silicon Labs et l’alliance Z-Wave) : les appareils doivent être certifiés et intègrent un identifiant de fabricant. Tout comme Zigbee, Z-Wave crée un réseau maillé auto-routant où chaque module alimenté secteur (prises, modules volets, etc.) relaye les messages pour couvrir toute la maison.
Toutefois, le réseau Z-Wave supporte un nombre d’appareils plus restreint (232 nœuds par contrôleur généralement) et chaque appareil n’accepte qu’un seul contrôleur principal. Z-Wave est réputé pour sa fiabilité et ses communications bidirectionnelles sécurisées (accusé de réception, chiffrement S2, etc.), ce qui le rend populaire pour les équipements de sécurité(détecteurs d’inondation, serrures, alarmes) et de confort (thermostats, vannes thermostatiques, contrôles de volets roulants…). Des marques européennes comme Fibaro, Aeotec, Qubino, Danfoss, NodOn ont largement adopté Z-Wave pour leurs modules encastrables, détecteurs ou commandes murales.
Homey Pro : La Homey Pro inclut une puce Z-Wave Plus (700 series) en natif, avec antenne optimisée. Cela lui permet de communiquer directement avec tout appareil Z-Wave après inclusion. Sur Homey, l’ajout d’un dispositif Z-Wave se fait via l’app en choisissant le type d’appareil ou la marque (parfois via des apps Homey spécifiques pour profiter de fonctionnalités avancées). Une fois inclus, l’appareil Z-Wave apparaît dans Homey et peut être contrôlé ou utilisé dans des scénarios (Flows).
Exemple d’usage : on pourra associer une serrure connectée Z-Wave Danalock ou un module d’éclairage Fibaro à Homey Pro et les intégrer dans des automatisations multi-protocoles (comme éteindre toutes les lumières Z-Wave et Zigbee et fermer la serrure Z-Wave lors d’un départ, via une scène unique). Grâce à sa radio intégrée, Homey Pro gère le maillage Z-Wave automatiquement (chaque module secteur étendra la portée pour les modules sur pile plus éloignés). On notera que Homey Pro (2023) dispose même de trois antennes Z-Wave internes régionnelles et sélectionne automatiquement celle correspondant à la zone (EU/US/etc.), ce qui assure une compatibilité globale tout en respectant la réglementation locale. La prise en charge Z-Wave est donc native et transparente pour l’utilisateur sur Homey.
Home Assistant Green : Par défaut, Home Assistant Green ne dispose pas de la radio Z-Wave. Pour ajouter cette connectivité, il faut brancher un contrôleur Z-Wave USB. De nombreuses options existent sur le marché : par exemple la clé Aeotec Z-Stick Gen5/Gen7, le dongle Zooz S2 ou encore des passerelles combinées Zigbee+Z-Wave. Une fois le stick Z-Wave branché, Home Assistant peut gérer un réseau Z-Wave via l’intégration Z-Wave JS (le serveur Z-Wave intégré depuis 2021). L’utilisateur pourra inclure des appareils Z-Wave en mode sécurisé ou non, et les contrôler depuis l’interface Home Assistant, de manière comparable à Homey.
Exemple d’usage concret : avec un dongle Aeotec Z-Stick, on peut appairer dans Home Assistant Green un détecteur de fumée Z-Wave Fibaro et une sirène d’alarme Z-Wave, puis créer une automatisation locale qui déclenche la sirène lorsque le détecteur s’alarme. De même, on pourrait gérer des micromodules d’éclairage Qubino ou des têtes thermostatiques Spirit en Z-Wave depuis Home Assistant.
Le principal est d’ajouter le bon adaptateur : Home Assistant Green est compatible avec la plupart des dongles Z-Wave du marché (il suffit de vérifier la compatibilité dans la documentation HA ou la communauté). À noter que la communauté Home Assistant propose aussi des kits tout-en-un (par ex. des boîtiers type Home Assistant Yellow ou des dongles multiprotocoles comme le Zooz 700) permettant d’avoir Zigbee+Z-Wave sur une seule clé. En résumé, bien qu’il faille un accessoire en plus, Home Assistant Green peut tout à fait égaler Homey Pro sur la gestion d’un réseau Z-Wave, avec la même logique de maillage et de portée étendue.
Bluetooth
Le Bluetooth est une technologie de communication sans fil courte portée (quelques mètres à quelques dizaines de mètres maximum) opérant elle aussi dans la bande des 2,4 GHz. Bluetooth Low Energy (BLE), introduit avec Bluetooth 4.0, est particulièrement pertinent pour les objets connectés car il a été conçu pour minimiser la consommation d’énergie. Contrairement au Bluetooth “classique” (utilisé pour l’audio, les casques, etc., qui maintient une connexion continue), le BLE échange des petites quantités de données de façon intermittente et peut fonctionner sur pile/batterie pendant des mois ou années.
En domotique, le Bluetooth est de plus en plus présent pour des capteurs ou accessoires sans passerelle : par exemple des capteurs de température/humidité Bluetooth (Xiaomi Mijia, Govee…), des balances connectées, des traqueurs de présence (beacons), ou même certaines serrures intelligentes qui s’ouvrent via le Bluetooth du smartphone. L’avantage est que beaucoup de smartphones, PC ou hubs disposent du Bluetooth, évitant un hub propriétaire ; toutefois la portée est limitée et il n’y a pas de maillage comme Zigbee/Z-Wave (sauf cas du Bluetooth Mesh spécifique). Il peut donc nécessiter un relais (comme un vieux smartphone, ou un appareil dédié) si on veut couvrir toute la maison en BLE.
Homey Pro : Le Homey Pro embarque une puce Bluetooth 5.0 Low Energy intégrée. Cela permet théoriquement de scanner, se connecter et communiquer avec des périphériques Bluetooth BLE à proximité du hub. En pratique, la prise en charge de Bluetooth sur Homey dépend des apps Homey disponibles pour les appareils. Par exemple, il existe des apps communautaires Homey pour intégrer les capteurs Xiaomi Mi Flora (capteurs de plantes en BLE), les Nut et iBeaconpour la détection de présence, ou encore pour piloter certaines ampoules Bluetooth.
Cependant, Bluetooth ayant une portée réduite, il faut que les objets soient relativement proches de la Homey (quelques mètres, une pièce à l’autre maximum dans la plupart des cas). Homey n’offre pas (à ce jour) de fonctionnalité de répéteur BLE dédiée, donc la couverture ne sera pas aussi large qu’avec Zigbee/Z-Wave. Un usage typique sur Homey Pro pourrait être par exemple la détection du smartphone de l’utilisateur en Bluetooth (lorsqu’il rentre à la maison) pour déclencher une scène, ou la récupération périodique de la température d’un capteur Govee Bluetooth dans une cave. Ces fonctionnalités restent un peu moins répandues sur Homey comparé aux autres protocoles, mais l’essentiel est que le matériel Bluetooth est présent en natif – c’est donc un plus par rapport à Home Assistant Green où il faut l’ajouter.
Home Assistant Green : Le boîtier Home Assistant Green ne comporte pas de module Bluetooth actif par défaut (certains chipsets internes pourraient en avoir, mais le firmware HA Green ne l’expose pas, privilégiant la stabilité du réseau filaire). Néanmoins, Home Assistant dans son ensemble supporte très bien le BLE via différentes méthodes. La plus simple est de brancher un dongle USB Bluetooth (par exemple un adaptateur USB Bluetooth 4.0 basique, reconnu nativement par Linux).
Avec cela, Home Assistant Green peut utiliser l’intégration Bluetooth pour scanner et suivre des appareils BLE proches. Par exemple, on pourra capter les signaux de balises iBeacon pour la présence, récupérer les mesures de thermomètres Xiaomi BLE, ou contrôler un ventilateur Dyson en Bluetooth. L’autre méthode, si le hub n’est pas à portée des appareils Bluetooth distants, est d’utiliser des proxy Bluetooth pris en charge par Home Assistant : typiquement, un ESP32 flashé avec ESPHome peut agir comme antenne BLE déportée sur le réseau Wi-Fi, remontant les informations à Home Assistant. Cette approche est appréciée pour couvrir de plus grandes surfaces en Bluetooth sans contrainte de portée du hub principal.
En résumé, bien qu’Home Assistant Green n’ait pas le Bluetooth en interne, il est tout à fait possible d’ajouter cette brique radio avec un adaptateur. Un cas d’usage concret : en branchant une clé USB Bluetooth et en plaçant un petit ESP32 dans son garage, un utilisateur pourrait suivre la température d’un capteur d’ambiance Bluetooth Xiaomi, la présence d’une balise BLE accrochée à son trousseau de clés, et ouvrir sa serrure Nuki dès qu’il s’en approche, le tout piloté par Home Assistant. Cela demande certes un peu de configuration, mais s’intègre ensuite de manière transparente dans les automatismes.
Matter
Matter est le nouveau venu dans l’univers de la maison connectée. Il ne s’agit pas d’un protocole radio distinct, mais d’un standard de connectivité unifié au niveau application, créé par la Connectivity Standards Alliance (ex-Zigbee Alliance) avec de grands acteurs (Google, Apple, Amazon, Samsung…). Matter vise à assurer l’interopérabilité entre objets domotiques de marques différentes, en s’appuyant sur des technologies réseaux éprouvées (IP, Wi-Fi, Thread).
En pratique, un appareil certifié Matter pourra être reconnu et contrôlé localement par n’importe quel hub ou assistantcompatible Matter, sans passerelle propriétaire et sans cloud. Matter fonctionne soit sur Wi-Fi/Ethernet (pour les appareils secteur à haut débit, caméras, enceintes…), soit sur Thread (réseau maillé 2,4 GHz dérivé de Zigbee, pour les capteurs sur pile et objets à bas débit). Un contrôleur Matter (comme un hub) peut communiquer avec l’appareil sur l’un ou l’autre moyen, en utilisant une couche commune et sécurisée.
-> Par exemple, une prise connectée Matter ou une ampoule Matter peut alternativement se connecter en Wi-Fi ou en Thread selon sa conception, et le contrôleur abstrait ces détails. L’arrivée de Matter en 2023-2024 est souvent vue comme une révolution pour simplifier les installations : fini les skills cloud spécifiques ou les protocoles incompatibles : tout parlant “Matter” peut théoriquement s’intégrer ensemble très facilement.
Homey Pro : Homey Pro (2023) a été annoncé compatible Matter et Thread dès son lancement, avec des mises à jour successives pour activer pleinement ces fonctions. Il peut agir comme contrôleur Matter sur le réseau local (inscription des appareils Matter, interactions sécurisées) et depuis début 2024, il fait également office de routeur de bordure Thread (Thread Border Router) en interne. Concrètement, Homey Pro peut directement rejoindre un réseau Thread ou en créer un et y connecter des appareils Matter sur Thread, sans nécessiter d’autre passerelle.
Auparavant, pendant la période transitoire, il fallait un routeur Thread externe (comme un Nest Hub ou un Apple TV) pour joindre des périphériques Thread, mais une update a levé ce besoin, rendant Homey pleinement autonome pour Matter-over-Thread. En plus, Homey gère aussi les appareils Matter sur Wi-Fi/Ethernet via le protocole IP, tout cela localement. En pratique, ajouter un dispositif Matter sur Homey se fait via l’app Homey en scannant son code Matter (code QR ou numérique).
-> Par exemple, on pourra intégrer une prise connectée Meross Matter (Wi-Fi) ou une ampoule Nanoleaf Matter (Thread) directement dans Homey. Une fois intégrée, l’appareil apparaît comme un périphérique Homey normal et peut être inclus dans des Flows aux côtés d’appareils Zigbee, Z-Wave, etc. L’intérêt est qu’on bénéficie de l’écosystème Matter (interopérabilité) tout en conservant les autres protocoles sur Homey. Un cas d’usage parlant : une serrure connectée Aqara compatible Matter pourra être déverrouillée par Homey Pro via Matter, puis Homey déclenchera en parallèle l’extinction de lumières Zigbee et l’enregistrement d’une caméra Wi-Fi – le tout orchestré ensemble. Homey Pro sert ainsi de pont universel Matter et non-Matter. Il faut noter que Matter est encore jeune et en évolution : Homey Pro propose ces fonctionnalités de manière locale, et pourra évoluer au fil des mises à jour du standard.
Home Assistant Green : Home Assistant a été dès le début un fervent supporter de Matter. Sur le plan logiciel, Home Assistant (core) intègre un contrôleur Matter (qui n’est plus marqué beta en 2025) qui permet d’inclure et piloter des appareils Matter depuis l’interface Home Assistant.
Donc, même sur Home Assistant Green (qui tourne Home Assistant OS), on peut tout de suite ajouter des devices Matter Wi-Fi/Ethernet : par exemple, un interrupteur connecté Eve Matter (Wi-Fi) ou une prise TP-Link Matter sera détectable et utilisable via l’intégration Matter, car le hub est sur le même réseau IP local. La question des appareils Matter sur Thread est un peu plus complexe, car il faut un réseau Threadopérationnel. Étant donné que Home Assistant Green n’a pas de radio Thread en standard, deux solutions : soit ajouter la clé SkyConnect (ZBT-1) qui fournira la radio Thread nécessaire (en plus du Zigbee) – le support logiciel de Thread via SkyConnect est en cours de finalisation, mais progresse rapidement – soit s’appuyer sur un routeur de bordure Thread externe déjà présent sur le réseau.
En effet, Home Assistant a la particularité de pouvoir utiliser indirectement les routeurs Thread fournis par d’autres écosystèmes (par ex. un Nest Hub ou Apple HomePod déjà installés sur le réseau). Ainsi, sans dongle supplémentaire, si l’utilisateur possède un appareil comme une Apple TV ou un Nest Wifi qui fait office de Border Router, Home Assistant Green pourra s’y appuyer pour joindre des objets Thread.
Cependant, à terme il est recommandé de doter Home Assistant Green de sa propre clé Thread pour une indépendance totale. Prenons un exemple d’usage Matter avec HA Green : vous achetez un kit de capteurs de porte Aqara compatibles Matter-over-Thread. Pour les intégrer, vous branchez le dongle SkyConnect (ou un équivalent) sur HA Green, vous ajoutez l’intégration Matter, puis vous scannez le code Matter du capteur via l’interface Home Assistant.
Le capteur rejoint alors le réseau Thread de la clé et apparaît dans Home Assistant, prêt à l’emploi. Vous pouvez alors l’utiliser pour déclencher des automatismes (par ex. si la porte s’ouvre, et qu’il fait nuit, allumer une lumière Wi-Fi via Home Assistant). Tout cela sans passerelle propriétaire Aqara – le standard Matter joue le rôle de langage commun. En somme, Home Assistant Green est compatible Matter sur le principe, mais nécessite un petit effort (dongle ou routeur externe) pour les appareils Thread. Une fois configuré, le hub offre des possibilités similaires à Homey Pro pour combiner du Matter et du non-Matter.
Il faut garder en tête que Matter est encore émergent : Home Assistant, étant communautaire, réagit vite aux évolutions, mais il peut subsister quelques limitations à l’heure actuelle (appairage parfois capricieux, support incomplet de certaines fonctionnalités avancées, etc. – à l’instar de Homey d’ailleurs, Matter étant jeune pour tout le monde).
Wi-Fi
Le Wi-Fi n’est plus à présenter : c’est le standard de réseau sans fil (principalement 2,4 GHz et 5 GHz, norme IEEE 802.11) qui relie nos appareils à Internet. En domotique, de nombreux objets connectés grand public utilisent directement le Wi-Fi pour communiquer, soit localement sur le réseau, soit via le cloud du fabricant.
L’avantage du Wi-Fi est qu’il est déjà déployé dans la plupart des foyers (via la box ou un routeur) et qu’il offre un débit élevé. Ainsi, des appareils nécessitant de la bande passante ou une connexion directe Internet en profitent : caméras de surveillance Wi-Fi HD, sonnettes connectées vidéo, assistants vocaux, prises et ampoules Wi-Fi (TP-Link Kasa, Shelly, Meross…), climatiseurs ou robots aspirateurs connectés, etc.
L’inconvénient est la consommation énergétique : le Wi-Fi sollicite beaucoup plus la batterie, ce pourquoi quasiment tous les capteurs sur pile lui préfèrent Zigbee, Z-Wave ou BLE. Néanmoins, pour les appareils sur secteur, le Wi-Fi assure une connexion robuste et il est devenu un protocole domotique à part entière grâce aux intégrations logicielles.
Homey Pro : Homey Pro se connecte lui-même au réseau soit en Wi-Fi (il intègre le Wi-Fi double-bande) soit via un adaptateur Ethernet USB-C optionnel. Dans tous les cas, il peut contrôler les objets Wi-Fi du réseau local, généralement via leurs API locales ou cloud. Homey dispose d’une multitude d’apps pour intégrer des appareils Wi-Fi : par exemple l’app Shelly permet d’ajouter des modules Shelly (qui communiquent en Wi-Fi local), l’app Tuya Cloud ou Smart Life gère les périphériques Wi-Fi Tuya via le cloud, l’app TP-Link Kasa intègre les ampoules/prises TP-Link, etc.
Le fonctionnement est différent des autres protocoles radio : Homey n’a pas besoin d’une radio spéciale (le Wi-Fi de la box suffit), mais il lui faut la compatibilité logicielle. Une fois l’intégration effectuée (souvent en renseignant l’IP locale de l’appareil ou les identifiants cloud), on peut piloter l’appareil depuis Homey comme n’importe quel dispositif. Cas d’usage concret : on peut associer une caméra IP Wi-Fi à Homey (si une app compatible existe, ex. caméra Reolink), de manière à recevoir des notifications ou à déclencher un enregistrement lors d’un événement; ou encore allumer une prise connectée Wi-Fi lorsque le capteur Zigbee détecte un mouvement.
Homey Pro jouera alors le rôle de chef d’orchestre via le réseau local. Le fait d’avoir le Wi-Fi intégré simplifie la configuration initiale, et Homey profite du cloud Homey pour certains services (accès distant sécurisé, etc.), mais la majorité des automatismes Wi-Fi peuvent être locaux (selon l’app).
Home Assistant Green : Le hub Home Assistant Green est pensé pour être branché en Ethernet au routeur (il est fourni avec un câble réseau). Il ne comporte pas de module Wi-Fi interne actif, car la philosophie est de privilégier une connexion filaire stable pour le contrôleur domotique. Cependant, cela n’empêche absolument pas d’intégrer des appareils Wi-Fi dans Home Assistant : tant que Home Assistant (sur Ethernet) est sur le même réseau local que les objets (sur Wi-Fi), ils pourront communiquer.
En pratique, l’ajout d’un appareil Wi-Fi dans Home Assistant se fait via les intégrations correspondantes, très riches dans HA. Par exemple, on utilisera l’intégration Shelly pour découvrir automatiquement tous les modules Shelly du réseau, l’intégration Tuya pour lier son compte Tuya Smart et piloter les objets cloud, l’intégration MQTT pour des appareils DIY sur Wi-Fi, etc. Home Assistant excelle dans ce domaine grâce à sa communauté : pratiquement chaque marque ou API d’objet connecté a son plugin/integration HA.
Ainsi, Home Assistant Green pourra contrôler tout appareil Wi-Fi (ou Ethernet) dès lors que l’intégration logicielle existe – ce qui est presque toujours le cas pour les grandes marques. Exemple d’usage : on peut intégrer son aspirateur robot Xiaomi Wi-Fi, son ampoule connectée LIFX (Wi-Fi) et son thermostat Netatmo (Wi-Fi) dans Home Assistant, afin de créer une automatisation du type “mettre le chauffage en éco et envoyer l’aspirateur quand je quitte la maison”.
Le tout fonctionne en local ou via les API cloud des fabricants. Si vraiment on souhaite connecter Home Assistant Green en Wi-Fi faute de pouvoir le câbler, c’est possible en ajoutant un dongle Wi-Fi USB reconnu par Home Assistant OS, mais ce n’est pas recommandé pour un usage fiable. En somme, sur la partie Wi-Fi, aucune différence fondamentale entre Homey Pro et HA Green : les deux utilisent le réseau IP pour joindre les appareils et offrent des intégrations logicielles. Homey a un processus peut-être plus guidé via ses apps, tandis que Home Assistant demande parfois un peu plus de configuration, mais offre une compatibilité très vaste. Notons enfin que Matter sur Wi-Fi (vu plus haut) s’inscrit aussi ici : il facilite l’ajout de certains objets Wi-Fi de manière standardisée, ce qui profite autant à Homey qu’à Home Assistant.
RF 433 MHz
La bande de 433 MHz est utilisée en domotique pour de nombreux accessoires sans fil basiques, généralement à très bas coût, tels que les télécommandes et prises radio, les capteurs météo, les carillons, etc. Ce n’est pas un protocole unique, mais une fréquence radio libre (ISM) sur laquelle transitent des signaux souvent non sécurisés et unidirectionnels. Par exemple, une télécommande 433 MHz envoie un code fixe lorsqu’on appuie sur un bouton pour allumer une prise ; la prise reçoit le code et s’active, sans accusé de réception ni cryptage. Chaque fabricant peut avoir son codage propriétaire (EV1527, PT2262, Keeloq…), d’où la nécessité d’avoir un émetteur compatible ou un apprentissage de code.
L’avantage du 433 MHz est la simplicité (modules très peu chers) et une portée relativement longue en champ libre (parfois 20–30 m). On le retrouve dans les kits de prises télécommandées de bricolage (Chacon DIO, Otio, Blyss…), les détecteurs d’ouverture/sirènes bon marché, les stations météo grand public (Capteur extérieur sans fil), ou encore les motorisations de volet/bannes comme Somfy RTS (protocole Somfy unidirectionnel à 433,42 MHz).
Beaucoup de maisons ont ainsi quelques appareils 433 MHz sans même le savoir (par exemple un thermomètre extérieur sans fil). Intégrer ces dispositifs dans un système domotique moderne est un défi car ils n’offrent pas de communication standardisée ni de retour d’état.
Homey Pro : L’une des forces historiques de Homey est d’embarquer un émetteur/récepteur 433 MHz intégré. Cela signifie que Homey Pro peut émettre des codes RF 433 pour contrôler des prises ou appareils, et dans certains cas recevoir les signaux de capteurs 433. Athom a prévu le support de plusieurs protocoles 433 MHz communs via des appsspécifiques sur Homey (par exemple l’app “KlikAanKlikUit” pour les périphériques néerlandais 433 MHz, l’app Somfy RTS pour volets Somfy, etc.).
En Europe, Homey prend en charge out-of-the-box les prises Chacon/DIO, les capteurs Oregon Scientific, les sonnettes Byron, etc., grâce à sa base de données de codes et à l’apprentissage. Il convient de chercher l’app Homey correspondant à son équipement 433 MHz. Exemple d’usage concret : on peut appairer une prise télécommandée 433 MHz (type Chacon) en la mettant en mode apprentissage puis en envoyant un code depuis Homey (via l’app adéquate) – Homey devient alors la télécommande virtuelle et pourra allumer/éteindre la prise via des Flows.
De même, Homey peut écouter les messages d’un capteur d’ouverture 433 MHz et déclencher une alerte dans l’app Homey. Cela requiert toutefois que le protocole exact du capteur soit supporté et que la portée soit suffisante. La limite du 433 MHz est qu’il n’y a pas de retour d’état, donc Homey envoie un ordre mais ne sait pas si la prise l’a bien reçu (d’où l’importance de positionner Homey à portée et de peut-être répéter l’envoi). Grâce à cette compatibilité native, Homey Pro offre une intégration “pont” entre ces vieux appareils 433 un peu solitaires et le reste de la maison connectée. Par exemple, on peut inclure une prise 433 MHz bon marché dans une scène aux côtés d’ampoules Zigbee et de prises Wi-Fi – ce qui évite d’avoir différentes télécommandes physiques.
Home Assistant Green : De base, Home Assistant Green n’a pas de module 433 MHz. Mais là encore, l’écosystème Home Assistant offre des solutions. La plus directe est d’utiliser un récepteur/émetteur 433 MHz externe. Il existe sur le marché des dongles USB multi-fréquences comme le RFXCOM RFXtrx433XL, très populaire dans la communauté, qui sait décoder et émettre une multitude de protocoles 433 MHz (parmi plus de 50 fabricants).
En le branchant sur HA Green et en ajoutant l’intégration RFXCOM, on retrouve une fonctionnalité proche de Homey : HA pourra alors recevoir les données d’un capteur 433 et envoyer des ordres vers une prise 433 MHz. Une autre approche DIY consiste à utiliser un module RF433 avec un microcontrôleur (type Arduino ou ESP8266) flashé avec un firmware bridge (ex: OpenMQTTGateway ou rtl_433). Par exemple, un utilisateur a pu couvrir ses capteurs 433 MHz en connectant un dongle RTL-SDR (clé USB radio logicielle) sur son HA Green, couplé au logiciel rtl_433 qui décode les trames de 7 capteurs d’eau Govee et 2 thermomètres Acurite, le tout remontant dans Home Assistant.
Cette solution est puissante (décodage large bande), mais plus technique. Plus simplement, on pourrait employer un petit module ESP32 + émetteur 433 MHz et le relier en Wi-Fi à Home Assistant. Cas d’usage concret : avec un dongle RFXtrx433XL, on peut intégrer dans Home Assistant les sondes température/humidité sans fil OREGON Scientific du jardin, ainsi que contrôler les prises Chacon du salon, et même actionner les stores Somfy RTS – tout cela depuis l’interface HA ou via des automatismes. Par exemple, si la sonde 433 MHz extérieure indique moins de 0°C, Home Assistant peut fermer automatiquement un robinet connecté (zigbee) et couper une prise 433 MHz d’arrosage pour protéger l’installation.
En résumé, Home Assistant Green peut rattraper le support 433 MHz de Homey, mais en ajoutant le bon matériel tiers. L’avantage est qu’on choisit un module selon ses besoins de compatibilité (RFXCom couvrant énormément de périphériques). L’inconvénient est le coût additionnel et la configuration manuelle de l’intégration. Certains débutants pourront trouver plus ardu d’intégrer du 433 MHz dans Home Assistant que sur Homey, mais la communauté propose de nombreux guides.
Homey Pro (2023), illustrée ci-dessus, intègre nativement tous les modules radio domotiques (Zigbee, Z-Wave, Bluetooth, 433 MHz, etc.), ce qui en fait une solution prête à l’emploi pour communiquer avec une grande variété d’appareils dès la sortie de boîte. Home Assistant Green, en revanche, adopte une approche modulaire : il ne possède en natif que la connectivité réseau IP (Ethernet, et Wi-Fi via le réseau local), mais peut accueillir des dongles externespour chaque protocole souhaité. Cette distinction se reflète dans le tableau comparatif ci-dessous, récapitulant la compatibilité de chaque plateforme avec les principaux protocoles et les modalités de support (intégré ou extension nécessaire).
Non (natif) – Nécessite l’ajout d’un dongle Zigbee (ex : HA SkyConnect ZBT-1) pour disposer d’une radio Zigbee.
Z-Wave
Oui – Module Z-Wave Plus S2 intégré (fréquence EU/US sélectionnée automatiquement). Inclusion directe des appareils.
Non (natif) – Requiert un stick USB Z-Wave compatible (ex : Aeotec Z-Stick) pour communiquer avec les réseaux Z-Wave.
Bluetooth LE
Oui – Puce Bluetooth 5.0 LE intégrée, pour appareils BLE à proximité (trackers, capteurs, etc.).
Non (natif) – Prévoir un adaptateur USB Bluetooth 4.0/5.0 pour activer le BLE, ou utiliser des antennes déportées (ESP32 en proxy).
Matter
Oui – Contrôleur Matter intégré (prise en charge Matter-over-WiFi IP). Thread activé en 2024 via mise à jour (Homey devient Border Router Thread). Appareils Matter (Wi-Fi ou Thread) supportés nativement.
Partiel – Logiciel HA en contrôleur Matter (Wi-Fi/Ethernet natif). Pour Matter sur Thread, dongle Thread requis (ex : SkyConnect) ou routeur tiers sur le réseau. Fonctionnalités en évolution (intégration Matter beta).
Wi-Fi / IP
Oui – Wi-Fi 2,4 & 5 GHz intégré (ou Ethernet via adaptateur). Contrôle des appareils Wi-Fi via apps (APIs locales/cloud).
Oui – Ethernet RJ45 (pas de Wi-Fi intégré, mais communication avec appareils Wi-Fi du réseau via le routeur). Intégrations logicielles très riches pour équipements IP.
RF 433 MHz
Oui – émetteur/récepteur 433,92 MHz intégré. Support via apps pour nombreux protocoles (prises, capteurs météo, Somfy RTS, etc.).
Non (natif) – Possibilité d’ajouter un récepteur/émetteur externe (dongle RFXCOM, module RF flashé, etc.) et intégrations (RFXtrx, rtl_433…) pour décoder/émettre les signaux 433 MHz.
Conclusion
En conclusion, Homey Pro et Home Assistant Green illustrent deux philosophies distinctes pour couvrir la myriade de protocoles domotiques disponibles. Homey Pro offre une expérience clé en main avec toutes les connectivités radio intégrées d’emblée : on peut ajouter à Homey pratiquement n’importe quel périphérique Zigbee, Z-Wave, Bluetooth, Matter, Wi-Fi ou 433 MHz dès la sortie de la boîte. Cette richesse native, combinée à une interface unifiée (les FlowsHomey) et à un écosystème d’apps, facilite la mise en route et évite de jongler avec des passerelles ou dongles multiples.
Le revers de la médaille est un coût plus élevé et un système plus « fermé » (dépendant des applications Homey pour le support des nouveaux dispositifs). Homey Pro conviendra à ceux qui recherchent la simplicité d’installation et une compatibilité immédiate, tout en privilégiant un fonctionnement local et privatif.
De son côté, Home Assistant Green adopte une approche modulaire et communautaire. Le hub en lui-même est volontairement minimaliste (matériel simplifié, pas de radios spécialisées) afin de proposer un prix accessible, mais Home Assistant (le logiciel) est extrêmement polyvalent et extensible. En ajoutant les bons dongles – Zigbee, Z-Wave, Bluetooth, etc. – on peut couvrir autant de protocoles que Homey Pro, avec une liberté de choix sur le matériel et les intégrations logicielles.
Home Assistant excelle dans la prise en charge exhaustive des objets connectés (intégrations pour des centaines de services et marques, y compris des fonctions Matter en beta très prometteuses). Il offre aussi une flexibilité incomparable en termes d’automatisations et de personnalisation de l’interface.
En contrepartie, la configuration initiale de Home Assistant Green avec ses dongles peut être plus technique et moins “plug-and-play” qu’avec Homey. Il s’adresse à un public prêt à investir un peu de temps et d’effort pour bénéficier d’un système évolutif et sur-mesure, au plus près des évolutions (grâce aux mises à jour fréquentes de la communauté).
En résumé, pour les protocoles Zigbee, Z-Wave, Bluetooth, Matter, Wi-Fi et 433 MHz : Homey Pro les supporte nativement (il suffit de l’allumer et d’inclure les appareils, parfois via des applications dédiées), tandis que Home Assistant Green les supporte via extensions (dongles USB ou passerelles additionnelles), avec un potentiel d’intégration tout aussi large une fois ces extensions en place.
Le choix entre les deux dépendra donc du profil de l’utilisateur : recherche-t-il la simplicité tout-en-un d’un Homey Pro, ou la flexibilité économique et évolutive d’un Home Assistant Green, quitte à mettre les mains dans la configuration ? Quoi qu’il en soit, ces deux plateformes permettent in fine de faire communiquer l’ensemble de nos objets connectés disparates, qu’ils utilisent du Zigbee maillé, du Z-Wave sécurisé, du Bluetooth basse conso, le nouveau langage Matter, le bon vieux Wi-Fi ou de simples ondes radio 433 MHz – pour construire une maison intelligente unifiée et répondant aux besoins de chacun.
Qui n’a jamais imaginé que les lumières d’une pièce s’allument automatiquement dès qu’on y pénètre, que les lampes extérieures s’illuminent au coucher du soleil, ou même que la température d’une pièce s’ajuste en fonction de notre présence ? C’est en quelque sorte le rêve incarné par la maison domotique. Une automatisation qui fait aujourd’hui plus qu’hier sens, notamment avec le coût croissant des énergies.
Apple, loin de rester en retrait, s’engage résolument dans ce domaine et se distingue par son ouverture. La société a adopté avec enthousiasme les normes Thread et Matter, apparaissant ainsi comme l’un des acteurs majeurs dans ce domaine en constante évolution. Des rumeurs circulent également, laissant entendre qu’Apple réserve quelques surprises dans le domaine de la domotique pour l’année 2024.
Tout débute par une subtile distinction :
Il est essentiel de ne pas confondre HomeKit avec l’application Maison. HomeKit représente ce que l’on désigne communément comme un Framework, un ensemble de fonctions dédié à la gestion de la domotique dans l’écosystème Apple.
D’un autre côté, l’application Maison se présente comme une interface semblable à Hue, permettant de piloter HomeKit. Il est important de souligner que Maison n’est pas l’unique application disponible, et dans certains cas, elle peut même être surpassée.
Historiquement, l’application EVE HOME a toujours affiché une longueur d’avance sur Maison, proposant des automatisations qui pourront être plus complexes et fournissant des informations plus détaillées sur les accessoires.
Bref historique de l’évolution de la domotique chez Apple :
2014 : Introduction du Hub HomeKit avec l’application Maison, comprenant le pont HomeKit, le Wi-Fi HomeKit et le Bluetooth HomeKit.
2016 : Lancement de la nouvelle application Maison sur iPad, transformant celui-ci en Hub HomeKit.
2017 : Début du HomePod en tant que Hub HomeKit.
2018 : Déploiement de l’application Maison pour Mac.
2019 : Introduction du service HomeKit pour le Cloud, HomeKit pour les routeurs réseau (abandonné ultérieurement), HomeKit dans les smart TV et utilisation de l’Ultra Wideband pour HomeKit.
2020 : Adoption de la norme Thread dans le HomePod Mini.
2021 : Intégration du Thread dans le nouvel Apple TV 4K de 2è génération avec une adoption plus étendue de Thread HomeKit.
2022 : Adoption de la norme MATTER, transformant l’iPod Mini et l’Apple TV 4K en Hubs/border MATTER, accompagnée d’une nouvelle interface dans l’application Maison.
2023 : Intégration du Thread dans les iPhone Pro 15 et 15 Max et lancement du Nouvel HomePod 2 avec le support de Thread et MATTER.
En observant cette chronologie, il est clair qu’Apple ne cesse d’investir dans la domotique, opérant des améliorations par petites touches, que ce soit par la refonte de l’application Maison, l’évolution de HomeKit, ou encore le lancement de nouveaux matériels. La maison connectée d’Apple est aujourd’hui une réalité, intégrant une multitude de dispositifs qui interagissent harmonieusement pour offrir une expérience utilisateur fluide et intuitive. On peut s’attendre à de nouvelles surprises en 2024, notamment avec l’introduction possible de nouveaux produits et fonctionnalités qui pourraient encore améliorer l’écosystème domotique d’Apple.
Cependant, tout n’est pas parfait. L’incompatibilité de l’écosystème d’Apple avec d’autres plateformes est un point connu, rendant parfois l’expérience d’utilisation frustrante pour les consommateurs. HomeKit n’aime pas les autres protocoles de domotique : Zigbee, ZigWave, Tuya, etc. Cela signifie que de nombreux utilisateurs qui cherchent à intégrer divers appareils provenant de différents fabricants peuvent rencontrer des problèmes de connectivité ou d’intégration. Et ceci même si le standard Matter propose actuellement une certaine interopérabilité, les attentes ne sont pas toujours satisfaites.
Malheureusement, le standard « ouvert » MATTER déçoit en ne tenant pas toutes les promesses annoncées. Bien qu’il soit applaudi pour son potentiel, de nombreux utilisateurs se heurtent à des limitations dans le fonctionnement avec certains dispositifs, ce qui peut réduire l’attrait initial de cette technologie.
Il est indéniable qu’Apple et Google se positionnent en leaders dans le développement d’un nouvel écosystème domotique autour de ce standard naissant, cherchant à établir des normes qui pourraient unifier différentes marques et appareils. Cependant, les fabricants hésitent encore à suivre de plein pied, craignant un manque de compatibilité et un éparpillement de leurs technologies.
Et surtout, une limitation des plus frustrantes apparaît lorsqu’il s’agit de routines « complexes ». Les utilisateurs souhaitent souvent exécuter des scénarios qui impliquent plusieurs appareils et conditions différentes, mais se trouvent souvent limités par la simplicité des options offertes.
Ce que nous allons explorer dans les sections suivantes, c’est comment ces complications peuvent impacter l’expérience utilisateur et quelles solutions pourraient éventuellement être mises en place pour améliorer la flexibilité et la fonctionnalité dans le cadre des routines domotiques.
Pourquoi automatiser sa domotique avec Apple ?
Quelle est la philosophie sous-jacente à l’automatisation d’Apple ?
Bien que la logique d’automatisation puisse sembler simple, elle n’est pas dénuée de sens. Elle se fonde sur deux concepts clés au sein de HomeKit : les « Causes » et les « Effets ». Une cause déclenche un effet.
Prenons un exemple concret : « La nuit tombe » (cause), donc « Allumer l’éclairage extérieur » (effet). Cette logique, basée sur une cause engendrant un effet, s’applique de manière intuitive dans de nombreux scénarios. D’autres exemples concrets :
Il est 8 :00, jouer la radio sur le HomePod.
La température du bureau est de 17°C, ajuster le thermostat à 18°C.
La dernière personne quitte la maison, éteindre toutes les lumières.
Cette logique peut être déployée de manière pour répondre à divers besoins d’automatisation. Et je pense que vous avez maintenant une compréhension claire de son fonctionnement.
Pour créer une automatisation, rendez-vous dans l’application Maison, accessible sur n’importe quelle plateforme, y compris sur Mac. Dans la colonne de gauche, vous trouverez trois sections : Domicile, Automatisation et Découvrir.
La première section offre une vue des accessoires de votre domicile, la troisième promeut des appareils compatibles HomeKit. La section qui nous intéresse est la seconde. Cliquez dessus, la page de gauche sera vide si vous n’en avez jamais créés. En haut à droite, cliquez sur le bouton « + ».
La fenêtre qui apparaît est divisée en deux parties, avec les événements en haut et des suggestions d’automatisations en bas. La section des événements est la plus pertinente, tandis que la partie inférieure vous permet d’explorer les suggestions d’Apple.
La section « Évènements » représente une série de « Causes ». Il y en a 5, chacune accompagnée d’un exemple. Prenons l’exemple où nous voulons que les lumières s’allument à partir de 20:00 dans le salon. Choisissez l’option numéro 3, intitulée « À une heure précise ».
La dernière option est « Désactiver », un élément crucial pour définir la durée de l’automatisation. Cela évite d’oublier d’éteindre la lumière. L’automatisation apparaîtra dans la liste, notant que vous ne pouvez pas choisir son nom. Voilà pour les bases.
N’oubliez pas que ces possibilités dépendront du nombre d’accessoires domotiques dans votre domicile. Mais globalement cette logique devrait répondre aux besoin de nombreux utilisateurs et Apple l’a bien compris en la mettant en avant.
Comment dépasser cette logique ?
En toute honnêteté, je ne vous ai pas révélé toute les possibilités des automatisations. Apple permet en réalité une logique plus élaborée. Prenons l’exemple suivant : Si un mouvement est détecté dans le bureau (La cause) ET que la luminosité est inférieure à 10 lux (la deuxième « cause »), alors allumez la lumière du bureau. Cela doit vous rappeler quelques souvenir avec le capteur Aqara FP2 ?
Comme vous le constatez, nous dépassons le simple schéma de cause à effet. Cette option, un méconnue, ne se trouve pas aisément dans l’interface de Maison. Voici comment procéder. Prenons un autre exemple : Il est 20:00 (cause), si le salon est éteint (deuxième cause), alors allumez la chambre (effet).
Créez une nouvelle automatisation, attribuez-lui une cause, par exemple à 20:00 tous les jours. Ensuite (et voici le secret), au lieu de choisir une scène ou une pièce, descendez tout en bas de la liste jusqu’à l’option « Convertir en raccourci ». Eh oui, nous passons par les Raccourcis.
Je dois tempérer vos attentes ici, cette interface est malheureusement buguée sur Mac ! Je ne parviens pas à comprendre comment Apple peut fournir une solution aussi instable sur macOS.
Pour terminer cette démonstration, utilisez un iPhone ou un iPad. En général, vous sélectionnerez la boucle « Si », puis l’appareil à tester, et enfin vous indiquerez l’effet souhaité.
Quelques actions dans Raccourcis disponibles pour les automatisations de Maison.
Je ne vais pas vous le cacher, cela fonctionne, mais principalement pour des opérations encore une fois « simples », et je doute qu’Apple souhaite que nous utilisions cette fonction de manière intensive. En effet, le développement de HomeKit semble se concentrer sur des scénarios d’utilisation de base, laissant les utilisateurs avec l’impression qu’une certaine limpidité est de mise. Il est probable qu’une autre approche soit disponible dans les prochaines versions de HomeKit, ce qui pourrait permettre une personnalisation plus poussée et des automatismes plus sophistiqués.
En attendant, vous savez comment complexifier vos automatisations. Cela peut passer par l’intégration de divers accessoires compatibles ou l’utilisation de logiciels tiers qui offrent des possibilités étendues pour la création de règles et de scénarios. Il existe également des forums et des communautés en ligne où les utilisateurs partagent leurs expériences et astuces, ce qui peut enrichir votre compréhension des fonctionnalités et des limites d’HomeKit.
De mon côté, j’ai opté pour une autre solution en choisissant une box domotique plus conviviale : Homey Pro, du moins pour la création de routines plus « complexes ». Cette option m’a permis d’explorer des paramètres de configuration plus avancés et de relier des appareils hétérogènes de manière plus intuitive. Mais cela, c’est une autre histoire. La domotique est un domaine en constante évolution, et il est fascinant de voir comment les nouvelles technologies et mises à jour influencent notre quotidien.
Selon Athom, l’éditeur de Homey, seulement 10 % des utilisateurs exploitent la version Web, pourtant très puissante. Cela s’explique par le fait que cette interface est surtout conçue pour des utilisateurs avancés qui souhaitent aller plus loin dans la configuration et l’automatisation de leur maison connectée. La grande majorité des utilisateurs utilise exclusivement l’application mobile, qui reste plus accessible pour un usage quotidien. Voici les différences :
Fonctionnalités communes
Homey propose à la fois une interface Web (accessible via navigateur à l’adresse my.homey.app) et des applications mobiles iOS/Android officielles. Les deux interfaces permettent de contrôler les mêmes appareils connectés (lampes, capteurs, thermostats, etc.) et d’exécuter des scénarios d’automatisation (« Flows »). Par exemple, on peut piloter à distance l’allumage d’une lumière ou ajuster un thermostat depuis l’application Web ou mobile.
De même, la structure de la maison (zones/pièces) est gérée dans l’onglet « Devices » des deux versions. Les Insights (graphiques historiques de consommation, température, etc.) sont également accessibles sur les deux interfaces. En résumé, la Web App et l’app mobile partagent la plupart des fonctions de base : contrôle des appareils, exécution et édition de Flows « standards », gestion des utilisateurs et partages, et visualisation des données historiques via Homey Insights.
Fonctions spécifiques à l’application mobile
L’application mobile Homey est l’interface « classique » pour le grand public et inclut plusieurs fonctions exclusives ou optimisées pour smartphone :
Ajout/configuration initiale des appareils : la prise en charge des nouveaux dispositifs (appairage ZigBee/Z-Wave/Bluetooth, etc.) se fait uniquement via l’app mobile. On ouvre l’onglet Devices, on clique sur « New Device » et on suit les instructions. La version Web ne permet pas (pour l’instant) d’ajouter de nouveaux équipements.
Personnalisation de l’écran d’accueil (Homescreen) : l’app mobile permet d’ajouter des widgets et de créer un « dashboard » privé directement sur le téléphone. Par exemple, on peut faire glisser des tuiles de contrôle (lampes, capteurs, etc.) sur l’écran principal de l’app, chose impossible sur l’interface Web.
Homey Dashboards (tableaux de bord) : l’app mobile intègre le nouveau système de Dashboards (depuis la version 9.0.0). Sur smartphone et tablette, on peut créer des tableaux personnalisés constitués de widgets (mesures, boutons, graphiques) pour piloter la maison « d’un coup d’œil ». Ces Dashboards sont uniquement disponibles dans l’application Homey (iOS/Android).
Notifications push et assistants vocaux : seules les applications mobiles reçoivent les notifications push de Homey (alertes, détection de mouvement, rappels, etc.). De même, les raccourcis Siri iOS ou l’intégration avec les assistants mobiles passent par l’app. L’interface Web ne reçoit pas de notifications push et n’intègre pas de Siri Shortcut (iPhone).
Homey Energy (onglet Énergie) : l’app mobile récente intègre un onglet Énergie très complet (avec graphiques, coûts, top consommateurs). Cette nouvelle fonction est liée à l’application mobile (disponible à partir de Homey app v9.2.0) et n’est pas présente dans la Web App.
Installation et mise à jour des « Apps » Homey : l’ajout d’applications Homey (extensions officielles ou tierces pour piloter de nouvelles marques) s’effectue via le Mobile App Store intégré. On accède depuis l’app mobile à la section More → Apps, puis on recherche et installe des applications. Cette gestion des Apps n’existe que dans l’interface mobile (la Web App ne propose pas l’App Store intégré).
Fonctions mobiles additionnelles : la détection de présence (géolocalisation du smartphone), les commandes Siri/Android ou les widgets d’écran d’accueil système (Widgets iOS/Android pour lancer un Flow) sont naturellement liées à l’app mobile.
En résumé, toutes les tâches de configuration pratique – ajout d’appareils, réglages initiaux, gestion des Apps Homey, et création de dashboards personnels – se font sur l’application mobile. Cette dernière reste l’interface « quotidienne » pour l’utilisateur, avec accès aux nouvelles fonctions mobiles-first (Widgets/Homescreen, Dashboards, onglet Énergie, notifications, etc.). Par exemple, pour créer un dashboard sur mobile : “Ouvrez l’app Homey sur votre téléphone et allez dans More (…) → Dashboards, puis cliquez sur ‘+ New Dashboard’”.
Fonctions spécifiques à l’application Web
L’interface Web de Homey (accessible via navigateur) cible surtout les utilisateurs avancés et la configuration approfondie. Ses particularités sont :
Flows avancés : la Web App permet de créer et modifier les Flows Avancés (flux complexes avec Canvas infini). Ce mode avancé n’est pas implémenté dans l’application mobile. Comme l’indique la documentation, “les flows avancés ne peuvent être créés et édités que sur l’interface Web. Cette option n’est pas disponible dans l’app mobile”.
Interface desktop : sur grand écran (ordinateur), l’édition de Flows classiques et l’analyse des données (via Insights) sont plus confortables. L’interface Web reprend tous les éléments essentiels du Flow Builder (cartes, conditions) et offre un aperçu simultané plus large. Par exemple, on peut afficher plusieurs graphiques Insights côte à côte.
Accès aux scripts avancés : la Web App intègre HomeyScript (script JavaScript) et est un environnement plus ouvert pour les fonctions développeurs. L’application mobile ne permet pas l’écriture/exécution de scripts personnalisés.
Gestion des données et zones : depuis la Web App on peut aussi renommer des zones, modifier la structure de la maison ou réorganiser les pièces. Par exemple, on clique-droit sur une zone dans « Devices » pour la renommer sur le Web. Cette gestion des zones est commune aux deux interfaces.
Absence de fonctions mobiles : la version Web ne propose pas les Dashboards mobiles, ni les widgets Homescreen, ni l’accès aux fonctionnalités de présence ou de notification du smartphone. De même, l’ajout de nouveaux appareils (pairing) n’y est pas possible. Enfin, la Web App ne pousse pas de notifications sur le navigateur.
En somme, l’application Web complète l’écosystème Homey en proposant un environnement desktop pour les configurations lourdes et les flux avancés. Elle permet d’accéder à Homey Insights et aux données de la maison dans un navigateur (comme sur mobile). Par contre, elle se concentre sur l’administration et l’automatisation technique, sans les atouts « mobiles » (dashboards, notifications push, configurateur de device).
Utilisation combinée sur les Mac avec puce Apple (M1, M2, M3…)
Un avantage intéressant pour les utilisateurs de Mac équipés de puces Apple Silicon (M1, M2, M3…) est la possibilité d’installer et d’utiliser la version mobile de Homey (iOS) directement depuis le Mac via le Mac App Store. En effet, ces ordinateurs prennent en charge les applications iOS de manière native, ce qui permet de bénéficier à la fois de la version Web (via navigateur) et de la version mobile (en tant qu’app installée).
Cette double interface offre une expérience hybride particulièrement puissante : d’un côté, la Web App permet de créer des Flows Avancés et d’accéder à HomeyScript ; de l’autre, l’application mobile apporte les Dashboards, l’onglet Énergie, et les options de configuration rapide comme l’installation d’Apps Homey. Pour les utilisateurs avancés, cela représente le meilleur des deux mondes, avec une ergonomie desktop enrichie par les fonctions pratiques et mobiles de l’app iOS.
Tableau comparatif des fonctionnalités
Fonctionnalité / Interface
Homey Web (bureau)
Homey Mobile (iOS/Android)
Contrôle des appareils
Disponible
Disponible
Ajout/association de nouveaux appareils
Non disponible
Disponible
Gestion des pièces/zones
Disponible
Disponible
Édition Flows (standard)
Disponible
Disponible
Édition Flows (Avancés)
Disponible
Non disponible
Homey Insights (graphiques)
Disponible
Disponible
Homey Energy (onglet Énergie)
Non disponible
Disponible
Home Screen / Widgets d’accueil personnalisés
Non disponible
Disponible
Tableaux de bord (Dashboards)
Non disponible
Disponible
Notifications push (alerte smartphone)
Non disponible
Disponible
Installation/mise à jour d’Apps Homey
Non disponible
Disponible
HomeyScript / Scripts personnalisés
Disponible
Non disponible
Siri / raccourcis (iOS)
Non disponible
Disponible
Visualisation caméras (flux, snapshots)
Non disponible
Disponible
Chaque rangée indique si la fonctionnalité existe sur la version Web, sur la version Mobile, ou sur les deux. Par exemple, les Flows standards et Homey Insights sont gérés sur les deux interfaces, alors que la création de Flows avancés est réservée à la Web App et que les Dashboards ne sont disponibles que dans l’app mobile.
Dans l’univers de la domotique, le temps est une brique fondamentale. Que vous souhaitiez allumer une lumière au coucher du soleil, couper un chauffage à heure fixe ou exécuter une action uniquement les jours pairs, Homey Pro (version 2023) vous donne tous les outils pour intégrer le facteur temporel dans vos scénarios.
Sans app tierce, sa catégorie native « Date & Heure » vous permet de déclencher ou conditionner un flow selon l’heure, la date, le jour de la semaine, la saison ou même le cycle solaire. Voici un guide complet de chaque carte système Date & Heure, Des exemples concrets d’usage pour l’éclairage ou d’autres automatisations
Les cartes système Homey Pro – Catégorie “Date & Heure”
Homey Pro distingue deux types de cartes pour la gestion du temps :
Les cartes « Quand » : elles déclenchent le flow à une heure, date ou événement solaire précis et les cartes « Et » : elles ajoutent une condition temporelle pour restreindre ou valider l’exécution d’un flow. Notez qu’il n’existe pas de carte « Alors » pour les dates, ce qui semble logique 😉
Cartes “Quand” (déclencheurs)
Il est [Heure] : Déclenche le flow chaque jour à une heure précise.
Exemples :
Il est 07:00 → Allumer les lumières de la salle de bain
Il est 23:00 → Éteindre la prise du bureau
Le soleil se lève dans [x] minutes : Déclenche le flow X minutes avant le lever du soleil (calculé automatiquement).
Exemples :
30 minutes avant le lever → Ouvrir les volets
10 minutes avant → Allumer les lumières douces
Le soleil se couche dans [x] minutes : Déclenche X minutes avant le coucher du soleil.
Exemples :
15 minutes avant → Allumer les lumières extérieures
0 minutes → Activer scène “Soirée”
Tous les [x] secondes / minutes / heures / jours : Déclenche le flow à intervalle régulier.
Exemples :
Toutes les 10 minutes → Vérifier si une fenêtre est ouverte
Toutes les 6 heures → Envoyer une notification
Cartes “Et” (conditions temporelles)
Il est entre [Heure1] et [Heure2] Active le flow uniquement dans une plage horaire.
Exemple : Entre 22:00 et 06:00 → Allumer une veilleuse
Aujourd’hui est le [Date] Condition vraie si la date correspond exactement.
Exemple : 25/12 → Lancer une scène “Noël”
La date est comprise entre [Date1] et [Date2] Flow actif durant une période
Exemple : 01/07 au 31/08 pour l’été
Le jour et le mois sont… : Idéal pour les anniversaires ou dates symboliques.
Exemples :
14 juillet → Envoyer une notification “Pensez à rentrer les plantes : feu d’artifice ce soir !”
1er avril → Activer une scène “farce” qui allume les lampes en rose.
25 décembre → Activer automatiquement la playlist de Noël dans le salon.
Aujourd’hui est un [jour de semaine] : Déclenche uniquement certains jours (lundi, mardi, etc.)
Exemples :
Lundi à vendredi → Allumer automatiquement les lumières de la salle de bain à 7h.
Samedi & dimanche → Retarder l’allumage automatique à 9h.
Mercredi → Envoi d’un rappel vocal pour sortir les poubelles.
Le jour est compris entre [x] et [y] : Active le flow sur une plage de jours dans le mois.
Exemples :
Du 1 au 5 → Réinitialiser la consommation d’énergie (flow de reset).
Du 25 au 31 → Activer l’ambiance “fin de mois” (moins de chauffage, moins d’éclairage).
Du 10 au 15 → Pousser une notification “Relancer facture client” à l’utilisateur.
L’heure est antérieure à [Heure] : Permet d’exécuter un flow avant une certaine heure.
Exemples :
Avant 08:00 → Allumer une lumière douce (veilleuse ou lumière d’ambiance).
Avant 06:30 → Baisser le volume des enceintes pour ne pas réveiller la maison.
Avant 09:00 → Fermer automatiquement les volets si le soleil est déjà levé.
L’heure est postérieure à [Heure] : Permet d’exécuter un flow après une certaine heure.
Exemples :
Après 21:00 → Éteindre l’éclairage extérieur automatiquement si personne n’est détecté.
Après 23:00 → Envoyer une alerte si une fenêtre est encore ouverte.
Après 18:00 → Basculer en scène “soirée” avec ambiance tamisée.
Le jour du mois est [x] : Déclenchement un jour fixe du mois
Exemples :
Le 25 du mois → Lancer une scène pré-Noël si on est en décembre.
Le 1er du mois → Enregistrer les valeurs de consommation dans une variable.
Le 15 du mois → Payer une facture ou envoyer une notification pour le faire.
Le numéro du jour est compris entre… : Plage flexible sur les jours du mois.
Exemples :
Du 10 au 20 → Activer une ambiance “mi-mois” (par exemple réduire la consommation).
Du 28 au 31 → Rappel de sauvegarde ou de nettoyage (disques, machines).
Du 1 au 7 → Scène de relance, comme une alarme mensuelle douce.
La fin du mois est [jour] : Déclenchement le dernier jour du mois.
Le numéro de la semaine est [x] : Contrôle si on est dans la semaine numéro X (selon calendrier ISO).
Exemples :
Semaine 1 → Activer une scène « Retour au travail » avec des réveils plus tôt.
Semaine 42 → Lancer une ambiance « automne » : éclairage plus chaud, chauffage anticipé.
Semaine 51 → Allumer automatiquement les guirlandes de Noël dans le salon.
Le numéro de la semaine est compris entre… : Plage de semaines (utile pour programmer des périodes d’activité).
Exemples :
Semaine 27 à 35 → Mode “été” activé (volets fermés en journée, climatisation autorisée).
Semaine 45 à 52 → Routine “fin d’année” : lumières automatiques dès 17h, playlist festive.
Semaine 1 à 8 → Activation automatique du chauffage entre 5h et 7h.
Le numéro de la semaine est impair : Exécute un flow seulement les semaines impaires.
Exemples :
Semaines impaires → Activer les rappels de sortie des bacs recyclage.
Semaines impaires → Arroser les plantes du jardin automatiquement.
Semaines impaires → Allumer la lumière extérieure côté gauche, et paires côté droit (ex : rotation de sécurité).
Le mois est [mois] Condition vraie pour un mois donné (ex : janvier, février…).
Exemples :
Décembre → Activer un éclairage festif chaque soir à 18h.
Juin → Envoyer une notification « vérifier la climatisation ».
Février → Réduire la durée d’éclairage automatique (jours plus longs).
Le mois est compris entre… Permet d’agir sur des périodes longues
Exemples :
Octobre à mars → Activer le chauffage automatique selon température.
Avril à septembre → Fermer les volets dès que le soleil est au zénith.
Juin à août → Prioriser ventilation au lieu du chauffage.
L’année est [xxxx] : Filtre temporel sur une année unique.
Exemples :
2025 → Activer un scénario pour un chantier ou une phase de test domotique.
2026 → Envoyer une alerte « pensez à vérifier la domotique » si l’installation date de 2 ans.
L’année est comprise entre… Active une automatisation sur une période pluriannuelle.
Exemples :
2023 à 2026 → Automatiser le chauffage d’une chambre enfant.
2025 à 2030 → Période d’activation d’un abonnement ou d’un contrat.
2024 à 2025 → Phase d’expérimentation d’un équipement (puis désactivation automatique).
La saison est [printemps / été / automne / hiver] Se base sur les saisons astronomiques pour lancer un flow.
On est après le coucher du soleil Vérifie que le soleil est couché (utile pour l’éclairage nocturne).
On est après le lever du soleil Indique que la journée a commencé. C’est le jour Condition vraie uniquement pendant la journée (entre lever et coucher).
Exemple : été ou hiver.
Attention : ce sont des mois calendaire et non pas les dates de saison, ainsi l »été commence au 1er Juin et se termine fin septembre alors que l’été dans dans le calendrier des saisons comment le 21 juin !
Petit cahier d’exercices 😉 Exemples pratiques à tester chez vous
Allumer les lumières du jardin au coucher du soleil :
Quand : Le soleil se couche dans 0 minutes
Alors : Allumer lumière jardin
Éteindre les lumières à 23h uniquement en semaine :
Quand : Il est 23:00
Et : Aujourd’hui est un jour de semaine
Alors : Éteindre la lampe du salon
Allumage automatique avec détection de mouvement uniquement la nuit :
Quand : Mouvement détecté
Et : On est après le coucher du soleil
Alors : Allumer la lumière du couloir
Mode été entre juin et août
Quand : Tous les jours à 00:01
Et : Le mois est compris entre juin et août
Alors : Activer variable “mode été”
En conclusion, grâce aux cartes “Date & Heure” intégrées nativement dans Homey Pro, vous pouvez créer des scénarios qui respectent vos rythmes, votre localisation et vos besoins quotidiens.
De l’automatisation simple à des logiques temporelles avancées, ces cartes sont de véritables leviers d’intelligence pour votre maison connectée.
Prenez le temps de les explorer, testez vos idées, et laissez Homey faire le reste… au bon moment !
C’est une avancée que beaucoup attendaient : la mesure de la consommation électrique est désormais native et standardisée sur les prises Eve Energy connectées à la Homey Pro (Early 2023), grâce à la prise en charge du protocole Matter 1.3. Ce tournant marque une étape clé dans l’évolution de la domotique vers plus d’ouverture, d’efficacité… et de sobriété énergétique.
De la promesse à la réalité
Jusqu’ici, les utilisateurs de Homey Pro devaient se passer des précieuses données de consommation offertes par les prises Eve Energy, pourtant réputées pour leur précision et leur fiabilité. Seuls les utilisateurs de Home Assistant parvenaient à les exploiter – mais via une méthode non officielle, reposant sur des contournements techniques.
Aujourd’hui, ce n’est plus nécessaire.
Grâce aux mises à jour combinées de Homey Pro et des prises Eve Energy, la mesure de consommation devient directement accessible, intégrée, et exploitable dans vos scénarios domotiques, sans bricolage ni passerelle supplémentaire.
Compatibilité : quelles versions sont nécessaires ?
Pour bénéficier de cette avancée, assurez-vous d’utiliser les versions suivantes :
Eve Energy : la compatibilité Matter avec mesure de consommation est disponible à partir du firmware 3.5.0 (ou version ultérieure), déployée via l’application Eve sur iOS/Android.🔗 Notes de version sur evehome.com
Homey Pro (Early 2023) : la mise à jour firmware 12.3.0 ou supérieure est nécessaire pour activer le support de Matter 1.3 et recevoir les données de consommation.🔗 Forum Homey Community – changelog
Grâce à cette intégration, de nombreuses possibilités s’ouvrent aux utilisateurs Homey Pro :
Suivi énergétique temps réel de vos appareils (chauffage, électroménager, éclairage…).
Arrêt automatique des équipements au-delà d’un certain seuil de consommation.
Alertes intelligentes en cas de consommation anormale.
Optimisation des routines en fonction des heures pleines/creuses ou de l’ensoleillement (panneaux solaires).
Cette précision de mesure permet aussi de mieux répartir vos charges ou d’identifier les appareils « passoires énergétiques » à remplacer.
Matter 1.3 : une norme au service de la sobriété
Cette avancée s’inscrit dans la montée en puissance de Matter 1.3, le standard domotique qui unifie le langage entre appareils Apple, Google, Samsung, Amazon et autres. La version 1.3 de Matter ajoute enfin le support officiel de la mesure d’énergie, ouvrant la voie à une gestion fine et universelle de la consommation.
Avec cette évolution, Homey Pro s’impose comme un centre domotique puissant et ouvert, capable de gérer non seulement vos équipements, mais aussi leur impact énergétique.
De son côté, Eve Energy, autrefois exclusivement lié à l’écosystème Apple, devient un acteur interopérable, offrant des fonctions avancées sans sacrifier la simplicité d’usage.
En résumé
Élément
Version requise
Fonctionnalité clé
Eve Energy (prise)
Firmware 3.5.0+
Mesure de consommation via Matter 1.3
Homey Pro (Early 2023)
Firmware 12.3.0+
Intégration Matter + remontée native des données
Pour tous ceux qui cherchent à mieux comprendre, maîtriser et automatiser leur consommation électrique, cette évolution marque un tournant décisif. Plus besoin d’outils complexes ou de scripts obscurs : l’énergie devient intelligente, native, et vraiment connectée.
Si vous utilisez Homey Pro et souhaitez intégrer une marque ou un appareil non encore pris en charge, Athom met à votre disposition une plateforme dédiée : Request a Brand. Cette interface collaborative permet à la communauté de proposer de nouvelles intégrations, de voter pour celles existantes et de suivre leur évolution.
Connexion : Connectez-vous avec votre compte Athom (le même que pour l’application Homey).
Recherche préalable : Avant de soumettre une nouvelle demande, utilisez la barre de recherche pour vérifier si la marque ou l’appareil a déjà été proposé.
Soumission d’une nouvelle demande :
Si la marque n’est pas encore listée, cliquez sur “New Request” ou “Nouvelle demande”.
Fournissez des détails précis : nom de la marque, types d’appareils concernés, protocoles utilisés (Zigbee, Z-Wave, Wi-Fi, etc.), liens vers des documentations ou API, et toute autre information pertinente.
Participation communautaire : Une fois la demande soumise, d’autres utilisateurs peuvent voter pour elle en cliquant sur la flèche vers le haut. Plus une demande reçoit de votes, plus elle est susceptible d’attirer l’attention des développeurs.
📊 Comprendre les statuts des demandes
Chaque demande sur la plateforme peut avoir un statut indiquant son état d’avancement, Les votes peuvent influencer sa priorité.
Requested (point gris) : La demande a été soumise par un utilisateur et est en attente d’évaluation.
Not planned (point rouge) : Athom a examiné la demande mais ne prévoit pas de l’implémenter pour le moment.
Waiting for Manufacturer (point orange foncé) : L’équipe Homey attend une réponse, une documentation ou une collaboration du fabricant concerné.
Negotiating with Manufacturer (point violet) : Des discussions sont en cours entre Athom et le fabricant pour permettre l’intégration (API, support, certification, etc.).
In Development (point bleu) : L’intégration est en cours de développement par l’équipe technique.
In Testing (point jaune) : L’intégration est terminée sur le plan du code et en phase de test interne ou bêta.
Live (point vert) : L’intégration est finalisée et disponible pour tous les utilisateurs dans Homey Pro.
💡 Conseils pour une demande efficace
Soyez précis : Fournissez des informations détaillées sur la marque et les appareils concernés.
Ajoutez des ressources : Incluez des liens vers des documentations, API ou autres ressources utiles.
Participez activement : Votez pour d’autres demandes similaires et engagez-vous dans les discussions pour montrer l’intérêt de la communauté.
Idéalement : Ecrivez en Anglais, de nombreux traducteurs existe et sont gratuits surtout dans l’écosystème Apple !
En utilisant la plateforme “Request a Brand”, vous contribuez activement à l’enrichissement de l’écosystème Homey, en facilitant l’intégration de nouvelles marques et appareils pour une maison toujours plus connectée.
Homey propose de puissants outils d’automatisation comme les Flows ou les Advanced Flows. Mais pour ceux qui veulent aller encore plus loin, HomeyScript ouvre un nouveau champ des possibles en permettant de contrôler, interroger et automatiser votre maison avec du code JavaScript.
Dans cet article, nous allons apprendre à :
Comprendre ce que sont les « Capabilities » dans Homey
Écrire un script HomeyScript qui surveille certains appareils et leurs états
Déclencher une alerte ou un log en fonction de leur disponibilité
📦 Les « Capabilities » dans Homey : c’est quoi ?
Chaque appareil connecté à Homey expose un ensemble de capabilités (Capacités en Français), c’est-à-dire les fonctions ou états qu’il peut gérer : allumer/éteindre, température mesurée, état de la batterie, contact ouvert/fermé, etc.
Par exemple :
Un capteur de température expose measure_temperature
Une ampoule connectée expose onoff, dim, light_hue, etc.
Un capteur de contact peut exposer alarm_contact ou alarm_motion
Ces capabilities sont accessibles et modifiables via HomeyScript, ce qui permet une surveillance avancée, au-delà des Flows classiques.
🔧 Script : surveiller la disponibilité de certains appareils
Voici un exemple de HomeyScript qui vérifie si une liste d’appareils sélectionnés est disponible (available = true) ou non, et affiche une alerte dans le journal si ce n’est pas le cas.
🧑💻 Code HomeyScript :
// Liste des noms d'appareils à surveiller
const monitoredDevices = ["Capteur Température Salon", "Prise NAS", "Détecteur Entrée"];
const allDevices = await Homey.devices.getDevices();
for (const deviceId in allDevices) {
const device = allDevices[deviceId];
if (monitoredDevices.includes(device.name)) {
const isAvailable = device.available;
if (!isAvailable) {
console.log(`⚠️ L'appareil "${device.name}" est injoignable.`);
} else {
console.log(`✅ L'appareil "${device.name}" est OK.`);
}
}
}
🧠 Explication :
Homey.devices.getDevices() récupère tous les appareils.
On filtre ceux que l’on souhaite surveiller (monitoredDevices).
On vérifie l’état available (true/false).
On écrit dans le log une alerte si l’appareil est injoignable.
🧩 Aller plus loin : surveiller une capability spécifique
Tu veux surveiller un état précis comme la température ou l’ouverture d’un contact ? Tu peux modifier le script pour accéder aux capabilities comme ceci :
const device = allDevices[deviceId];
if (device.capabilitiesObj && device.capabilitiesObj["alarm_contact"]) {
const alarmContact = device.capabilitiesObj["alarm_contact"].value;
if (alarmContact) {
console.log(`🚪 Contact ouvert sur : ${device.name}`);
}
}
Ici, on accède à la capability alarm_contact (typiquement pour des portes ou fenêtres) et on déclenche une alerte si le contact est ouvert.
🚀 Utilisations possibles
🔔 Être averti si un appareil n’est plus joignable
🌡️ Créer une alerte si la température dépasse un certain seuil
🚪 Suivre l’état de toutes les ouvertures d’un bâtiment
🔌 Vérifier que certaines prises critiques (NAS, congélateur…) sont sous tension
🧠 Conclusion
HomeyScript est un levier ultra-puissant pour ceux qui veulent pousser leur domotique à un niveau expert. En maîtrisant les Capabilities, tu peux créer des scripts qui surveillent, alertent, et réagissent en temps réel aux changements d’état de tes appareils.
Avec quelques lignes de code, tu gagnes en visibilité et en fiabilité sur ton installation domotique.
Vous êtes plusieurs a me demander comment utiliser Devices Capabilities depuis la publication de ce billet : Voici quelques explications 😉 .
Quand on veut aller au-delà des automatisations classiques dans Homey Pro, une application s’impose comme la boîte à outils ultime : Device Capabilities
🔧 Device Capabilities
Conçue par Qluster, cette app unique regroupe deux fonctions essentielles :
Le contrôle avancé des appareils réels — surveillance, écriture, analyse des capabilities (température, état, puissance, etc.)
La création de périphériques virtuels dynamiques — appelés Advanced Virtual Devices, pour afficher des statuts, champs personnalisés, boutons, alertes visuelles, etc.
👉 Grâce à cette double capacité, tu peux superviser, interagir et visualiser intelligemment l’ensemble de ton système domotique, sans une ligne de code.
🎯 Pourquoi utiliser Device Capabilities ?
Pour analyser l’historique des données (Insights) et agir en conséquence
Pour créer des tableaux de bord visuels et interactifs
Pour écouter l’état réel de capteurs ou d’appareils (contact, présence, température…)
Pour exécuter des scénarios conditionnels puissants
Pour automatiser des alertes et des messages en cas de panne ou d’anomalie
🧠 Device Capabilities (DC), la couche de supervision avancée
L’app Device Capabilities permet d’interagir avec les données internes de vos appareils Homey, appelées capabilities(états, mesures, fonctions). Elle agit comme une interface bas-niveau, offrant des actions et conditions ultra puissantes, sans script.
Elle permet :
de lire ou écrire sur des valeurs internes (comme onoff, measure_temperature, alarm_motion…)
de surveiller si un appareil devient disponible ou non (available)
d’exécuter des formules ou expressions logiques
d’analyser des données historiques (insights) pour automatiser selon les tendances
🧩 Advanced Virtual Devices (AVD), le dashboard intelligent
AVD permet de créer des appareils virtuels et personnalisés avec :
Champs texte, numériques, listes, boutons, images
Statuts dynamiques
Alertes ou messages d’erreur
C’est la solution parfaite pour visualiser en temps réel l’état de votre domotique, centraliser les alertes, ou piloter des actions manuellement.
🔁 L’alliance DC + AVD : la puissance des pros
Ces deux apps permettent de créer un système :
qui écoute des capteurs en temps réel
qui réagit automatiquement en fonction d’états ou de valeurs précises
qui affiche dynamiquement ces informations dans une interface visuelle (AVD)
et qui se passe de code grâce aux blocs When / And / Then
🟡 Bloc « When » : déclenche l’automatisation
🧩 AVD – When Textfield / Number / List / Button / Yes/No / Status is set
Déclenche quand un champ AVD est modifié par l’utilisateur ou par un autre flow. 💡 Ex : cliquer sur un bouton pour déclencher une séquence de test, ou saisir une valeur pour ajuster un seuil.
📡 DC – Device became available or unavailable
Détecte la (dé)connexion d’un appareil. 💡 Ex : recevoir une notification si un capteur critique devient injoignable.
⏱ DC – When Device.Capability is ... for Duration
Active une action si une valeur reste dans une condition donnée pendant un certain temps. 💡 Ex : déclencher un refroidissement si une température > 30 °C durant 10 min.
👁 DC – Listen from Device for Capability
Surveille en temps réel un changement sur une capacité spécifique. 💡 Ex : détecter toute activité de mouvement, sans délai.
🗺 DC – Zone became active or inactive
Détecte l’activation ou désactivation d’une zone. 💡 Ex : déclencher un éclairage si quelqu’un entre dans une pièce.
🔁 DC – App started
Déclenche un scénario au redémarrage d’une application. 💡 Ex : restaurer des statuts initiaux après une coupure Homey.
🔵 Bloc And… : conditions avancées
✅ Set Device.Capability to True/False and wait for error
Tente une écriture et renvoie une erreur si impossible. 💡 Ex : allumer un appareil seulement s’il est connecté.
📦 App is running
Vérifie si une application est bien active. 💡 Ex : éviter un scénario si Zigbee2MQTT ou Shelly n’est pas disponible.
📶 All devices are available
Vérifie que tous les appareils d’un type ou d’une marque sont connectés. 💡 Ex : lancer un scénario critique uniquement si le réseau est stable.
🟢 Bloc Then… : toutes les actions disponibles
Ces actions sont le cœur de la réactivité dans Homey. Grâce aux possibilités offertes par Device Capabilities (DC) et Advanced Virtual Devices (AVD), tu peux modifier dynamiquement l’interface, réagir à des états critiques, envoyer des alertes visuelles ou encore enregistrer des données pour analyse.
🧩 Advanced Virtual Device (AVD)
🖊️ Set Textfield to Text
Modifie dynamiquement le champ texte affiché dans un AVD. 💡 Ex : Afficher « Alerte température ! » si > 30°C.
🔢 Set Numberfield to Number
Mets à jour un champ numérique dans l’interface. 💡 Ex : Afficher la température extérieure mesurée.
✅ Set Yes/No field to Yes/No
Modifie un interrupteur virtuel booléen. 💡 Ex : Activer visuellement un « mode vacances ».
🎛️ Set Button to Yes/No
Modifie l’état d’un bouton (utile pour signaler un appui ou changer un état via un flow). 💡 Ex : Réinitialiser un bouton après usage.
📋 Set List to Value
Change dynamiquement la sélection d’une liste déroulante dans l’AVD. 💡 Ex : Modifier le mode Jour/Nuit automatiquement.
📊 Set Status to Text, Number
Met à jour la ligne de statut affichée sous l’icône du périphérique dans Homey. 💡 Ex : Afficher « Tout est OK » ou « Problème détecté ». Option : mettre à jour l’app mobile.
📷 Set the image of Camera to ...
Associe une image (comme une caméra ou une URL snapshot) à un champ de type « image ». 💡 Ex : Afficher une image si mouvement détecté dans l’entrée.
🧠 Set Field to Expression
Calcule dynamiquement une valeur (texte, nombre, booléen) et l’affiche dans un champ personnalisé. 💡 Ex : Moyenne de consommation calculée à la volée.
🧮 Set Field to BLL Expression
Comme ci-dessus, mais pour les utilisateurs de l’app Better Logic Library (expressions logiques avancées). 💡 Ex : Résultat de formules personnalisées ou scripts.
🏷️ Set the name of Field to Name
Permet de renommer dynamiquement un champ affiché dans l’AVD. 💡 Ex : Afficher « Température cuisine » ou « Capteur salon » selon le contexte.
⚠️ Set Warning to Text
Affiche un message d’erreur sur l’appareil virtuel. 💡 Ex : « Capteur injoignable ! » ou « Batterie faible ». Uniquement visible dans Homey UI.
❌ Clear Warning
Supprime le message d’alerte de l’appareil virtuel. 💡 Ex : Une fois la panne résolue, le champ revient à la normale.
📦 Device Capabilities (DC)
🔧 Set from Deviceclass for Capability to value
Permet de piloter tous les appareils d’un certain type/marque via une même commande. 💡 Ex : Éteindre toutes les prises Shelly ou tous les radiateurs Zigbee.
📈 Retrieve the insights value from Device for Capability
Récupère une valeur historique (Insights) pour usage ou comparaison. 💡 Ex : Température moyenne sur 1h.
🧠 Execute Expression
Exécute une formule (type HomeyScript ou JS) et envoie le résultat dans une autre action. 💡 Ex : Calcul de consommation cumulée, score personnalisé.
⚠️ Set Advanced Virtual Device Unavailable with message
Met un appareil virtuel en erreur avec message. 💡 Ex : « Capteur déconnecté » si perte de liaison réseau.
✅ Set Advanced Virtual Device Available
Restaure un état « disponible » sur l’appareil virtuel. 💡 Ex : Quand un capteur est reconnecté.
📒 Write Advanced Virtual Device in Diagnostic
Ajoute une ligne de texte dans le système de diagnostic. 💡 Ex : Tracer tous les changements de température ou erreurs critiques.
🔍 Get Flows containing Object Type
Recherche des flows en fonction d’un objet ou d’un type précis (très avancé). 💡 Ex : Pour du diagnostic ou de l’audit.
🧠 Conclusion
En combinant Device Capabilities et Advanced Virtual Devices, Homey devient une plateforme domotique de niveau pro, capable de :
Surveiller tous les états critiques
Réagir intelligemment aux événements
Centraliser l’information dans une interface claire
Exécuter des calculs conditionnels sans code
👉 Tu veux de la puissance sans coder ? C’est ici que ça commence.
Le tableau de bord Energy de Homey est un outil puissant pour visualiser en temps réel votre consommation et votre production d’énergie. Mais pour suivre précisément la production solaire en autoconsommation, quelques réglages sont essentiels, notamment si vous utilisez des prises connectées NOUS.
Voici comment tirer le meilleur parti du système Energy de Homey, et surtout comment bien configurer vos prises pour afficher une production « négative », c’est-à-dire injectée dans le réseau domestique.
Note : J’ai opté pour des prises de la marque NOUS qui fonctionnent en Zigbee ou MQTT, mais les dernières mises à jour de Homey Pro permettant de récupérer la consommation sur des prises MATTER comme les prises EVE Home.
Opter pour des prises connectés est souvent la meilleure solution car les application des fabricants (Ecoflow, Zendure etc..) sont lentes a arriver sur les plateformes domotiques.
⚡ Présentation du tableau de bord « Energy » dans Homey
Le tableau de bord Energy permet de :
Visualiser la production solaire totale (en haut, ici 38.1 kWh),
Suivre la puissance instantanée produite par chaque source solaire (ici, des prises NOUS),
Voir quels sont les appareils les plus énergivores de votre maison,
Afficher une courbe de production sur la journée.
🔍 Dans l’exemple ci-dessus, les panneaux solaires sont suivis à l’aide de plusieurs prises connectées NOUS. Elles remontent la puissance produite par micro-onduleurs en temps réel.
⚙️ Astuce : configurer la prise NOUS comme panneau solaire
Pour que la puissance mesurée par la prise connectée soit interprétée comme de la production d’électricité, il est crucial de l’assigner à un panneau solaire dans l’interface Homey.
Voici comment faire :
Étapes à suivre :
Ouvrez les paramètres de l’appareil NOUS dans l’application Homey.
Dans le champ “Plugged In”, sélectionnez : solarpanel. (j’ai demandé à Homey de traduire en Françaises ces options)
Vérifiez que l’icône est bien un panneau solaire.
Sélectionnez “Puissance (W)” comme indicateur d’état si ce n’est pas déjà fait.
Cliquez sur Enregistrer.
✅ Résultat : Homey interprétera désormais la valeur mesurée comme une production, ce qui la rendra négative dans les statistiques de consommation (car elle vient compenser l’énergie utilisée).
📊 Pourquoi la production solaire est affichée comme « négative » ?
Cela peut surprendre, mais dans Homey, la production est affichée avec un signe négatif pour refléter qu’elle vient réduire votre consommation nette. Par exemple :
Si votre frigo consomme 370 Wh
Et que vos panneaux produisent 500 Wh → Alors votre bilan est négatif : vous produisez plus que vous ne consommez. 🌞⚡
✅ Bonnes pratiques
Donnez un nom explicite à chaque prise (ex. NOUS-CAB-DELTA-01)
Affectez-les à des zones claires dans Homey (ex. « Toiture garage », « Cabanon », etc.)
Évitez de brancher plusieurs types de charge sur une même prise solaire : elle doit uniquement mesurer la production du panneau ou du micro-onduleur.
Surveillez régulièrement les valeurs remontées (parfois un recalibrage est nécessaire).
🧠 Conclusion
Grâce à Homey et à des prises intelligentes configurées en mode « solarpanel », il devient très simple de suivre précisément sa production d’énergie solaire dans une installation en auto-consommation.
Ce petit ajustement dans les paramètres fait toute la différence : sans cela, la prise serait vue comme un consommateur au lieu d’un producteur, faussant totalement vos données.
Dans un réseau domotique, tout repose sur la fiabilité des objets connectés. Mais comment savoir si un capteur ou un périphérique Zigbee , Matter ou ZWave devient soudainement injoignable? Et comment en être informé automatiquement ? 🕵️♂️
Grâce à l’application Device Capabilities pour Homey Pro, vous pouvez détecter la déconnexion ou la reconnexion de n’importe quel appareil… et déclencher une notification instantanée avec le nom du périphérique concerné.
🎯 Objectif du tutoriel
Créer un Advanced Flow Homey qui détecte quand un appareil (ici comme un capteur Zigbee via Zigbee2MQTT) devient indisponible, puis vous envoie une alerte avec son nom.
Des appareils intégrés via Zigbee2MQTT ou tout autre protocole pris en charge
Un peu d’automatisation dans l’âme 💡
🧭 Schéma du Flow
Voici un exemple de flow complet qui fait exactement cela :
🛑 Quand un appareil devient injoignable
La première carte déclenche l’action quand un appareil (ici : Appareil) devient unavailable. La notification générée contient automatiquement :
Le nom de l’appareil (Device Name)
Le type d’appareil (Device type)
💬 Exemple de message :
Un appareil Zigbee2MQTT : Capteur Salon (capteur température) est injoignable !
✅ Quand l’appareil devient joignable
À l’inverse, lorsqu’il revient en ligne (événement available), une seconde notification informe qu’il est de nouveau opérationnel.
💬 Exemple de message :
Un appareil Zigbee2MQTT : Capteur Salon (capteur température) est de nouveau joignable !
💡 Astuce : inclure dynamiquement le nom de l’appareil (et plus)
L’un des gros avantages de l’app Device Capabilities, c’est sa capacité à fournir automatiquement des informations dynamiques sur chaque appareil surveillé. Ces informations peuvent être intégrées directement dans vos notifications pour qu’elles soient précises et contextualisées.
Voici la liste des variables que vous pouvez insérer :
🏷️ Variables disponibles :
App ID : identifiant de l’app utilisée (ex. Zigbee2MQTT)
Available : indique si l’appareil est accessible (Oui / Non)
Device ID : identifiant unique de l’appareil
Device Name : le nom que vous avez donné à l’appareil (ex. Capteur Température)
Device Type : le type d’appareil (ex. capteur, prise, ampoule…)
Unavailable Message : message de perte de connexion (s’il est défini)
Zone ID : identifiant de la zone Homey
Zone Name : nom de la pièce/zone dans laquelle se trouve l’appareil (ex. Salon, Cuisine…)
🎯 Ces balises sont idéales pour construire des messages comme :
⚠️ Un appareil Zigbee2MQTT : Device Name (Device Type) de la zone Zone Name est injoignable !
🔐 Utilisations pratiques
🔋 Alerter si un capteur batterie devient inaccessible
🪟 Être informé si une fenêtre connectée MATTER perd la connexion
🔌 Détecter si une prise Zigbee disparaît temporairement du réseau
💡 Identifier les problèmes de maillage Zigbee ou de portée
🚀 Conclusion
L’app Device Capabilities vous permet de surveiller l’intégrité de votre réseau domotique avec une grande finesse. Couplée aux Advanced Flows de Homey Pro, elle devient un outil stratégique pour anticiper les déconnexions et garder un œil sur tous vos périphériques, sans effort manuel.
Grâce aux variables dynamiques et à une intégration fluide dans les scénarios Homey, vous gagnez en réactivité et en sérénité.
Quand on automatise une maison, tout est une question de timing. Une alarme, un capteur, une porte ouverte… Mais que se passe-t-il si un évènement reste actif un certain temps ? C’est là que l’app Countdown entre en jeu dans Homey Pro, pour ajouter une dose d’intelligence temporelle à vos scénarios.
🎯 Objectif : déclencher une notification après un délai et tester l’activité de l’accessoire.
Imaginons un cas simple : vous voulez recevoir une alerte si la baie vitrée reste ouverte plus de 20 secondes. Pour cela, nous allons utiliser un advanced flow couplé à l’app gratuite Countdown. L’idée est de :
détecter l’ouverture de la baie vitrée,
démarrer un compte à rebours de 20 secondes,
déclencher une notification si la fenêtre est toujours ouverte après ce délai,
et interrompre le timer si elle se referme entre-temps.
🔧 Étapes de la création dans l’Advanced Flow
Voici les éléments-clés du flow présenté dans la capture ci-dessous :
Déclenchement Le flow démarre quand le contact de la baie vitrée détecte une ouverture.
Lancer le compte à rebours On utilise une carte Countdown pour lancer un timer nommé fenetre_baie_vitree réglé sur 20 secondes.
Notifier l’utilisateur Une première notification s’affiche immédiatement pour informer : Baie vitrée ouverte !
À la fin du timer Si le timer atteint zéro, une autre carte vérifie si la baie est toujours ouverte. Si oui : on envoie une seconde notification indiquant que la baie est ouverte depuis 20 secondes.
Interruption du timer Si entre-temps une autre fenêtre se ferme, cela arrête le timer fenetre_baie_vitree.
💡 Astuces et variantes
Vous pouvez évidemment adapter la durée selon le cas d’usage : 5 minutes pour une porte de garage, 1 minute pour une porte d’entrée, etc.
Le timer peut être réutilisé dans plusieurs flows : attention à bien lui donner un nom explicite.
Combine Countdown avec des cartes logiques (AND, OR) pour des automatisations encore plus sophistiquées.
🚀 Conclusion
L’app Countdown, bien que minimaliste, décuple les possibilités des Advanced Flows sur Homey Pro. Elle introduit la notion de temporalité, souvent absente des automatisations basiques. Grâce à elle, vous pouvez créer des scénarios intelligents et réactifs qui tiennent compte du temps écoulé — une brique essentielle pour une maison vraiment smart.
Voici une analyse détaillée de ce script HomeyScript qui démontre comment exécuter des cartes de type « Et » (Flow Card Condition) et « Alors » (Flow Card Action).
But du Script
Vérifier si le jour actuel est un week-end en exécutant une carte « Et ».
Exécuter une action spécifique en fonction du résultat (allumer une animation de couleur verte si c’est un week-end, rouge sinon).
id : L’identifiant unique de la carte, ici homey:manager:ledring:animate_pulse, qui déclenche une animation LED sur Homey.
args : Les arguments nécessaires pour la carte :
animation: 'pulse' : Déclenche une animation de type pulsation.
color : Définit la couleur de l’animation :
#00FF00 (vert) si c’est un week-end (isWeekend === true).
#FF0000 (rouge) sinon.
Logique Globale
Vérifie si le jour actuel est un week-end avec une carte « Et ».
Exécute une animation de pulsation LED en fonction du résultat :
Vert pour un week-end.
Rouge pour un jour de semaine.
Exemple de Fonctionnement
Situation 1 : Jour de semaine (par ex. mercredi)
Condition vérifiée :
isWeekend = false.
Action exécutée :
Animation LED rouge (pulsation).
Situation 2 : Week-end (par ex. samedi)
Condition vérifiée :
isWeekend = true.
Action exécutée :
Animation LED verte (pulsation).
Utilisation et Application
Automatisation Dynamique :
Peut être utilisé pour des scénarios où l’action dépend du jour actuel, par exemple, des routines spécifiques pour les week-ends.
Personnalisation des Actions :
Les couleurs et animations peuvent être modifiées pour répondre à d’autres conditions ou préférences.
Avantages et Limites
Avantages :
Montre comment intégrer des cartes « Et » et « Alors » dans HomeyScript.
Fournit une logique conditionnelle simple mais efficace.
Facile à adapter pour d’autres scénarios (par exemple, vérifier des heures, des états de périphériques, etc.).
Limites :
Dépend de cartes spécifiques disponibles dans l’environnement Homey (par exemple, homey:manager:cron:day_equals et homey:manager:ledring:animate_pulse).
Ne fonctionne que si les arguments requis par les cartes sont corrects.
Extensions possibles
Ajouter d’autres conditions :
Par exemple, vérifier si une lumière est allumée avant de lancer l’animation.
Changer le type d’animation :
Adapter pour des animations différentes selon le contexte.
Utilisation multi-cartes :
Enchaîner plusieurs cartes pour des scénarios plus complexes.
Lorsque vous travaillez avec Homey, la flexibilité offerte par les cartes dites « logique » est essentielle pour créer des automatisations complexes et personnalisées.
Les cartes « Alors » permettent d’accomplir des actions conditionnelles, d’envoyer des requêtes HTTP, et de manipuler des données JSON afin de créer une domotique intégrée qui répond précisément à vos besoins. Voici un tour d’horizon des différentes cartes disponibles dans la section « Logique » des actions Homey.
1. Manipuler des Variables
Les cartes de logique de la catégorie « Alors » permettent de définir et manipuler divers types de variables – textes, numériques, et booléennes (Oui/Non). Ces cartes sont des outils de base pour créer des automatisations conditionnelles dans Homey.
Définir une variable texte à : Cette carte vous permet de définir la valeur d’une variable de type texte. Par exemple, vous pouvez enregistrer une information textuelle telle qu’une notification personnalisée.
Exemple : Lorsque vous recevez un colis, définissez une variable texte « notification » à « Votre colis a été livré ». Vous pouvez ensuite utiliser cette variable pour envoyer une notification sur votre smartphone.
Définir une variable numérique à : Ici, vous pouvez attribuer une valeur numérique à une variable, très utile pour stocker des données quantitatives comme une température mesurée.
Exemple : Lorsque la température extérieure est mesurée par un capteur, définissez une variable « température_extérieure » à la valeur relevée. Utilisez ensuite cette variable pour ajuster la température de votre thermostat.
Définir une variable Oui/Non à : Idéal pour des vérifications simples, cette carte permet de définir une variable booléenne, utile pour activer ou désactiver certaines automatisations.
Exemple : Si la porte d’entrée est ouverte, définissez une variable « porte_ouverte » à Oui. Cela pourrait déclencher une alarme ou un rappel de fermeture.
Ces actions sont cruciales lorsque vous souhaitez que votre système se souvienne de certaines informations au fur et à mesure que les événements se déroulent, rendant votre maison plus intelligente.
2. Calculs et Conversions
Calculer une variable numérique en tant que texte : Cette carte est utile pour convertir un nombre en une chaîne de caractères, par exemple pour créer une phrase qui intègre un chiffre.
Exemple : Convertir la température mesurée en texte et l’utiliser pour envoyer un message vocal à votre enceinte connectée : « La température extérieure est de 22 degrés ».
Convertir (Texte, Oui/Non, Nombre) en Tag : Plusieurs cartes permettent de convertir différents types de variables (texte, nombre, ou Oui/Non) en un tag spécifique, qui peut ensuite être utilisé dans d’autres actions. Cela offre une grande flexibilité dans la manière dont vous gérez et transférez les informations à travers différentes automatisations.
Exemple : Convertir une valeur numérique (comme l’humidité) en tag pour l’utiliser dans une autre automatisation, par exemple pour activer un déshumidificateur si l’humidité dépasse un certain seuil.
Ces options de conversion facilitent la communication entre différents éléments de votre maison connectée, garantissant que les actions puissent être adaptées aux besoins spécifiques des appareils connectés.
3. Faire des Requêtes HTTP
Faire une requête HTTP : Ces cartes permettent de faire des requêtes HTTP (GET, POST, etc.) vers une URL de votre choix. Vous pouvez y inclure des en-têtes et des corps de requête pour interagir avec des services extérieurs ou des dispositifs locaux.
Exemple : Envoyer une requête POST à une API pour allumer les lumières Philips Hue lorsque le soleil se couche. Vous pouvez inclure des paramètres spécifiques pour choisir quelles lumières allumer et à quelle intensité.
Par exemple, vous pouvez envoyer des requêtes à des API pour obtenir des informations ou contrôler d’autres dispositifs, ce qui ouvre la porte à un large éventail de possibilités d’intégration.
4. Manipuler des Données JSON
Pour ceux qui aiment aller plus loin, les cartes permettent aussi de travailler avec des données JSON.
Traiter un texte en tant que JSON et sélectionner le chemin : Cette carte est particulièrement puissante si vous récupérez des informations structurées depuis une API ou une réponse de requête HTTP. Vous pouvez utiliser le chemin pour extraire des valeurs précises à partir du JSON et les utiliser dans d’autres automatisations.
Exemple : Si vous recevez une réponse JSON d’une API météo, utilisez cette carte pour extraire la température ou les prévisions météorologiques et les afficher sur votre tableau de bord Homey.
Traiter un texte en tant que JSON et définir le chemin : Cela permet non seulement de lire des informations à partir d’un JSON mais aussi de les modifier ou de les mettre à jour selon vos besoins.
Exemple : Recevoir des données d’un capteur et les insérer dans une structure JSON que vous envoyez ensuite à un service tiers pour traitement.
Ces cartes sont utiles pour intégrer des dispositifs tiers ou des services externes et gérer des données complexes de manière structurée, ajoutant une grande profondeur à vos automatisations.
Qu’est-ce qu’un Tag dans Homey ?
Dans la plateforme Homey, un Tag est une valeur dynamique qui peut être utilisée dans vos automatisations pour personnaliser le comportement des cartes. Les tags peuvent représenter des informations diverses, telles que la température actuelle, l’état d’un appareil, l’heure de la journée, ou même des variables définies par l’utilisateur.
Les tags sont utilisés pour passer des informations d’une carte à une autre, permettant une grande flexibilité dans les automatisations. Par exemple, vous pouvez utiliser un tag pour récupérer la température actuelle d’un capteur et l’utiliser dans une carte d’action qui ajuste le thermostat en conséquence. Les tags sont indiqués par un symbole de « variable », ce qui permet de les identifier facilement dans l’interface Homey.
Conclusion
Les cartes « Alors » de la section Logique de Homey sont des outils d’une grande puissance pour créer une maison intelligente vraiment adaptée à vos besoins. Que vous vouliez manipuler des variables, faire des requêtes vers des API, ou traiter des données JSON, elles vous permettent de créer des automatisations sophistiquées tout en gardant un contrôle total sur chaque élément de votre maison.
N’hésitez pas à expérimenter avec ces cartes pour transformer votre espace en un environnement qui réagit précisément à vos préférences personnelles et qui simplifie votre quotidien ! Si vous avez des questions ou souhaitez approfondir l’un des aspects abordés, laissez un commentaire, je serais ravi de vous aider à faire passer votre maison connectée au niveau supérieur.
Bonne automatisation !
N’hésitez pas a me faire part de vos découvertes ou utilisations sur Homey.
Pour étendre les capacités de la box Homey Bridge ou Homey Pro, vous devrez installer des applications sur l’appareil, un peu à l’image de ce qui se passe sur votre smartphone Android ou iOS. Il n’existe pas d’applications payantes sur la Homey, ce qui rend l’accès aux fonctionnalités supplémentaires plus accessible pour tous les utilisateurs.
Ceci dit, rien ne vous empêche de rémunérer le développeur indépendant, car la communauté autour de Homey est souvent composée de passionnés désirant améliorer constamment l’expérience utilisateur. Un bouton « remercier » est d’ailleurs disponible sur les applications communautaires, permettant aux utilisateurs de montrer leur appréciation pour le travail acharné et la créativité des développeurs.
Cela peut également encourager davantage de développeurs à créer des applications qui enrichissent l’écosystème Homey. En offrant un moyen de soutenir ces créateurs, vous contribuez à une communauté dynamique où l’innovation peut prospérer.
Voici les trois sources de provenance des applications sur Homey :
1. Applications Développées par Athom
Athom, le créateur de Homey, propose un ensemble d’applications officielles pour assurer une intégration fluide et fiable avec de nombreux appareils et services. Ces applications ont disponibles dans la version Homey / Homey bridge. Et bien sûr par Homey Pro.
Caractéristiques : Ces applications sont bien intégrées, régulièrement mises à jour, et bénéficient du support direct d’Athom.
2. Applications Développées par des Fabricants d’Appareils
Certains fabricants développent leurs propres applications pour garantir une compatibilité optimale avec leurs produits.
On note que parfois des fabricants qui développent pour Homey alors qu’ils sont absents de Homeassistant comme dernièrement EcoFlow ou Eufy. Néamoins, sur HomeAssistant on trouvera des intégrations communautaire pour ces deux produits.
Caractéristiques : Ces applications assurent une intégration directe et fiable avec les appareils du fabricant.
Exemples : Ecoflow pour les panneaux solaires et batteries, Sonos pour les accessoires domotiques.
3. Applications Développées par la Communauté
La communauté Homey est très active, et de nombreux développeurs passionnés et souvent géniaux créent des applications pour ajouter le support de nouveaux appareils ou pour offrir des fonctionnalités supplémentaires. Attention ces applications sont uniquement accessibles au travers d’Homey Pro.
Caractéristiques : La qualité et le support peuvent varier. Ces applications ajoutent souvent des fonctionnalités innovantes ou le support de périphériques de niche. Elles sont aussi validées par l »équipe d’Homey.
Exemples : Shelly pour les appareils de la marque éponyme, Home Assistant App pour l’intégration avec Home Assistant, etc…
Conseils pour Choisir et Utiliser les Applications Homey
Vérifiez l’Origine : Privilégiez les applications développées par Athom ou les fabricants d’appareils. Pour les applications communautaires, consultez les avis et les notes.
Compatibilité : Assurez-vous que l’application est compatible avec vos appareils et votre version de Homey. C’est indiqué sur la page de l’application.
Sauvegarde : Effectuez une sauvegarde de votre configuration Homey avant d’installer de nouvelles applications, surtout celles de la communauté.
En suivant ces quelques consignes, vous assurerez une utilisation stable de Homey. La validation des applications par l’équipe de Homey garantit aussi que la communauté a effectué un excellent travail.
Et surtout ne pas hésiter à écrire au développeur si une capacité venait a manquer.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Un webhook est un moyen de communication permettant à une application ou un script d’envoyer des informations en temps réel à une autre application, sans que cette dernière ait besoin de solliciter constamment des mises à jour. En d’autres termes, un webhook est une requête automatisée permettant à une application de « pousser » des données vers une autre application dès qu’un événement précis se produit.
Un webhook repose sur des requêtes HTTP, ce qui le rend compatible avec de nombreuses plateformes et applications. Par exemple, lorsqu’un événement particulier se produit dans un système de domotique (tel que l’ouverture d’une porte), un webhook peut être déclenché pour initier une action précise, telle que l’allumage des lumières, l’envoi d’une notification ou l’exécution d’un scénario.
Je vous propose un exemple simple qui illustre comment un petit Raccourcis, placé dans un Mac ou dans un iPhone, peut être configuré pour envoyer une information précise à Homey Pro. Cette information, une fois reçue par Homey, sera utilisée de manière efficace pour déclencher une action spécifique ou un script bien défini dans le système de domotique.
Par exemple, vous pourriez programmer votre Raccourcis pour envoyer une notification lorsqu’une certaine condition est remplie, comme le lever du soleil ou l’arrivée d’un message. Cela permet non seulement d’automatiser des tâches quotidiennes, mais aussi d’améliorer l’interaction entre vos appareils Apple et votre environnement connecté, rendant votre expérience encore plus fluide et intuitive.
Exemple : Créer un Raccourci qui Interroge un Webhook dans Homey Pro
Voyons maintenant comment créer un raccourci avec l’application Raccourcis d’Apple, qui permettra de solliciter un webhook préalablement configuré sur Homey Pro.
Étape 1 : Création d’un Webhook dans Homey Pro
Configuration d’un Flow sur Homey : Connectez-vous à l’interface de Homey Pro.
Création d’un Flow (Scénario) : Créez un nouveau flow qui sera déclenché par l’appel à un webhook.
Dans la section « Quand », choisissez l’option « Un webhook est reçu ».
Donnez un nom unique à ce webhook, par exemple « allumer_lumiere ».
Définir les Actions du Flow : Ajoutez une action, par exemple « Allumer la lumière du salon ».
Étape 2 : Récupération de l’URL du Webhook
Après avoir configuré le flow, vous obtiendrez une URL de webhook que vous utiliserez pour solliciter Homey Pro. Cette URL aura une forme semblable à celle-ci :
Cette URL contient toutes les informations nécessaires pour déclencher le flow sur Homey Pro. Attention, cette URL est unique et doit rester confidentielle, afin d’éviter toute utilisation non autorisée. Notez qu’il n’existe pas de mécanisme de sécurité intégré pour un webhook.
Accès local ou au travers d’internet ?
Il existe deux syntaxes, la première pour utiliser les webhooks localement sur votre propre machine, ce qui permet un développement et un test rapides sans dépendre d’une connexion Internet, et la seconde pour les utiliser avec Internet (Cloud), ce qui facilite l’intégration d’applications à distance et la communication entre différents services en ligne.
Locale avec Homey Pro 2023: http://mon_homey_ip/webhook?event=my_event&tag=my_tag
Étape 3 : Création d’un Raccourci sur iPhone pour Interroger le Webhook
Ouvrir l’Application Raccourcis : Lancez l’application Raccourcis sur votre iPhone ou iPad.
Créer un Nouveau Raccourci :
Appuyez sur le bouton « + » pour créer un nouveau raccourci.
Ajouter l’Action HTTP :
Dans le moteur de recherche des actions, saisissez « URL » et choisissez l’option « Obtenir le contenu de l’URL ».
Collez l’URL du webhook Homey que vous avez récupérée précédemment. Attention, vous devez vous arrêter à /my_events?. Le reste de l’URL sera construit grâce au corps de la requête.
Dans la section « Méthode », optez pour « POST », ce qui correspond à une commande permettant d’envoyer des informations vers le webhook.
Ensuite, dans la section « Corps de la requête », cliquez sur le « + » pour ajouter une ligne. Sur la gauche, saisissez le mot « tag » et sur la droite, entrez la valeur que vous souhaitez passer à l’URL du webhook.
Personnaliser le Raccourci :
Donnez un nom à votre raccourci, par exemple « Allumer Lumière Salon ».
Vous pouvez également ajouter ce raccourci à l’écran d’accueil, le déclencher avec Siri, ou l’associer à une automatisation.
Étape 4 : Tester le Raccourci
Désormais, vous pouvez exécuter ce raccourci directement depuis l’application Raccourcis ou via Siri. Une fois activé, votre Homey Pro recevra la requête via le webhook et le flow configuré (dans notre exemple, l’allumage de la lumière du salon) s’exécutera.
Étape 5 : Construire la Logique dans Homey Pro
Dans Homey Pro, il est crucial de prendre en compte les différentes valeurs que le webhook peut recevoir. Par exemple, le webhook peut envoyer un tag tel que « allumer_le_salon » ou « eteindre_le_salon ».
Il est donc nécessaire d’analyser le contenu du tag et d’exécuter les actions ou flows appropriés en fonction de ce dernier. Pour cela, vous utiliserez une carte logique dans la section « Et ». Vous pouvez ainsi indiquer : lorsque le tag est exactement égal à « allumer_le_salon », alors exécuter le flow « allumer le salon ».
Ce principe permet de construire des automatisations sophistiquées, adaptées à différents scénarios d’usage dans votre installation domotique.
Point d’attention sur la Sécurité de l’URL de Webhook au travers d’Internet
Vous ne pouvez disposer que d’une seule URL de webhook. Si celle-ci est partagée publiquement, il ne sera pas possible de la régénérer. L’URL est constituée de l’ID de votre Home, que vous trouverez dans la section « Cloud » du menu « Général ».
Cet identifiant est unique et ne peut pas être réinitialisé. Vous ne devez en aucun cas partager cet identifiant, car une fois exposé, il pourrait permettre un accès non autorisé à vos automatisations. Assurez-vous de protéger cette information pour préserver l’intégrité de votre installation domotique.
Accessibilité des Webhooks avec Homey Pro localement et au travers d’internet :
Notez également que le service de webhook est disponible avec Homey Pro, et que l’URL est accessible aussi bien lorsque vous êtes à domicile qu’à l’extérieur. Cela offre une grande flexibilité pour contrôler vos appareils depuis n’importe où.
À titre de comparaison, sur Home Assistant, cette fonctionnalité n’est disponible qu’en souscrivant à l’abonnement « Nabu Casa », ce qui signifie que Homey Pro offre un accès plus direct et intégré, sans coût supplémentaire pour la fonctionnalité de webhook.
Un webhook est un moyen simple et efficace de permettre la communication entre différents systèmes de façon automatisée. En utilisant Homey Pro et l’application Raccourcis, il est possible de créer des automatisations intégrées entre l’écosystème Apple et votre système de domotique, facilitant ainsi les interactions entre vos appareils.
Vous pouvez étendre ces automatisations pour répondre à divers besoins de votre quotidien. C’est un bon moyen pour envoyer des informations nettes les deux écosystèmes, et le résultat est tres bon.
Je l’utilise en particulier entre mon NAS Synology et Homey. Même s’il existe une très bonne application dans le Store Homey, je remonte certaines informations et alertes par ce biais dans Homey Pro, ce qui me permet de lancer des automatisations spécifiques.
N’hésitez pas à me faire savoir si vous souhaitez des précisions sur certaines étapes ou des conseils pour d’autres scénarios.
Il y a des produits qui surprennent par l’engouement qu’ils suscitent. C’est le cas de ce petit boitier au nom alambiqué pour nos contrées latines : Vindstyrka. Il m’a fallu être patient et plusieurs passages chez Ikea pour mettre la main sur cet accessoire.
Le fabricant suédois développe depuis quelques années une gamme de périphériques intelligents, incluant des luminaires (ampoules, LED, bandeaux lumineux), des enceintes (en collaboration avec Sonos) et diverses télécommandes. Leur rapport qualité/prix est souvent imbattable, et je vous en parle régulièrement dans ces pages.
Compatibilité domotique chez Ikea
En 2023, Ikea a remplacé sa box domotique par un modèle plus moderne, tout en conservant la compatibilité avec l’ancien. Pour le moment, les accessoires Ikea ne sont pas compatibles avec la norme Matter et utilisent le protocole Zigbee. Toutefois, tous ces produits fonctionnent avec HomeKit, grâce au hub Ikea qui joue le rôle de pont entre les accessoires et l’écosystème Apple.
Vindriktning : le précédent modèle
L’analyseur d’air Vindriktning d’Ikea, vendu à 9,99 euros, a connu un grand succès. Ce petit boitier, muni d’une LED, indiquait la qualité de l’air. Il a équipé de nombreuses chambres d’enfants, mais son absence de connectivité avec les écosystèmes domotiques limitait ses usages.
Vindstyrka : une version connectée et améliorée
Depuis un an, Ikea propose une nouvelle version plus aboutie, le Vindstyrka. Cet appareil connecté permet de surveiller la qualité de l’air dans votre maison. Il mesure :
Les particules fines (PM2,5),
La température,
L’humidité,
Les composés organiques volatils (COV).
Le Vindstyrka peut être connecté à l’application IKEA Home pour suivre ces données sur votre smartphone ou tablette.
Intégration parfaite avec HomeKit
Plus intéressant encore, le Vindstyrka s’intègre parfaitement avec l’application Maison d’Apple sur Mac, iOS/iPadOS, et peut être interrogé via Siri : « Dis Siri, quelle est la qualité de l’air dans la chambre ? »
Dans l’application Maison, la qualité de l’air, la température et le taux d’humidité apparaissent directement en haut de la fenêtre de la pièce concernée. En cliquant sur ces données, vous accédez aux détails du capteur.
Le support dans Raccourcis est aussi parfait, car il offre une intégration fluide qui permet aux utilisateurs de créer des automatisations personnalisées.
Pourquoi choisir le Vindstyrka ?
Voici pourquoi ce capteur d’air se distingue :
Prix imbattable : Proposé à 29,99 euros, il coûte deux à trois fois moins cher que des produits similaires.
Fonctionnalité unique : Il est équipé d’un écran LED rétro-éclairé. Vous n’avez pas besoin de sortir votre iPhone : appuyez simplement sur le bouton au-dessus de l’appareil pour afficher instantanément les informations sur l’écran.
Précision des mesures :
PM2,5 : Ces particules fines, inférieures à 2,5 micromètres, peuvent avoir un impact sur la santé (asthme, allergies, maladies respiratoires).
COV : Les composés organiques volatils, présents dans certains produits de consommation, peuvent provoquer des problèmes de santé tels que fatigue, maux de tête et nausées.
Un outil pour une maison plus saine
Le Vindstyrka est un outil précieux pour améliorer la qualité de l’atmosphère dans votre maison. En surveillant les polluants, il vous permet d’identifier les sources de pollution et de prendre des mesures, comme ouvrir les fenêtres ou utiliser un purificateur d’air. De plus, son intégration avec l’application Raccourcis ouvre des possibilités d’automatisation : par exemple, créer un raccourci qui vous informe de la qualité de l’air.
Et Homey Alors ?
Sachant qu’il s’agit d’un produit Zigbee, il s’intégrèrent sans aucun souci dans la plateforme de domotique hollandaise, offrant ainsi une interconnectivité fluide et efficace avec d’autres appareils compatibles.
L’application IKEA sur le store d’Homey apporte la compatibilité complète de l’appareil, permettant aux utilisateurs de personnaliser leurs paramètres et de créer des scénarios automatisés pour améliorer leur expérience domestique.
Grâce à cette intégration, les utilisateurs peuvent non seulement contrôler les appareils de manière intuitive, mais aussi l’utiliser dans les Flows ou Advanced Flows.
Le Vindstyrka est un produit domotique abordable et performant qui fonctionne aussi bien avec ou sans une plateforme domotique. Il contribue à améliorer la santé de vos proches en surveillant la qualité de l’air intérieur.
Pour l’acquérir, j’ai dû m’inscrire sur le site d’Ikea afin d’être alerté de sa disponibilité. C’est dire l’engouement qu’il suscite !
En cherchant à optimiser ma consommation électrique en éteignant les appareils qui restent habituellement en veille, j’ai exploré les options de prises connectées compatibles avec HomeKit. Malheureusement, ces prises sont souvent onéreuses, avec un prix moyen dépassant 20 euros.
La découverte : une double prise HomeKit par SATECHI
Récemment, j’ai découvert une double prise compatible HomeKit proposée par SATECHI, une marque renommée pour ses accessoires de qualité pour Mac. Ce qui m’a agréablement surpris, c’est que cette prise est non seulement abordable, mais qu’elle fonctionne également via une connexion Wi-Fi. C’est une rareté, car la plupart des prises connectées utilisent soit une connexion Bluetooth, soit des protocoles spécifiques tels que Zigbee (comme les produits Ikea et Philips Hue).
Pourquoi le Wi-Fi est un avantage ?
La connexion Wi-Fi offre une qualité de communication supérieure et une portée impressionnante, dépassant souvent les 100 mètres. De plus, il n’est même pas nécessaire d’installer l’application du fabricant pour configurer cette prise. Elle peut être ajoutée directement à HomeKit en scannant simplement le code QR présent sur le dispositif. Bien que l’application fournie soit de bonne qualité, elle reste totalement optionnelle.
Attention le Wi-fi est moins stable/fiable qu’une connexion Zigbee ou Thread / Matter !
Un contrôle individuel et des automatismes puissants
Une fois intégrée à HomeKit, cette double prise peut être entièrement automatisée via l’application Maison ou Raccourcis. Chaque prise peut être contrôlée individuellement grâce à des noms personnalisés, ce qui facilite la gestion de vos appareils. Bien entendu, vous pouvez également les commander par Siri, que ce soit depuis votre iPhone, Mac ou HomePod.
Un excellent rapport qualité-prix
Après quelques jours d’utilisation, je suis totalement convaincu par cette double prise. Vendue au prix attractif de 18,99 euros, elle représente une excellente affaire. De plus, un coupon de 10 % est parfois disponible, rendant ce produit encore plus abordable.
Si vous recherchez une prise connectée économique, fiable et facile à configurer avec HomeKit, la double prise de SATECHI est une option incontournable. Sa compatibilité Wi-Fi, son prix abordable et sa simplicité d’utilisation en font un choix idéal pour optimiser votre consommation électrique tout en profitant des automatismes d’Apple HomeKit.
(mise à jour : 23/12/24, ce devait etre une très bonne affaire, elle a disparu du catalogue de Satechi)
Voici un exemple de HomeyScript, il me permet d’obtenir le matin la liste des accessoires qui sont actifs ou déconnectés. Je lance son exécution le matin ce qui me permet d’anticiper et corriger un problème sur un appareil.
J’ai pour ce faire créer un Advanced Flow, relativement simple, qui lance l’exécution à 6:00.
Ce flux avancé dans Homey est conçu pour vérifier les appareils en panne à une heure spécifique et générer des notifications en fonction des résultats.
Voici une analyse de chaque étape :
Déclencheur (Date & Heure – 06:00) : Le flux démarre chaque jour à 6 heures du matin.
HomeyScript (Cherche les appareils KO) : Ce script Homey utilise l’API de Homey pour récupérer la liste des appareils en panne. Le script retourne une balise de texte avec le statut des appareils.
Conditions de résultat :
Notification de réussite : Si le script retourne une liste des appareils KO avec succès, le flux continue vers une action de journal qui crée une notification avec le statut Info. Cela signifie qu’un résultat a été trouvé et enregistré.
Notification d’erreur : Si le script rencontre une erreur ou qu’il n’y a aucun appareil KO, le flux bascule vers une autre action de journal qui crée une notification avec le statut Erreur. Cela indique un problème avec le script ou aucun appareil KO trouvé.
Le script :
Ce script en JavaScript pour Homey a pour objectif de vérifier l’état des appareils connectés et de retourner une liste des appareils qui ne répondent pas, ou un message confirmant que tous les appareils fonctionnent correctement.
const devices = await Homey.devices.getDevices();
let nonResponsiveDevices = [];
// Parcourir chaque appareil
for (let deviceId in devices) {
let device = devices[deviceId];
// Vérifier si l'appareil est injoignable
if (!device.available) {
nonResponsiveDevices.push(device);
}
}
// Afficher les appareils qui ne répondent pas ou un message de confirmation
if (nonResponsiveDevices.length > 0) {
let deviceList = 'Appareils qui ne répondent pas :\n';
nonResponsiveDevices.forEach(device => {
deviceList += - ${device.name} (Zone : ${device.zoneName})\n;
});
return deviceList;
} else {
return 'Tous les appareils répondent correctement.';
}
Analyse détaillée :
Récupération des appareils :
const devices = await Homey.devices.getDevices();
Cette ligne utilise l’API de Homey pour récupérer tous les appareils enregistrés dans le système et les stocke dans l’objet devices.
Initialisation de la liste des appareils injoignables :
let nonResponsiveDevices = [];
Une liste vide, nonResponsiveDevices, est créée pour stocker les appareils qui sont injoignables.
Parcours des appareils :
for (let deviceId in devices) {
let device = devices[deviceId];
Une boucle for parcourt chaque appareil dans devices, en identifiant chaque appareil via son deviceId et en accédant à ses informations avec devices[deviceId].
Vérification de la disponibilité de chaque appareil :
if (!device.available) {
nonResponsiveDevices.push(device);
}
Cette condition vérifie si l’appareil est injoignable (sa propriété available est false). Si c’est le cas, l’appareil est ajouté à la liste nonResponsiveDevices.
Retour du résultat :
Si des appareils ne répondent pas : let deviceList = 'Appareils qui ne répondent pas :\n'; nonResponsiveDevices.forEach(device => { deviceList += `- ${device.name} (Zone : ${device.zoneName})\n`; }); return deviceList; Si la liste nonResponsiveDevices contient des appareils, le script crée une chaîne de caractères deviceList en listant le nom de chaque appareil injoignable et sa zone. Cette liste est ensuite renvoyée.
Si tous les appareils répondent correctement : javascript return 'Tous les appareils répondent correctement.'; Si la liste nonResponsiveDevices est vide, le script retourne un message indiquant que tous les appareils fonctionnent correctement.
Conclusion
Ce flux permet donc une vérification quotidienne automatisée des appareils défectueux et envoie une notification pour en informer l’utilisateur. C’est une méthode efficace pour un suivi régulier de l’état des appareils connectés dans Homey.
Eve Home, un fabricant renommé dans l’univers de la maison connectée Apple, propose une prise connectée baptisée Eve Energy. Disponible en deux versions, cette prise se distingue par sa compatibilité avec les principaux écosystèmes de domotique et son suivi précis de la consommation électrique.
Version HomeKit : Conçue spécialement pour les utilisateurs de l’écosystème Apple, cette version est idéale pour ceux qui souhaitent intégrer leur prise connectée à un environnement 100 % Apple.
Version Matter : Plus récente, cette version s’appuie sur le standard ouvert Matter, garantissant une compatibilité élargie avec des plateformes comme Apple HomeKit, Google Home, Amazon Alexa, Homey Pro et Home Assistant.
Pourquoi opter pour la version Matter ?
La version Matter de l’Eve Energy offre une flexibilité accrue en vous permettant de changer ou de combiner les écosystèmes sans avoir à remplacer votre matériel. Ce choix est particulièrement judicieux pour ceux qui prévoient d’évoluer dans leur usage de la domotique ou d’expérimenter plusieurs plateformes.
Les promotions actuelles sur la version purement HomeKit pourraient indiquer une volonté du fabricant d’écouler les stocks de ce modèle, maintenant que le standard Matter devient la norme.
Migration vers Matter : une transition simple
Bonne nouvelle pour les utilisateurs des anciennes versions d’Eve Energy (HomeKit) ! Si vous possédez un modèle initialement compatible uniquement avec HomeKit, vous pouvez facilement migrer vers le standard Matter. Le processus est simple et bien documenté par le fabricant.
Suivi de la consommation électrique : un avantage clé
Cette prise connectée offre des fonctionnalités avancées pour suivre la consommation électrique de vos appareils.
Voici ce qu’il faut savoir :
La consommation instantanée est remontée directement dans l’application Eve, offrant une vue précise de l’énergie utilisée.
Cependant, cette fonctionnalité n’est pas encore prise en charge dans HomeKit/Maison, car la domotique d’Apple ne gère pas encore la consommation électrique.
Avec l’arrivée de la version 1.3 du standard Matter, cette donnée pourra être exploitée par les plateformes compatibles. Consommation sur la prise avec Mac Studio :
Vue à l’heure :
Vue sur la journée :
Compatibilité avec Matter 1.3
Pour que vos prises connectées remontent la consommation électrique via Matter, deux conditions doivent être remplies :
Compatibilité de l’appareil : L’accessoire doit être mis à jour pour supporter Matter 1.3.
Compatibilité de la plateforme : Votre écosystème domotique doit être à jour et prendre en charge Matter 1.3 au minimum.
Hors, Actuellement, Homey Pro devrait proposer cette fonctionnalité prochainement avec le passage en 1.3. Homey travaille avec EVE Home afin d’intégrer leur produits et Apple HomeKit n’a pas encore annoncé de date pour le support de Matter 1.3.
Pour ce qui est du support réel de Matter 1.3 :
Eve utilise actuellement ses propres “clusters” personnalisés, et non la norme Matter 1.3. Cependant, Eve prévoit de prendre en charge Matter 1.3 avec une mise à jour du firmware, version 3.5.x, qui devrait être publiée prochainement.
Néanmoins, la consommation des prises EVE Energy est visible dans :
Home Assistant >= 14.1, grace à l’adoption des spécificités de EVE Energy et non pas de Matter 1.3.
Dans Home Assistant, la consommation est même un chouya plus précise que dans l’application EVE, permettant ainsi une surveillance plus fine de l’énergie utilisée au quotidien.
Cette précision accrue s’intègre très bien dans le Tableau de bord : Énergie, où vous pouvez visualiser non seulement les tendances de consommation en temps réel, mais aussi analyser les données historiques pour identifier les périodes de forte utilisation.
Avec toujours des dashboards superbes :
Une prise prête pour l’avenir
L’Eve Energy est un excellent choix pour tous ceux qui cherchent à optimiser leur maison connectée tout en suivant leur consommation électrique. Avec ses fonctionnalités avancées et sa capacité à s’intégrer à divers écosystèmes, cette prise connectée se positionne comme un outil (indispensable) dans nos habitations démotivées
Opter pour la version Matter garantit une compatibilité élargie et prépare votre installation aux innovations à venir. Cependant, cette transition peut nécessiter un peu de patience pour profiter pleinement de toutes les possibilités qu’offre le standard Matter.
Si vous utilisez un appareil EVE HOME, comme une prise connectée, il est important de savoir que la programmation avec l’application EVE est très pratique.
En effet, lorsque vous configurez une programmation avec EVE, celle-ci est directement enregistrée dans l’appareil. Cela signifie que même si votre Wi-Fi ne fonctionne plus, tout continuera de fonctionner ! Ce n’est pas le cas avec HomeKit, qui nécessite une connexion Internet.
L’interface de l’application EVE :
Notez qu’elle fonctionne sur macOS équipé d’une puce M d’Apple. Cliquez sur les propriétés de l’appareil puis dans la section programme.
Vous pouvez facilement créer des événements pour chaque jour. Par exemple, vous pouvez indiquer à votre prise de s’allumer tous les jours à 18h. Et pas besoin de Wi-Fi pour que cela fonctionne !
Si vous souhaitez que tout fonctionne même sans Internet, utilisez la programmation dans l’application EVE. C’est fiable, simple, et vous n’avez pas à vous soucier des problèmes de réseau. A dédier aux automatisations que vous ne changerez pas régulièrement !
HomeyScript est un outil puissant qui permet d’aller plus loin dans l’automatisation de votre maison connectée. Avec JavaScript, il permet de créer des scripts personnalisés pour gérer des scénarios complexes, dépassant les automatisations classiques de l’application Homey. Cela vous donne la liberté de créer des interactions spécifiques et d’offrir des réponses précises, offrant un contrôle plus personnalisé de votre environnement.
Attention, rien ne vous oblige à l’utiliser, Homey fonctionne parfaitement avec les Flows et les Advanced flows, c’est une option supplémentaire qui peut dans certains cas bien précis rendre des services.
En intégrant HomeyScript, vous accédez directement à l’API de Homey, permettant une manipulation précise de vos appareils. Vous pouvez exploiter des fonctions logiques avancées et coordonner des actions complexes, offrant un niveau de personnalisation adapté aux utilisateurs exigeants cherchant une maison véritablement « intelligente ».
Dans cet exemple, trois éclairage ne sont pas accessibles, ce sont les trois lignes en bas de page.
Néanmoins le script retourne un cade d’exécution OK
Récupérer Plusieurs Appareils
Vous pouvez récupérer plusieurs appareils en même temps et appliquer des actions sur chacun d’eux. Par exemple, pour allumer toutes les lumières d’une pièce :
// Ce script recherche tous les appareils ayant la capacité onoff et les allume.
let devices = await Homey.devices.getDevices();
for (let device of Object.values(devices)) {
if (device.capabilities.includes('onoff')) {
try {
await device.setCapabilityValue('onoff', true);
} catch (error) {
console.error(`Erreur lors de la tentative d'allumer l'appareil ${device.name}:`, error.message);
}
}
}
Ce script recherche tous les appareils ayant la capacité onoff et les allume.
Explications :
Bien sûr ! Voici une explication pas à pas du script :
Récupération des appareils disponibles :
let devices = await Homey.devices.getDevices();
Cette ligne utilise Homey.devices.getDevices() pour obtenir la liste de tous les appareils connectés à Homey.
await est utilisé car la fonction est asynchrone. Il faut attendre que la liste des appareils soit récupérée avant de continuer.
La variable devices contiendra un objet contenant tous les appareils connectés, identifiés par leurs identifiants.
Parcours de tous les appareils :
for (let device of Object.values(devices)) {
Cette ligne utilise une boucle for...of pour parcourir tous les appareils.
Object.values(devices) permet de récupérer un tableau contenant tous les objets appareils, à partir de l’objet initial qui les identifie par clé.
device est une variable qui représente chaque appareil lors de l’itération.
Vérification de la capacité onoff :
if (device.capabilities.includes('onoff')) {
Ici, on vérifie si l’appareil courant (device) possède la capacité onoff.
La capacité onoff est généralement associée à des appareils qui peuvent être allumés ou éteints, comme des lumières ou des prises intelligentes.
Si l’appareil possède cette capacité, le bloc de code à l’intérieur sera exécuté.
try commence un bloc de code qui permet de gérer les erreurs en cas de problème lors de l’exécution.
device.setCapabilityValue('onoff', true) est appelé pour allumer l’appareil (en réglant la valeur de la capacité onoff à true).
await est utilisé car cette opération est asynchrone — cela signifie qu’il faut attendre que la commande d’allumage soit envoyée à l’appareil avant de continuer.
Gestion des erreurs :
} catch (error) {
console.error(`Erreur lors de la tentative d'allumer l'appareil ${device.name}:`, error.message);
}
Si une erreur survient lors de l’allumage de l’appareil, le bloc catch sera exécuté.
console.error est utilisé pour afficher un message d’erreur dans la console.
Le message indique le nom de l’appareil qui a causé l’erreur (device.name) et le message d’erreur (error.message) pour aider à identifier le problème.
Résumé :
Le script récupère tous les appareils connectés à Homey.
Ensuite, il parcourt chaque appareil pour vérifier s’il possède la capacité onoff.
Pour chaque appareil ayant cette capacité, il essaie de l’allumer.
Si une erreur se produit lors de cette tentative, un message d’erreur est affiché dans la console pour informer de l’échec et de son origine.
Ce script est utile pour automatiser l’allumage de tous les appareils qui peuvent être mis sous tension, tout en gérant les erreurs afin de ne pas interrompre le processus pour les autres appareils en cas de problème.
Voici un comparatif personnel entre Home Assistant Green et Homey Pro : ces deux plateformes domotiques se distinguent par leurs fonctionnalités et leur approche respective.
Home Assistant Green, par exemple, se concentre sur l’automatisation avancée et la personnalisation grâce à une interface très flexible, permettant aux utilisateurs d’adapter leur système à des besoins spécifiques.
En revanche, Homey Pro privilégie une approche plus conviviale, offrant une interface intuitive et des intégrations prêtes à l’emploi pour que même les novices en domotique puissent tirer parti de la technologie sans avoir besoin de compétences techniques approfondies.
(Homey Bridge / Pro)
De plus, Home Assistant Green, étant open source, bénéficie d’une large communauté qui contribue à son développement constant, tandis que Homey Pro propose des mises à jour régulières pour améliorer l’expérience utilisateur.
(Home Assistant Green)
Voici mon ressenti sur les deux solutions, spoiler : j’utilise les deux 😎.
Approche Générale :
Homey Pro : Conçu comme une solution tout-en-un pour les utilisateurs grand public, il offre une interface utilisateur intuitive et supporte de nombreux protocoles (Zigbee, Z-Wave, Wi-Fi, Bluetooth, etc.) dès la sortie de la boîte. Il se distingue par sa facilité d’utilisation et ses automatismes accessibles via des « Flow cards » qui permettent de créer des scénarios d’automatisation simplement avec un système de glisser-déposer.
Home Assistant Green : Plateforme open-source, Home Assistant se focalise sur la flexibilité et la personnalisation. Il nécessite une installation sur un matériel fourni par l’utilisateur (comme un Raspberry Pi) et permet une grande liberté d’intégration et de configuration, mais avec une courbe d’apprentissage plus raide. Il est idéal pour ceux qui ont des compétences techniques et qui souhaitent une personnalisation poussée de leur maison connectée.
Avantage : Homey Pro
Facilité d’utilisation :
Homey Pro : Offre une interface très conviviale avec une application mobile dédiée qui permet de gérer facilement les appareils connectés. L’installation est simple et rapide, sans besoin de connaissances techniques. Les nouveaux utilisateurs peuvent rapidement créer des automatismes et gérer leurs appareils grâce à une interface visuelle intuitive.
Home Assistant : Demande une configuration plus complexe, souvent en utilisant YAML pour personnaliser les tableaux de bord et les automatisations. Bien qu’il offre une flexibilité inégalée, cela peut être intimidant pour les débutants. Il existe néanmoins des solutions simplifiées comme l’utilisation de « blueprints » pour les automatismes, qui permettent de commencer plus facilement.
Avantage : Homey Pro
Compatibilité des appareils :
Homey Pro : Compatible avec un large éventail de dispositifs grâce à son support des protocoles majeurs comme Zigbee, Z-Wave, Matter, Thread, Wi-Fi, et Bluetooth. Il propose une App Store dédiée pour installer des intégrations spécifiques, ce qui permet d’ajouter des fonctionnalités sans effort.
Home Assistant : Prend en charge une vaste gamme de dispositifs via sa nature open-source et le support de multiples protocoles. Il est très flexible en termes d’intégrations grâce à la communauté active qui développe régulièrement des plugins et des intégrations personnalisées. Le support des dispositifs dépend cependant du matériel utilisé pour faire tourner Home Assistant.
Avantage : Home Assistant
Automatisation :
Homey Pro : Utilise un système de cartes (When, And, Then) pour créer des scénarios d’automatisation. Ce système est très intuitif et visuel, accessible même aux utilisateurs novices. Avec les « Advanced Flows », les utilisateurs peuvent créer des scénarios complexes sans avoir besoin de coder.
Home Assistant : Permet de créer des automatisations très sophistiquées avec des déclencheurs, conditions et actions. Cela nécessite parfois des compétences en programmation, mais offre une flexibilité presque illimitée. L’utilisation de « blueprints » permet de créer des automatisations prédéfinies que l’on peut personnaliser en fonction des besoins.
Avantage : Homey Pro
Coût :
Homey Pro : Produit commercial vendu à un prix fixe, avec des coûts supplémentaires pour certains services cloud optionnels. Il représente un investissement initial plus élevé mais offre une solution complète prête à l’emploi.
Home Assistant : Gratuit en tant que logiciel open-source, mais il nécessite du matériel sur lequel il doit être installé (comme un Raspberry Pi). Le coût total dépendra donc du matériel choisi et de l’investissement en temps pour l’installation et la maintenance.
Avantage : Home Assistant
Communauté et Support :
Homey Pro : Bénéficie d’un support client dédié et d’une communauté active via des forums et une base de connaissances officielle. Les utilisateurs peuvent obtenir de l’aide directement auprès de l’équipe de support ou via la communauté.
Home Assistant : Entièrement soutenu par une communauté mondiale de développeurs et d’utilisateurs passionnés. Le support se fait principalement via des forums, des groupes de discussion, et des ressources communautaires. Il n’y a pas de support client officiel, mais la communauté est très active et réactive.
Avantage : Home Assistant
Conclusion
Le choix entre Homey Pro et Home Assistant Green dépend vraiment de ce que vous voulez et de vos compétences techniques. Si vous cherchez quelque chose de très simple à utiliser avec de nombreux gadgets, Homey Pro est excellent ! Son interface est facile à comprendre et il a beaucoup d’applications intégrées pour automatiser ta maison facilement.
En plus, il fonctionne avec de nombreux appareils, donc tu peux commencer tout de suite sans être un expert. Par contre, si tu es prêt à passer un peu de temps à personnaliser ton système, Home Assistant Green pourrait vous convenir Cela te permet de régler chaque détail de ta domotique, d’ajouter différents appareils et de créer vos propres automatisations. C’est idéal si tu es un utilisateur un peu plus à l’aise et que vous voulez vraiment profiter au maximum de ta maison connectée.
Homey propose un système de « dashboards » permettant de centraliser et de visualiser l’état de ses appareils connectés ainsi que d’exécuter des flows. Cependant, la configuration des dashboards sur Homey suit quelques règles spécifiques que nous allons explorer dans cet article.
Limites et Caractéristiques des Dashboards sur Homey
1. Home Dashboard : jusqu’à 15 Widgets
Le « Home » Dashboard, qui sert d’écran principal pour visualiser et interagir avec vos appareils, dispose d’une limite de 15 widgets maximum. Ce nombre peut sembler limité, mais il est suffisant pour intégrer les éléments essentiels de votre maison (par exemple : le contrôle des lumières, de la température, de la musique, etc.).
Bien que ce Dashboard puissent être personnalisés, il ne se synchronise pas automatiquement entre différents appareils. Par conséquent, si vous accédez à votre Home Dashboard depuis un autre smartphone ou une tablette, vous devrez peut-être recréer manuellement la disposition pour chaque appareil.
2. Dashboards Personnalisés : jusqu’à 50 Widgets
Si vous avez besoin de plus de flexibilité et de widgets pour contrôler l’ensemble de votre maison connectée, Homey vous permet de créer des dashboards personnalisés. Contrairement au Home Dashboard, les dashboards personnalisés supportent jusqu’à 50 widgets, ce qui offre une couverture bien plus large pour les installations complexes.
De plus, ces dashboards bénéficient de la synchronisation automatique entre appareils, ce qui signifie que les modifications effectuées sur un appareil seront appliquées sur tous les autres.
3. Colonnes et Disposition
Les deux types de dashboards (Home Dashboard et dashboards personnalisés) offrent une disposition en colonnes pour optimiser l’espace et l’organisation. Cependant, il y a des différences dans leur nombre de colonnes autorisées :
Home Dashboard : Entre 1 et 4 colonnes, en fonction de la largeur de l’appareil. Par exemple, un smartphone affichera généralement moins de colonnes qu’une tablette ou un ordinateur.
Dashboards Personnalisés : Jusqu’à 15 colonnes, offrant ainsi une plus grande flexibilité de mise en page, particulièrement utile sur des écrans plus grands.
Mes conseils :
Réservez le Home Dashboard pour les actions et widgets essentiels.
Utilisez des dashboards personnalisés pour des configurations plus complexes, surtout si vous souhaitez avoir une interface cohérente et synchronisée entre vos appareils. Voir créer un Dashboard par piece de votre domicile par exemple.
Les dashboards sont une manière efficace d’accéder rapidement à vos automatisations. Ils permettent de tirer parti de la domotique en fonction de vos besoins, et ces quelques règles simples facilitent leur organisation pour un usage quotidien.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Pour les utilisateurs de Mac équipés de processeurs Intel, l’option la plus simple pour accéder à Homey est d’utiliser la version Web. Pour améliorer votre expérience, je recommande de l’ajouter au Dock de Safari.
Pour ce faire, ouvrez Safari, accédez au site Web de Homey, et lorsque la page est chargée, cliquez sur le bouton de partage situé dans la barre d’outils en haut de l’écran. Dans le menu déroulant qui apparaît, sélectionnez « Ajouter à l’écran d’accueil ». Cela vous permettra de créer un raccourci facile d’accès, qui peut être déplacé dans votre Dock.
Transformer le site Web en une sorte d’application Web offre plusieurs avantages non négligeables. Tout d’abord, cela permet de rendre l’interface plus accessible et plus rapide à charger, semblable à une application native. Vous pourrez ainsi contrôler votre maison connectée directement depuis votre Mac, avec des performances optimisées.
En ayant Homey dans votre Dock, vous n’aurez plus à fouiller dans vos onglets ou votre histoire de navigation. Un simple clic et vous serez dans votre application personnalisée, prête à gérer tous vos appareils intelligents. Cela offre une solution rapide et pratique pour contrôler votre maison connectée sans avoir besoin de passer par votre téléphone ou votre tablette. En résumé, cette méthode simplifie votre interaction avec votre environnement numérique, et améliore considérablement votre expérience utilisateur.
Utilisation sur Mac avec puce Apple : L’application iPad
Les utilisateurs de Mac avec puce Apple (M1, M2, etc.) ont l’avantage de pouvoir installer directement l’application Homey pour iPad. Cette application innovante apporte plusieurs fonctionnalités supplémentaires qui enrichissent l’expérience utilisateur et rendent la gestion de votre maison connectée encore plus intuitive et efficace.
• Notifications dans le Centre de notifications : Grâce à cette fonctionnalité, vous ne manquerez jamais une alerte cruciale concernant l’état de vos appareils. Que vous ayez un capteur de mouvement déclenché, une porte laissée ouverte ou toute autre notification importante, toutes ces alertes apparaîtront directement sur votre Mac. Cela vous permet de rester informé en temps réel, sans avoir à consulter séparément l’application sur votre appareil mobile.
• Intégration avec Raccourcis : L’intégration avec l’application Raccourcis d’Apple est un véritable atout pour les utilisateurs désireux d’automatiser encore plus finement leur maison connectée. Vous pouvez facilement créer des scénarios personnalisés qui s’activent selon des événements spécifiques ou à des moments précis de la journée. Par exemple, vous pouvez programmer l’éclairage à se tamiser automatiquement le soir ou envoyer un message d’alerte à votre téléphone si une caméra de sécurité détecte un mouvement.
Ces fonctionnalités rendent la gestion de votre domotique encore plus fluide et intégrée à l’écosystème Apple. L’application Homey pour iPad ne se contente pas d’être un simple outil, elle devient un véritable centre de contrôle pour toutes vos technologies domestiques. En utilisant les notifications et les Raccourcis, vous pouvez créer un environnement domestique qui s’adapte à vos besoins et à vos habitudes, facilitant ainsi votre vie quotidienne tout en garantissant la sécurité et le confort de votre maison.
Une combinaison gagnante
Personnellement, j’utilise à la fois la version Web et l’application iPad. Pourquoi ? Parce que chacune a ses avantages distincts qui améliorent ma gestion au quotidien :
• La version Web me permet d’éditer et de configurer les « Flows » avancés, ces scénarios automatisés qui coordonnent les différents appareils de la maison. L’interface Web offre non seulement un espace plus vaste pour afficher les options disponibles, mais elle fournit également des outils puissants pour créer des automatisations complexes.
Par exemple, je peux facilement intégrer plusieurs appareils et définir des conditions spécifiques, ce qui m’aide à optimiser l’efficacité énergétique de mon foyer. La flexibilité qu’offre la version Web est essentielle pour justifier les modifications complexes que je souhaite effectuer, surtout lorsque j’essaie de résoudre des problèmes ou de peaufiner des automatisations existantes.
• L’application iPad sur Mac, quant à elle, me permet de recevoir des notifications instantanées et d’accéder rapidement aux fonctionnalités de base depuis le Centre de notifications ou les raccourcis. Cette fonctionnalité est cruciale, car cela me permet non seulement de rester au courant des événements en temps réel chez moi, mais cela me permet aussi d’agir rapidement en cas de besoin.
En un seul tapotement, je peux éteindre les lumières d’une pièce ou verrouiller ma porte d’entrée. C’est idéal pour gérer les urgences ou vérifier rapidement l’état de la maison lorsque je suis en déplacement ou même lorsque je me trouve à l’intérieur. L’ergonomie de l’application sur iPad est également parfaitement adaptée à une utilisation rapide et intuitive, ce qui est un vrai plus dans ma routine quotidienne.
Sur Mac, combiner les forces de la version Web pour les automatisations avancées et l’application iPad pour le contrôle rapide et les notifications me permet d’avoir un contrôle total et efficace sur ma maison connectée, rendant mon expérience encore plus fluide et satisfaisante.
Voici un exemple d’automatisation qui prend en compte la position du soleil, la saison, la présence ou pas d’une personne dans le domicile et qui notifie de chaque événement sur les volets : cette technologie sophistiquée permet de gérer intelligemment l’ouverture et la fermeture des volets en fonction de l’ensoleillement, ce qui aide non seulement à réguler la température intérieure, mais aussi à optimiser la consommation d’énergie.
Par exemple, en été, lorsque le soleil est haut dans le ciel, les volets peuvent se fermer automatiquement pour maintenir une ambiance fraîche à l’intérieur. En revanche, pendant l’hiver, la lumière naturelle sera maximisée en ouvrant les volets lorsque le soleil brille, ce qui réchauffe naturellement la maison.
De plus, grâce à des capteurs, le système peut détecter si une personne est présente. Les utilisateurs reçoivent des alertes sur leur smartphone pour chaque changement d’état, ce qui leur permet de rester informés des événements importants concernant leur domicile même lorsqu’ils sont absents.
Ce que l’on voit sur l’image est un « Advanced Flow » probablement configuré sur un système de gestion de maison connectée tel que Homey. Voici une explication fonctionnelle de chaque étape de ce flux :
1. Initialisation 0 minute avant le lever du soleil
Date & Heure : Le trigger initial est défini lorsque le soleil se lève (« Le soleil se lève dans 0 minute »), mais il pourrait être initialisé 60 minutes avant cet événement.
2. Condition de Présence (Ne pas ouvrir si absent)
Il y a un contrôle de présence : « Quelqu’un est à la maison ».
Si personne n’est à la maison, une notification est créée (« Personne à la maison, donc je laisse fermé les stores »), ce qui signifie que si la maison est vide, les stores ne s’ouvrent pas.
3. Vérification de la saison (Automne/Hiver ou Printemps/Été)
Selon la saison, des actions différentes sont prises :
Automne & Hiver : pour ces saisons, il y a un délai de 60 minutes avant d’ouvrir les stores.
Printemps & Été : Un délai de 10 minutes est appliqué avant d’ouvrir les stores. Ces délais permettent d’ajuster l’ouverture des stores en fonction de la saison, pour gérer la lumière et la chaleur de manière plus efficace.
4. Ouverture automatique des stores (Salon)
Après l’expiration du délai (60 ou 10 minutes selon la saison), le flux contrôle l’ouverture des stores du salon :
Stores fenêtre cheminée, Stores fenêtre des chiens, et Stores baie vitrée sont mis à « Haut », c’est-à-dire qu’ils s’ouvrent complètement.
5. Ouverture des stores uniquement en été
Stores petit salon : Ces stores s’ouvrent uniquement pendant l’été. C’est pour limiter l’exposition directe au soleil uniquement durant la saison chaude.
6. Notifications et annonces vocales
Notifications et journalisation :
Une notification est envoyée pour informer de l’ouverture des stores.
Deux cas sont possibles : ouverture de 3 stores ou ouverture de 4 stores.
Annonce vocale via Google :
Un message vocal est diffusé pour annoncer que les stores s’ouvrent.
Il est spécifié que le message est diffusé en français, à un volume de 20 %, et que le mode « muted too » est sur Oui, ce qui signifie probablement que l’annonce est silencieuse sur certains appareils ou zones.
Ce flux gère l’ouverture automatique des stores en fonction de la saison, de l’heure du lever du soleil, et de la présence des occupants de la maison, ce qui apporte une solution intelligente pour plus de confort et d’automatisation dans la maison.
Les cartes de levée du soleil, de Saison et de notifications sont livrées avec Homey, pas d’application à installer. Chaque matin, vous pouvez ainsi vous réveiller dans un environnement où la lumière du jour pénètre doucement dans votre espace de vie…
Sur Homey, il y a parfois de bonnes surprises, mais aussi des frustrations. Comme vous le savez déjà, je me suis équipé de panneaux solaires en autoconsommation, et j’ai opté pour des accessoires de la marque EcoFlow. Pour surveiller ma production et ma consommation, j’utilise une solution basée sur Home Assistant.
Je n’avais pas choisi Homey pour cet usage, car à l’époque, je trouvais les dashboards trop limités (ce qui est moins vrai aujourd’hui). Mais surtout, l’intégration des appareils EcoFlow, comme les batteries et le PowerStream, était pratiquement impossible.
Tout a changé avec l’annonce de la disponibilité d’une application officielle EcoFlow pour Homey. Oui, vous avez bien lu : une intégration native, alors qu’elle n’existe toujours pas pour Home Assistant (sauf en passant par HACS). C’était donc une excellente nouvelle, et une reconnaissance d’Homey comme une plateforme domotique de premier plan.
Les cartes Ecoflow :
Enthousiaste, j’ai rapidement installé l’application… pour déchanter tout aussi vite. Seuls les appareils PowerOcean sont reconnus. Or, compte tenu de leur prix, je doute qu’ils soient nombreux sur le marché. Pendant ce temps, les PowerStream, bien plus accessibles et populaires, se vendent comme des petits pains !
Je garde néanmoins espoir : il est probable que les PowerStream soient bientôt pris en charge. Cette compatibilité est très attendue, mais il faut se rappeler qu’il s’agit de la première intégration officielle de ces appareils en dehors de leur application dédiée. Cela nécessite sans doute un peu de temps pour répondre à la demande croissante des utilisateurs.
Alors, en attendant que les PowerStream et les batteries Delta soient compatibles, on croise les doigts et on reste patient !
Il y a des intégrations qui sont géniales et parfois surprenantes, et je commence ma revue par celle qui m’a bluffé. J’ai des volets Somfi que je commande avec de simples télécommandes (RTS).
Tout fonctionne bien, mais j’ai longtemps cherché à automatiser les ouvertures ou fermetures de ces volets, ce qui s’est avéré être un défi.
À plusieurs reprises, j’ai testé les différentes boxes Somfy, comme Tahoma, mais sans succès. Il est difficile de comprendre pourquoi ces solutions n’ont pas fonctionné, d’autant plus que le support Somfy n’a pas pu m’apporter réponses satisfaisantes.
C’est en testant la box Homey Bridge que j’ai finalement pu commander ces volets et les inclure dans des automatisations personnalisées. Grâce à Homey Bridge (69 euros), j’ai pu non seulement contrôler mes volets, mais également les ajouter à Google Home et à HomeKit/Siri.
Cette intégration a transformé mon expérience domestique, me permettant de programmer mes volets pour qu’ils s’ouvrent et se ferment à des moments précis ou lorsqu’une certaine condition est remplie, comme ma présence à la maison.
Cette aventure m’a également permis de découvrir le protocole RF433, qui s’avère être plus largement utilisé que je ne le pensais. Ce protocole, basé sur la transmission sans fil à faible coût et à faible consommation d’énergie, est idéal pour les appareils de domotique, et il est fascinant de voir à quel point il est intégré dans divers produits.
Pour ceux qui envisagent d’optimiser leur maison intelligente, comprendre et exploiter le RF433 pourrait grandement élargir les possibilités d’automatisation. En somme, cette expérience m’a non seulement permis de contrôler facilement mes volets, mais elle a poussée a adopter Homey et Homey pro.
Comprendre le protocole RF433 dans l’automatisation des volets roulants et son intégration avec Homey
L’automatisation de la maison repose souvent sur la connectivité entre différents appareils et dispositifs pour répondre aux besoins du quotidien.
L’une des technologies les plus courantes pour connecter les volets roulants est le protocole RF433. Dans cet article, je vous propose d’explorer le fonctionnement de ce protocole, ses avantages, et comment il est utilisé dans l’environnement Homey pour vous permettre de profiter pleinement de l’automatisation de vos volets.
Qu’est-ce que le protocole RF433 ?
Le protocole RF433, ou Radiofréquence 433 MHz, est une technologie de communication sans fil très populaire dans les dispositifs d’automatisation domestique. Fonctionnant sur la fréquence de 433,92 MHz, ce protocole est largement utilisé pour les appareils tels que les volets roulants, les systèmes d’éclairage, les télécommandes et les capteurs sans fil.
Son attrait principal réside dans sa simplicité et son coût faible. Contrairement à d’autres protocoles plus complexes tels que Zigbee ou Z-Wave, le RF433 nécessite peu d’énergie et ses dispositifs sont généralement moins coûteux.
Toutefois, ce protocole présente certaines limitations, comme l’absence de communication bidirectionnelle et une sécurité relativement faible, ce qui signifie que les appareils RF433 ne peuvent pas émettre de retour d’information sur l’état de leur fonctionnement.
Dans le contexte des volets roulants, le RF433 est souvent utilisé pour transmettre les commandes à distance. La télécommande RF433 envoie un signal unidirectionnel au moteur du volet roulant, qui exécute l’action demandée, telle que monter ou descendre. C’est une solution fiable pour les installations qui nécessitent une simple commande à distance sans retour d’état.
De nombreux fabricants de volets roulants préfèrent le RF433 pour sa facilité de mise en place et son coût réduit. Cela permet une automatisation basique sans avoir besoin de configurations complexes. Par ailleurs, la longue portée du signal radio en fait une option intéressante pour les grandes maisons ou les installations où d’autres protocoles, comme le Bluetooth, pourraient être limités par la distance.
Homey et le protocole RF433
Homey est un hub domotique très polyvalent qui prend en charge une grande variété de protocoles sans fil, y compris le RF433.
Avec Homey, il est possible de centraliser et de contrôler vos appareils RF433, tels que les volets roulants, climatiseurs etc.., tout en les intégrant à des automatisations plus avancées.
Regardez bien votre télécommande devrait etre l’une des deux présentées sur la page de l’application.
Quelques Limites de ce protocole :
Pas de retour d’état : Le RF433 étant un protocole unidirectionnel, il est impossible de savoir si la commande a bien été exécutée par le volet roulant.
Sécurité : La sécurité du RF433 est relativement faible, ce qui peut poser des problèmes si vous souhaitez protéger votre maison de tentatives d’intrusion malveillantes. Il est très facilement piratble !
Portée raisonnable : Le RF433 offre une portée suffisante pour la plupart des maisons, allant jusqu’à 30-50 mètres selon les obstacles.
Ces points sont super importants pour garantir le bon fonctionnement de votre système.
Tout d’abord, il est crucial de placer la box Homey Pro ou le Homey Bridge dans un rayon de 10 mètres de l’équipement à contrôler pour une bonne réception.
Pensez à la configuration de votre espace, car des obstacles comme des murs en béton peuvent interférer avec le signal, rendant la communication moins efficace. Cela peut entraîner des retards dans la réponse des appareils ou même des échecs de commandes.
De plus, dans vos Flows et Advanced Flows, vous pourrez configurer des automatisations très utiles.
Cependant, il est important de noter que le système ne peut pas indiquer si le volet est ouvert ou fermé.
C’est assez frustrant pour les utilisateurs, car cela représente une des limitations importante du protocole RTS (ou RF433). Avoir une indication de l’état des volets pourrait améliorer considérablement les automatisations.
N’hésitez pas à expérimenter avec vos flows et à partager vos propres automatisations ! Comment avez-vous intégré vos volets roulants RF433 avec Homey ?
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Un élément essentiel de la domotique HomeKit est le concentrateur, appelé en anglais le Hub. Pourquoi est-il si important ? Un concentrateur est indispensable pour contrôler vos accessoires HomeKit à distance, c’est-à-dire lorsque vous êtes hors de votre domicile.
Lorsque vous installez une ampoule ou un capteur d’humidité compatibles HomeKit, vous pouvez les contrôler depuis votre canapé, mais sans concentrateur, vous ne pouvez pas y accéder à distance.
Le concentrateur HomeKit résout ce problème en relayant les informations de vos accessoires vers les serveurs HomeKit, vous permettant ainsi de les piloter depuis votre smartphone où que vous soyez.
Avec un concentrateur HomeKit et Siri activé sur votre iPhone ou dans votre voiture avec CarPlay, dites simplement « Siri, allume la lumière du salon » ou « Siri, quelle est la température dans la chambre ? ». Les commandes transiteront par le concentrateur situé à votre domicile, et la lumière s’allumera ou Siri vous donnera la température de sa douce voix.
Il en va de même pour les commandes lancées depuis l’application Maison. Sans un concentrateur HomeKit, elles n’atteindront pas vos accessoires. De même, si des alertes sont émises par un capteur d’ouverture de fenêtre, vous ne les recevrez pas sans concentrateur.
Ai-je besoin d’un concentrateur pour utiliser la domotique HomeKit ?
Non, si vous limitez le pilotage de vos accessoires à votre domicile, un concentrateur n’est pas nécessaire. L’application Maison sur iPhone, iPad ou macOS peut orchestrer tous les accessoires HomeKit en local. Le concentrateur n’a d’intérêt que pour le pilotage à distance de votre domotique HomeKit.
Il n’est peut-être pas courant d’avoir besoin d’allumer une ampoule à distance. Cependant, recevoir une alerte lorsqu’une porte est laissée ouverte présente un intérêt certain. Tout dépend de l’étendue des appareils déployés dans votre domicile.
Sont-ils uniquement destinés au confort (comme les lumières commandées) ou ont-ils un objectif sécuritaire : détecteurs d’eau, de fumée ou capteurs d’ouverture de portes ? À vous de décider si HomeKit est la solution la mieux adaptée à ces accessoires. Le confort d’utilisation à distance est un complément non négligeable.
Qu’est-ce qu’un concentrateur HomeKit ?
Le concentrateur HomeKit agit comme un relais entre vos accessoires et iCloud (le cloud d’Apple). Votre iPhone se connecte à iCloud pour envoyer des commandes aux accessoires, et iCloud se charge de les transmettre au concentrateur. Voyez le concentrateur HomeKit comme un « portier » entre la domotique de votre domicile et les serveurs d’Apple.
Sans ce « portier », votre domotique HomeKit reste limitée à votre réseau Wi-Fi domestique. Grâce à la combinaison d’un concentrateur, de votre identifiant Apple ID et d’un accès à iCloud, vous pouvez piloter votre maison depuis n’importe où dans le monde. Et ceci en toute sécurité, un aspect essentiel de HomeKit.
Quels sont les appareils qui agissent comme concentrateur ?
Pour garantir ce rôle, Apple a sélectionné quelques produits répondant à des spécifications précises. Un concentrateur doit être alimenté en continu ; un appareil éteint ne peut ni envoyer ni recevoir de commandes. De plus, il doit être connecté au réseau, en filaire ou par Wi-Fi, pour communiquer avec l’extérieur.
La liste des concentrateurs est limitée à trois types d’appareils (septembre 2022) :
• HomePod (retiré de la vente)
• HomePod mini
• Apple TV 4K (3ᵉ génération et suivantes)
À propos des iPads
En laissant votre iPad sous iPadOS 15, celui-ci peut devenir un concentrateur. Cependant, cette solution n’est pas fiable, ce qui explique la disparition progressive de cette fonction sur les tablettes d’Apple.
En effet, l’iPad, à moins d’être constamment raccordé à une alimentation, peut s’éteindre faute de batterie. De plus, sa mobilité le rend plus susceptible de perdre la connexion avec les accessoires. Si l’iPad et le capteur ou la lampe ne sont pas à proximité ou dans la même pièce, le concentrateur peut perdre la communication. Préférez un HomePod mini (109 euros) ; c’est une solution fiable qui offre également une enceinte de qualité.
Avec iPadOS 16, la possibilité d’activer le mode concentrateur est encore offerte, mais ce sera probablement la dernière version à proposer cette option. Sachez enfin que cet iPad utilisé comme concentrateur n’est pas compatible avec Matter, la nouvelle technologie d’interopérabilité entre accessoires.
Configurer les appareils Apple en tant que concentrateur
Sachant que l’iPad n’est plus considéré comme un concentrateur fiable, vous n’avez plus de configuration particulière à réaliser : le HomePod, le HomePod mini et l’Apple TV sont automatiquement configurés en tant que concentrateur.
Il est néanmoins nécessaire de vous assurer que votre identifiant Apple est associé dans l’application Maison à vos appareils, comme l’Apple TV.
Quelles sont les limites des concentrateurs ?
La connexion entre un HomePod, un HomePod mini ou une Apple TV et un accessoire se fait via Bluetooth ou Wi-Fi. Prenons un exemple : les ampoules Philips Hue sont associées à un boîtier (un pont dans le lexique Apple).
Ce boîtier est connecté en Wi-Fi à votre réseau domestique. Dans ce cas, il suffit que l’ampoule ne soit pas trop éloignée du pont Hue pour que l’ensemble fonctionne. HomeKit se charge de communiquer en Wi-Fi avec le pont. L’éloignement entre le matériel Hue et le concentrateur n’est pas un problème.
Cependant, lorsque l’accessoire HomeKit communique en Bluetooth avec le concentrateur, la distance devient un souci. Au-delà de 10 mètres entre les deux appareils, il est probable que le concentrateur ne puisse pas envoyer de commandes à l’accessoire.
L’emplacement d’un HomePod est donc stratégique ; il doit être à proximité des accessoires, ou vous pouvez opter pour une Apple TV placée de manière judicieuse. Ce problème est désormais résolu grâce à une nouvelle norme : Thread. Mais c’est une autre histoire que je vous expliquerai prochainement.
Gardez à l’esprit que la distance entre le concentrateur et les accessoires est fondamentale lorsqu’ils communiquent en Bluetooth.
Quelques différences entre les concentrateurs
Voici les caractéristiques des différents concentrateurs :
Apple TV HD :
Wi‑Fi 802.11ac avec MIMO
Ethernet 10/100BASE-T
Bluetooth 4.0
Apple TV 4K :
Wi‑Fi 6 802.11ax avec MIMO
Ethernet Gigabit 10/100/1000BASE-T
Bluetooth 5.0
Thread
HomePod :
Wi‑Fi 802.11ac avec MIMO
Bluetooth 5.0
HomePod mini :
Wi‑Fi 802.11n
Bluetooth 5.0
Thread
Puce Ultra Wideband (UWB) pour détecter les appareils à proximité
Si vous devez vous équiper, nous vous déconseillons l’Apple TV HD et le HomePod (classique). Ces deux produits peuvent assumer le rôle de concentrateur, mais l’absence de compatibilité avec Thread, une technologie particulièrement intéressante, les rendra rapidement obsolètes en matière de domotique.
Le choix idéal se fera entre l’Apple TV 4K et le HomePod mini, en fonction de vos besoins.
L’intérêt de plusieurs concentrateurs
Un concentrateur communique en Bluetooth et en Wi-Fi. La portée du Wi-Fi est de plus de 100 mètres, contrairement à celle du Bluetooth qui est d’environ 10 mètres. Dans un grand domicile, il est donc judicieux de disposer de concentrateurs à plusieurs endroits.
En déployant plusieurs concentrateurs, un seul sera élu pour la communication avec les serveurs d’Apple. En optant pour une Apple TV et un ou deux HomePod mini dans votre maison, vous serez en mesure de piloter votre habitation à distance, quel que soit l’emplacement de l’accessoire.
La problématique de la portée du Bluetooth est en cours de résolution avec la norme Thread. Malheureusement, cette technologie n’est pas rétrocompatible, et son adoption reste limitée à quelques marques comme Eve Home (ex-Elgato).
Il y a des concentrateurs et des ponts : ils sont différents
Le vocabulaire HomeKit est précis. Les concentrateurs sont obligatoirement des matériels Apple, tandis que les ponts sont produits par d’autres fabricants. Le plus connu est le pont Hue, indispensable pour piloter les ampoules Philips Hue.
Les ampoules Hue communiquent entre elles grâce à un réseau maillé nommé Zigbee. Le pont Hue sert à communiquer avec l’écosystème HomeKit d’Apple. Vous trouverez la même solution en optant pour la domotique IKEA, Xiaomi ou Aqara. Zigbee est très répandu mais parfois incompatible entre fabricants, ce qui est un comble. Vous pouvez vous retrouver avec plusieurs ponts au sein de votre domicile, ce qui n’est pas idéal.
L’avenir est porteur d’espoir avec l’arrivée de Matter et le support de cette solution par Apple, Google et Microsoft. Elle offre une interopérabilité accrue et un nombre plus important d’accessoires de domotique pour Apple et HomeKit.
En résumé, le concentrateur est un élément clé pour exploiter pleinement le potentiel de la domotique HomeKit, surtout si vous souhaitez contrôler vos appareils à distance. Le choix du concentrateur dépendra de vos besoins et de la configuration de votre domicile, mais opter pour des appareils compatibles avec les dernières technologies comme Thread vous assurera une installation pérenne et évolutive.
Homey Pro offre une fonctionnalité importante pour les propriétaires soucieux de la continuité de leur système domotique : la notification en cas de déconnexion (Offline Warning). Cette option permet de recevoir des alertes lorsque votre Homey Pro perd sa connexion pendant une durée prolongée, vous permettant ainsi d’intervenir rapidement pour rétablir le bon fonctionnement de votre maison intelligente.
Activation des notifications de déconnexion :
Pour activer cette fonctionnalité, suivez les étapes suivantes sur votre Smqrtphone (cette option n’est pas activante sur l’app Web) :
Ouvrez l’application Homey sur votre appareil mobile.
Accédez à l’onglet « Plus » (représenté par trois points ou « More »).
Sélectionnez « Paramètres ».
Allez dans « Général ».
Activez l’option « Offline Warning » (en bon français : « Notifications de déconnexion ».
Une fois cette option activée, le système de surveillance de Homey Cloud surveillera la connexion de votre Homey Pro. Si aucune communication n’est détectée pendant environ 5 minutes, une notification push sera envoyée directement à l’application mobile du propriétaire.
Cette mesure évite les alertes inutiles lors de redémarrages normaux ou de mises à jour du firmware. Dès que la connexion est rétablie, une nouvelle notification vous en informe.
Points importants à considérer :
Destinataire des notifications : Seul le propriétaire du Homey Pro recevra ces notifications sur son application mobile.
Origine des déconnexions : Une perte de connexion peut être due à divers facteurs, tels que des problèmes avec votre fournisseur d’accès Internet, votre routeur/modem, votre réseau local, le Wi-Fi ou le Homey Pro lui-même.
En activant les notifications de déconnexion, vous assurez une surveillance « proactive » de votre système domotique. ceci dit les déconnexions Wi-fi de la Homey Pro sont rares, si vous rencontrez ce problème, considérez le connecteur Ethernet. Pour ma part avec un réseau wi-fi dense et parfois bien exploité, je n’ai pas de problème. la box semble fiable.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Il existe une option qui, bien que paraissant anodine au premier abord, révèle rapidement toute son utilité lorsqu’on commence à l’utiliser : il s’agit des Moods dans Homey. Initialement conçue pour créer des scènes (nom de cette fonction sous HomeKit), cette fonctionnalité permet également de pallier une lacune de la plateforme Homey : l’absence de regroupement d’appareils.
En effet, les Moods offrent une flexibilité en permettant de définir des ambiances spécifiques qui peuvent être activées selon l’heure de la journée, les activités programmées ou même l’humeur des utilisateurs.
Par exemple, un Mood peut être conçu pour une soirée cinéma, tamisant les lumières, projetant des couleurs apaisantes et ajustant la température pour créer une atmosphère parfaite.
De plus, ces configurations personnalisées permettent d’optimiser le confort et l’efficacité énergétique de la maison, tout en ajoutant une touche de magie à l’expérience domotique.
Les Moods une dimension de personnalisation qui répond aux besoins variés.
Les Moods peuvent placés en favoris sur la page principale (ici dans la bêta avec les Dashboard)
Le groupement d’appareils pourquoi faire ?
Dans HomeKit, par exemple, il est possible de regrouper plusieurs appareils, comme deux lampes, et de les traiter comme un seul élément. Cela simplifie grandement l’utilisation, puisqu’il n’est plus nécessaire de gérer chaque appareil individuellement dans les commandes Siri ou les Automatisations.
Cette fonctionnalité n’est pas encore disponible sur Homey, bien qu’elle figure sur la feuille de route et ne devrait donc pas tarder. En attendant, les Moods se révèlent particulièrement utiles pour contourner cette limitation.
À quoi sert un Moods ?
Pour créer un Mood, il suffit de sélectionner une ou plusieurs lumières (ampoules, rubans lumineux, éclairages mobiles, etc.), puis de leur attribuer un thème de couleurs.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que, là où la plupart des fabricants se limitent à appliquer une couleur uniforme à toutes les lumières, Homey va plus loin en offrant une option permettant de définir des thèmes multicolores. Ces combinaisons de couleurs permettent de créer une ambiance plus riche et dynamique dans votre espace.
Les Moods sont uniquement créés depuis une app mobile, ce qui m’a toujours surpris. Car la fonction de création n’est pas possible sur l’app web.
Comment créer un Moods ?
Pour commencer, cliquer sur l’icône + et sélectionnez « Moods », idéalement placez vous dans une piece (zone) de votre maison.
La fenêtre de présentation apparaît, dévoilant une interface soignée et agréable. Notez, à quel point Homey aime peaufiner ses interfaces !
Chaque élément a été soigneusement conçu pour offrir une interface paufinée Les détails et la simplicité d’utilisation montrent clairement l’engagement de Homey le beau et l’utile 😉
Sélectionnez les ampoules, en partant de la pièce (Zone), afin de garantir que seules les lampes spécifiques à cet environnement soient présentées. Cela vous permettra de faire un choix “éclairé” 😎 en fonction de l’esthétique et de l’ambiance que vous souhaitez créer.
En explorant les différentes options disponibles, vous pourrez aussi découvrir des fonctionnalités supplémentaires, telles que l’intensité lumineuse et les styles variés qui s’harmonisent parfaitement avec votre décoration intérieure.
Sélectionnez ensuite un Moods proposé, attention, ils ne seront utilisables qu’en fonction du type de couleurs que saura produire votre ampoule.
Dans mon cas, je n’ai que de la variation de blancs, ce qui limite un peu les options disponibles.
Vous pouvez, bien sûr, créer votre propre Moods en jouant avec les nuances et les intensités de lumière, ce qui vous permettra d’adapter l’ambiance à vos besoins spécifiques.
Notez que vous pouvez sélectionner dans le options individuellement l’intensité lumineuse, la couleur et pourquoi pas éteindre une ampoule, offrant ainsi une flexibilité totale à vos préférences d’éclairage.
Chaque ampoule peut être ajustée selon l’ambiance que vous souhaitez créer, que ce soit une lumière douce et apaisante pour une soirée tranquille ou une lumière vive et énergisante pour une séance de travail.
Cliquer sur « Enregistrer » pour sauvegarder ce Mood dans la pièce. Un Mood est attaché à une pièce et ne peut être déplacé, ce qui garantit que l’ambiance que vous avez créée sera toujours prête à être utilisée chaque fois que vous entrez dans cet espace.
Pensez à chaque Mood comme à une atmosphère personnalisée qui peut transformer n’importe quelle pièce selon votre état d’esprit ou l’occasion, rendant votre expérience de vie à domicile encore plus agréable et unique.
Utiliser un Moods dans un Flow ou advanced Flows
Ici en exemple, j’ai deux ampoules (lampes) dans mon bureau, et grâce à l’utilisation des moods, j’ai réussi à faire l’économie de deux tâches dans mon flow quotidien, ce qui a grandement simplifié mon organisation. Cette amélioration me permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’optimiser mon espace de travail selon mes besoins.
De plus, cela me permet d’aller plus loin dans un Advanced Flow où je peux sélectionner l’ambiance lumineuse en fonction de l’heure de la journée, par exemple, en optant pour une lumière plus douce le matin pour un réveil en douceur, tandis qu’en soirée, je privilégie une lumière plus chaleureuse pour créer une atmosphère relaxante propice à la détente après une longue journée de travail.
1. Créer un Flow :
Accèdez à l’onglet Flows dans l’application Homey.
Créez un nouveau Flow.
2. Ajouter le déclencheur du Flow (le « Quand » dans Homey) :
Cliquez sur Quand pour ajouter un déclencheur.
Sélectionnez un événement comme par exemple Un bouton est pressé, Un capteur est activé, ou Tous les jours à 20h. Ou plus simplement la carte « Ce Flow est démarré« .
3. Utiliser le Mood comme Action (le « Alors » dans Homey) :
Cliquez sur Alors.
Choisir Moods dans la liste des actions.
Sélectionne l’ambiance que avez configurée précédemment.
Voila a quoi ressemblerait un Flow (Simple) :
Non seulement les Moods (Ambiance) permettent de définir des ambiances pour vos pièces, mais ils offrent également une approche originale et personnalisée pour contrôler l’éclairage domestique.
En regroupant plusieurs sources lumineuses en un seul groupe unique, vous pouvez ajuster l’intensité et la couleur des lumières, créant ainsi une atmosphère qui correspond parfaitement à vos envies et à vos activités.
Que ce soit pour une soirée détendue, un repas convivial ou une séance de travail concentré, les Moods vous permettent de définir l’illumination idéale pour chaque situation, transformant ainsi votre espace de vie en un lieu adapté à toutes vos exigences.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Dans mon précédent article, je vous expliquais comment contourner le problème des accessoires sans cartes « et » dans Homey, en utilisant deux déclencheurs distincts (mouvement et luminosité).
Aujourd’hui, je vais vous présenter une méthode plus performante (et plus élégante) qui améliore la réactivité et la simplicité de vos automatisations sous Homey. Elle est utilisable dans les Flows ou les Advanced Flows.
La limite des multiples déclencheurs
Pour de nombreuses automatisations dans Homey, l’un des plus grands défis est de combiner plusieurs conditions au moment du déclenchement, surtout lorsque vous voulez vérifier à la fois des événements tels que la détection de mouvement et des mesures telles que la luminosité. Traditionnellement, vous devrez utiliser deux déclencheurs et une série de conditions dans des cartes « Et ». Cela fonctionne, mais ce n’est pas toujours la solution la plus efficace ou la plus claire.
Heureusement, il existe une solution alternative : l’utilisation des valeurs transmises directement par le déclencheur dans les cartes « Et » de type Logique.
La technique : utiliser la valeur transmise par le déclencheur !
Lorsque vous utilisez un capteur tel que l’Eve Motion, celui-ci transmet des informations à chaque fois qu’il détecte un mouvement. L’une des informations transmises est la valeur de la luminosité ambiante à ce moment précis.
Plutôt que d’avoir un second déclencheur basé sur la luminosité, vous pouvez exploiter cette valeur directement dans une carte « Et » de type Logique pour améliorer votre flow.
Voici comment cela fonctionne :
Déclenchement initial : Lorsqu’un mouvement est détecté, le capteur Eve envoie plusieurs informations, dont le niveau de luminosité.
Condition Logique : Vous utilisez une carte « Et » de type Logique pour évaluer la valeur de la luminosité envoyée par le capteur.
Action ciblée : Si la condition est vérifiée (par exemple, si la luminosité est inférieure à 5 lux), les actions suivantes peuvent être exécutées, comme allumer la lumière ou définir un mood particulier.
Vous trouverez la carte logique dans la section « logique »
Filtrez sur l’accessoire et choisissez l’information a utiliser.
Advanced Flow original :
Advanced Flow final :
Ce flux vous permet de réduire le nombre de déclencheurs à gérer et de rendre l’automatisation plus réactive, car la vérification de la condition se fait immédiatement après la détection de mouvement.
Pourquoi cette méthode est-elle meilleure ?
Moins de déclencheurs : Avec cette technique, vous évitez la complexité de la gestion de plusieurs déclencheurs indépendants. Votre flow est plus simple, avec un seul point de départ.
Automatisations plus rapides : En évitant d’attendre des conditions multiples, l’automatisation est plus rapide et réactive.
Moins de risques d’erreur : Moins de déclencheurs signifie également moins de risques de conflit ou de conditions non synchronisées.
Conclusion
Si vous cherchez à simplifier vos automatisations et à les rendre plus fluides, je vous recommande vivement d’essayer cette méthode. Utiliser la valeur transmise directement par la carte du déclencheur permet de créer des flows plus rapides, et efficaces. Alors pourquoi ne pas essayer cela pour vos prochaines automatisations Homey et voir par vous-même la différence ?
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaires.
Pour en savoir plus sur Homey et découvrir toutes ses fonctionnalités, cliquez ici : Homey. Vous y trouverez des informations détaillées et des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de cet écosystème intelligent.
Je souhaite activer une lumière lorsque le capteur EVE Motion détecte un mouvement et que la luminosité est inférieure à 3 lux. Toutefois, en raison des limitations de ce capteur dans Homey, il n’est pas possible d’utiliser directement une condition combinée « ET » pour vérifier simultanément la détection de mouvement et la mesure de luminosité dans un Flow de Homey Pro. Ceci dit une solution existe…
(image EVE)
Les produits EVE HOME, initialement destinés au monde Apple, sont bien intégrés dans Homey, à condition qu’ils soient compatibles MATTER. Je vous recommande vivement de mettre à jour ces accessoires dès que possible, car EVE propose cette mise à jour gratuitement. Une fois compatibles avec MATTER, ces accessoires peuvent être utilisés simultanément dans HomeKit d’Apple, Homey, et même Google Home, Alexa…
Les accessoires dans Homey ont trois types de cartes : Les carte « déclencheur », les cartes « ET » et les cartes « ACTIONS ». il va de soit qu’une carte déclencheur ne saurait être une carte action.
Mais je vous conseille de lire cette page afin de comprendre le problème 😉
Il arrive parfois, qu’un appareil ne propose pas de carte « ET » ou très peu. C’est le cas de l’appareil EVE Motion, qui ne propose pas de carte « ET » pour mesurer la luminosité de la pièce par exemple, mais uniquement une carte de détection de mouvement. Il existe plusieurs solutions à ce problème. Après plusieurs tests, voici celle qui me semble la plus pertinente et la moins consommatrice de ressources.
Les cartes de DÉCLENCHEMENT du capteur EVE MOTION sur Homey :
Carte « Et » de EVE Motion :
Carte « ACTION » de Eve Motion :
Il n’y a pas de action pour l’accessoire « Eve Motion », ce qui est somme tout assez logique pour un capteur de mouvements, car cet appareil est principalement conçu pour détecter les mouvements et non pour exécuter des actions spécifiques.
En effet, sa fonction principale est d’assurer la sécurité en surveillant les activités dans un espace donné, ce qui permet d’alerter les utilisateurs en cas de détections inattendues.
Comment contourner cette limitation ?
Pour contourner cette limitation, il est nécessaire de configurer le Flow avec deux déclencheurs distincts : l’un pour la détection de mouvement et l’autre pour la luminosité.
Ces deux conditions sont ensuite combinées à l’aide de l’opérateur « ALL » pour s’assurer que les deux doivent être remplies avant de lancer l’action souhaitée, c’est-à-dire allumer une lumière afin de créer une ambiance appropriée.
L’image ci-jointe illustre cette logique d’automatisation dans un Advanced Flows de Homey.
Voici une explication du fonctionnement de ce flux :
Conditions initiales :
Deux conditions déclenchent le flux :
Mouvement détecté : Lorsque la zone du bureau devient active, indiquant la présence d’un mouvement.
Luminosité faible : Le capteur Eve Motion du bureau mesure une luminosité inférieure à 3 lux, indiquant une faible luminosité ambiante.
Opérateur « ALL » :
Ces deux conditions sont reliées par un opérateur « ALL », signifiant qu’elles doivent être remplies simultanément pour déclencher l’action suivante. En d’autres termes, le flux n’avance que s’il y a à la fois un mouvement et une faible luminosité.
Action déclenchée :
Lorsque ces deux conditions sont remplies, l’action « Définir le Mood » est exécutée dans le bureau. Cela consiste à créer une ambiance définie, ici appelée « Détente », en ajustant éclairage et intensité pour une atmosphère agréable.
En résumé, cette automatisation vise à créer une ambiance de détente dans le bureau lorsque deux critères sont réunis : la présence d’un mouvement et une luminosité insuffisante. Cela garantit que la lumière s’allume uniquement lorsque nécessaire, assurant un confort optimal tout en évitant une consommation inutile d’énergie.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une fonctionnalité absolument géniale de Homey, que je n’ai pas retrouvée sur HomeKit (ni vraiment sur Home Assistant, bien que cette plateforme regorge d’options étonnantes). Cette fonctionnalité, c’est l’utilisation des zones dans Homey, et surtout, les nombreux bénéfices qu’elles apportent à vos automatisations.
Sur la plupart des plateformes domotiques, le concept de zone ou de pièce existe, mais Homey pousse cette idée encore plus loin en permettant une gestion intelligente et centralisée des appareils qui s’y trouvent. Là où HomeKit vous obligerait à créer une scène ou à sélectionner manuellement chaque appareil si vous voulez, par exemple, éteindre toutes les lumières d’une pièce, Homey vous facilite la vie.
Prenons un exemple concret : vous avez besoin d’éteindre toutes les lumières de votre bureau en un seul clic. Avec HomeKit, il vous faudrait créer une automatisation spécifique ou sélectionner chaque lampe une à une, ce qui peut être assez fastidieux.
Homey, quant à lui, est plus malin : il propose par défaut une option pour appliquer une action à l’ensemble d’une zone, comme éteindre toutes les lumières d’un seul coup. Il suffit simplement de choisir la zone, et vous pouvez instantanément commander tous les appareils qui s’y trouvent.
Les zones dans Homey ne se limitent pas à éteindre les lumières. Vous pouvez créer des automatisations avancées basées sur l’état de la zone. Par exemple, si aucune présence n’est détectée dans une zone pendant un certain temps, vous pouvez demander à Homey de couper automatiquement les appareils pour économiser de l’énergie. Ou bien, lorsqu’une zone devient active (par exemple, quelqu’un entre dans la cuisine ou lorsqu’une lumière est allumée), vous pouvez activer plusieurs appareils simultanément, comme allumer les lumières et lancer la radio.
Voici une liste des actions disponibles pour les zones dans les automatisations Homey :
Pour rappel, les cartes « Quand » sont des déclencheurs, tandis que les cartes « Alors » définissent les actions à réaliser.
Cartes « Quand » disponibles pour les zones dans Homey
Éteindre toutes les lumières : Permet d’éteindre toutes les lumières d’une zone spécifique en une seule commande.
Allumer toutes les lumières : Active toutes les lumières de la zone sélectionnée.
La zone est devenue active : Lorsqu’une zone devient active, vous pouvez déclencher des actions, comme allumer les lumières ou lancer la musique. (je reviendrais sur ce sujet bientôt)
La zone est active depuis X minutes : Lorsque la zone reste active pendant une certaine durée, cela peut déclencher des automatisations spécifiques.
La zone est devenue inactive : Quand la zone devient inactive, vous pouvez automatiser l’arrêt des appareils, par exemple, éteindre les lumières.
La zone est inactive depuis X minutes : Lorsque la zone est inactive pendant une certaine durée, vous pouvez lancer des actions telles que désactiver des équipements pour économiser de l’énergie.
Détecter l’absence de présence : Lorsque aucune présence n’est détectée pendant une durée spécifiée, vous pouvez automatiser l’arrêt des appareils de la zone.
La fonction Alarme d’un appareil est mise en marche : Déclencher une action lorsque l’alarme d’un appareil dans une zone est activée.
La fonction Alarme d’un appareil est arrêtée : Déclencher une action lorsque l’alarme d’un appareil est désactivée.
La valeur Capteur d’un appareil a changé : Automatiser une action lorsqu’une valeur de capteur dans une zone change (par exemple, température ou humidité).
Cartes « Et » disponibles pour les zones dans Homey
Les cartes « Et » permettent de spécifier des conditions qui doivent être remplies pour que l’automatisation se déclenche. Voici une liste des cartes disponibles pour les zones :
La zone est active : Vérifie si une zone est actuellement active avant de déclencher une action.
Tous les appareils (Type) sont en marche : Vérifie si tous les appareils d’un certain type dans une zone sont allumés.
Toutes les appareils (Type) sont éteints : Vérifie si tous les appareils d’un certain type dans une zone sont éteints.
Toutes les alarmes sont en marche : Vérifie si toutes les alarmes dans une zone sont actives.
Toutes les alarmes sont éteintes : Vérifie si toutes les alarmes dans une zone sont désactivées.
Ces cartes « Et » permettent d’ajouter de la logique supplémentaire à vos automatisations, garantissant que certaines conditions sont remplies avant que des actions ne soient exécutées. Cela ajoute de la flexibilité et vous permet de créer des scénarios encore plus sophistiqués.
Cartes « Alors » disponibles pour les zones dans Homey
Plusieurs cartes sont disponibles pour une zone, dont « Éteindre » et « Allumer » avec des options variées permettant de gérer différents types d’appareils :
Les options :
Tous les appareils : Contrôler tous les appareils de la zone en une seule action.
Toutes les prises murales : Activer ou désactiver toutes les prises murales d’une zone.
Toutes les lumières : Allumer ou éteindre toutes les lumières de la zone.
Tous les ventilateurs : Gérer tous les ventilateurs d’une zone.
Tous les radiateurs : Contrôler tous les radiateurs présents dans la zone.
Toutes les cafetières : Activer ou désactiver toutes les cafetières d’une zone.
Toutes les bouilloires : Gérer toutes les bouilloires présentes dans la zone.
Tous les téléviseurs : Allumer ou éteindre tous les téléviseurs de la zone.
Tous les panneaux solaires : Contrôler les panneaux solaires de la zone.
Tous les climatiseurs : Activer ou désactiver tous les climatiseurs de la zone.
Toutes les friteuses sans huile : Gérer toutes les friteuses sans huile de la zone.
Toutes les chaudières : Contrôler toutes les chaudières présentes dans la zone.
Toutes les tables de cuisson : Activer ou désactiver les tables de cuisson de la zone.
Tous les lave-vaisselle : Gérer tous les lave-vaisselle présents dans la zone.
Tous les sèche-linge : Contrôler tous les sèche-linge de la zone.
Tous les chargeurs de VE : Activer ou désactiver tous les chargeurs de véhicules électriques de la zone.
Tous les congélateurs : Gérer tous les congélateurs présents dans la zone.
Tous les réfrigérateurs : Contrôler tous les réfrigérateurs de la zone.
Tous les réfrigérateurs avec congélateurs : Activer ou désactiver tous les réfrigérateurs avec congélateurs.
Toutes les friteuses : Gérer toutes les friteuses de la zone.
Tous les grils : Activer ou désactiver tous les grils présents dans la zone.
Toutes les pompes à chaleur : Gérer toutes les pompes à chaleur de la zone.
Tous les lecteurs multimédias : Contrôler tous les lecteurs multimédias de la zone.
Tous les micro-ondes : Gérer tous les micro-ondes présents dans la zone.
Tous les multicuiseurs : Activer ou désactiver tous les multicuiseurs de la zone.
Tous les routeurs de réseau : Contrôler tous les routeurs de la zone.
Tous les fours : Gérer tous les fours présents dans la zone.
Toutes les lave-linge : Activer ou désactiver toutes les lave-linge de la zone.
Toutes les lave-linge avec séchage : Contrôler les lave-linge avec fonction séchage.
Tous les purificateurs d’eau : Gérer tous les purificateurs d’eau présents dans la zone.
Tous les fours avec micro-ondes : Activer ou désactiver tous les fours combinés micro-ondes.
Cela rend Homey particulièrement efficace pour gérer les automatisations sans être obligé de définir des conditions à chaque fois. Vous pouvez facilement contrôler chaque pièce de votre maison et créer des scénarios plus flexibles et adaptés à votre quotidien. Ça simplifie énormément la vie, tout en offrant un contrôle plus global et précis de votre maison connectée.
Voici une vidéo détaillée qui vous guide pas à pas pour créer un Flow simple dont l’objectif est d’éteindre une pièce. Cette démonstration vous permettra de mieux comprendre le processus et d’appliquer facilement des automatisations similaires à d’autres zones de votre maison.
Quelques exemples de Flows avec des cartes de zones dans Homey :
Éteindre les lumières du salon après inactivité
Quand : La zone « Salon » est inactive depuis 10 minutes.
Alors : Éteindre toutes les lumières de la zone « Salon ».
Activer le chauffage si tout le monde est à la maison
Quand : La zone « Maison » est devenue active.
Et : Tous les appareils « Détecteur de présence » sont en marche.
Alors : Allumer tous les radiateurs de la zone « Maison ».
Désactiver les appareils de cuisine après une durée d’inactivité
Quand : La zone « Cuisine » est inactive depuis 15 minutes.
Alors : Éteindre toutes les prises murales de la zone « Cuisine ».
Allumer les lumières de la chambre lorsqu’une présence est détectée
Quand : La zone « Chambre » est devenue active.
Et : Toutes les lumières de la zone « Chambre » sont éteintes.
Alors : Allumer toutes les lumières de la zone « Chambre ».
Ces exemples montrent comment les cartes « Quand », « Et » et « Alors » peuvent être utilisées pour créer des automatisations sophistiquées et efficaces dans Homey. Vous pouvez ainsi simplifier la gestion de vos appareils et optimiser votre maison connectée de manière intuitive.
En conclusion, l’utilisation des zones dans Homey vous permet de gagner du temps, de simplifier la gestion de vos appareils, et de créer des automatisations intelligentes qui s’adaptent à votre mode de vie.
Que ce soit pour éteindre toutes les lumières d’une pièce, réagir à la présence ou encore activer des scénarios en fonction de l’état d’une zone, Homey vous offre une solution vraiment intuitive.
Homey débarque enfin avec une fonctionnalité très attendue : les tableaux de bord ! Jusqu’ici, ni l’application mobile ni l’application web n’en proposaient, ce qui était clairement une limite importante de l’interface. Avec cette nouveauté, Homey ne cherche pas à rivaliser avec l’offre massive de Home Assistant, mais je pense que l’approche est vraiment la bonne. Et honnêtement, Apple pourrait peut-être en prendre de la graine… Mais restons concentrés sur Homey 😉
Les tableaux de bord sur Homey
La première chose à noter, est que les tableaux de bord sont disponibles uniquement sur la version mobile. Pour l’instant, il ne semble pas prévu que l’application web en bénéficie. J’ai d’ailleurs lu sur un post de forum que seulement 20 % des utilisateurs de Homey utilisaient l’application web, ce qui est relativement faible. Pourtant, j’apprécie vraiment l’utiliser sur mon Mac dans safari.
Les tableaux de bord sont accessibles dans deux sections : l’écran principal de l’application et la section dédiée aux « Tableaux de bord« .
Tableaux de bord sur l’écran d’accueil
Sur l’écran d’accueil, vous pouvez placer les mêmes éléments que dans les tableaux de bord, mais il y a trois contraintes principales :
Le nombre maximum d’éléments est limité à 15.
Le nombre de colonnes dépend de la résolution de votre appareil (par exemple, 3 colonnes sur un iPad Air ou un Pro 11).
L’écran d’accueil ne sera pas synchronisé entre vos différents appareils.
Un point intéressant : lorsque l’application est exécutée sur un Mac avec un processeur Apple M, le nombre de colonnes semble illimité, ce qui permet de visualiser davantage d’éléments simultanément.
Toutefois, la limite des 15 éléments persiste, et il est facile d’atteindre ce plafond, surtout si vous avez beaucoup de dispositifs à contrôler.
Pour ajouter ou supprimer un élément du tableau de bord d’accueil, appuyez sur la zone « Personnaliser » située en bas de la page (je trouve cet emplacement peu logique et différent de celui des tableaux de bord dédiés).
Les tableaux de bord personnalisés
La section « Tableaux de bord » permet de créer des écrans personnalisés, et contrairement à l’écran d’accueil, ceux-ci sont synchronisés entre tous vos appareils. Vous pouvez donc avoir un tableau de bord cohérent, que vous soyez sur votre iPhone ou votre iPad. C’est une fonctionnalité bien pensée qui permet d’adapter Homey à vos préférences et de centraliser le contrôle de votre maison intelligente.
C’est dans cette section que vous allez créer plusieurs tableaux de bord. Je n’ai pas trouvé de limite au nombre de tableaux de bord, mais comme dans toute solution, il doit probablement y avoir un plafond quelque part.
(Un tableau de bord avec les caméras de surveillance)
(Un tableau de bord sur une piece en particulier)
Les éléments disponibles sur le tableau de bord
Voici les différents éléments que vous pouvez ajouter à votre tableau de bord :
Appareils : Vous pouvez choisir entre « Favoris », « Zone », ou « Sélection » pour afficher les appareils. « Zone » est particulièrement intéressante car elle affiche automatiquement tous les appareils associés à une pièce spécifique, ce qui permet de les regrouper facilement sans avoir à les sélectionner un par un. L’option « Favoris » reprend la section des favoris de l’ancienne application, permettant de visualiser rapidement les éléments que vous avez marqués comme préférés. Enfin, « Sélection » vous permet de choisir précisément les appareils que vous souhaitez voir apparaître dans votre tableau de bord, offrant ainsi une grande flexibilité.
Flows : Vous pouvez ajouter des scénarios sous forme de widgets, avec les options « Favoris », « Zone », ou « Sélection ». Malheureusement, l’icône des flows reste la même et n’est pas personnalisable.
Moods : Ces widgets vous permettent de gérer les ambiances lumineuses, idéales pour créer des atmosphères spécifiques dans votre maison.
Haut-parleurs : Deux formats sont disponibles, « Grand » et « Petit », pour contrôler la musique dans vos différentes pièces.
Lights : Trois options sont proposées pour contrôler l’éclairage : « Single » (pour une lumière individuelle), « Multiple » (pour plusieurs lumières) et « Zone » (pour toutes les lumières d’une zone).
Analyses : Vous pouvez ajouter un graphique linéaire pour suivre les données de vos dispositifs connectés et avoir une vue d’ensemble de leurs mesures dans le temps.
Logique : Ce widget vous permet de suivre les variables logiques de votre installation, utile pour garder un œil sur certaines valeurs spécifiques.
Caméra : Ajouter des aperçus de vos caméras de sécurité pour une surveillance facile et pratique.
Batteries : Vérifiez l’état des batteries de vos dispositifs via deux options : « Faible » (pour identifier les dispositifs avec des batteries faibles) et « Appareils » (pour vérifier l’état de toutes les batteries).
Météo : Affichez les conditions météorologiques actuelles de votre localisation à l’aide d’un widget météo.
Famille et invités : Ce widget permet de voir rapidement les profils des membres de la famille et des invités, en indiquant s’ils sont présents ou absents.
Chronologie : Deux formats, « Petit » et « Grand », sont disponibles pour afficher les événements récents de votre maison connectée.
Web : Vous pouvez intégrer un cadre web pour afficher des informations spécifiques en ligne, comme une carte météorologique depuis un site comme Météo France.
Cette liste devrait continuer à s’étendre rapidement. Par exemple, l’élément « Lights » est apparu début novembre.
Avez-vous remarqué la section en haut de l’interface qui permet de basculer entre les dashboards proposés par Homey et ceux créés par les applications tierces ?
Pour les applications, les widgets disponibles varient en fonction des choix des développeurs. Il y a cependant deux widgets qui devraient être présents par défaut : l’horloge et celui de Systeminternals, qui propose un widget de date. Systeminternals fournit également de nombreuses informations techniques sur votre Homey Pro.
Les dashboards : une grande avancée dans la bonne direction !
L’arrivée des tableaux de bord sur Homey marque une avancée majeure pour les utilisateurs cherchant une interface plus visuelle et personnalisable. Pouvoir rassembler tous ses dispositifs, scénarios et capteurs sur un même écran rend la gestion de la maison connectée plus simple et plus agréable au quotidien. Bien que cette solution soit moins flexible que Home Assistant, elle répond aux besoins de la plupart des utilisateurs de manière intuitive et conviviale.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, Homey démontre sa volonté de rendre la maison intelligente accessible à tous, en offrant des outils puissants mais faciles à utiliser.
Et ce n’est que le début : les tableaux de bord sont une base solide sur laquelle Homey pourra bâtir encore plus de fonctionnalités. L’avenir des tableaux de bord sur Homey est prometteur, et il est fort probable que des nouveautés encore plus passionnantes nous attendent. Pourquoi ne pas rêver d’une version web, synchronisée avec toutes nos plateformes ? En tout cas, Homey est clairement sur la bonne voie pour enrichir l’expérience de ses utilisateurs.
Il est important de souligner que le support officiel de Homey est principalement disponible en anglais, ce qui peut poser des difficultés aux utilisateurs francophones non à l’aise avec cette langue.
Bien que la plateforme soit intuitive et dispose de nombreuses fonctionnalités puissantes, la barrière linguistique peut limiter l’accès à certaines ressources, telles que la documentation, le support technique, et les forums officiels.
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Notez en haut de la page la possibilité de traduire la page en cliquant sur l’icône Translate de Google, néanmoins les video restent en Anglais
En ce qui concerne la communauté francophone autour de Homey, elle reste encore assez limitée. Contrairement à Home Assistant, qui dispose d’une vaste communauté française très active et d’une multitude de ressources locales (tutoriels, forums, groupes d’entraide).
Homey peine à rassembler un nombre important d’utilisateurs francophones pour offrir le même niveau de support et d’échanges en français qu’en Anglais.
A sa décharge, la société est d’origine Hollandaise et commence à tout juste sa conquête mondiale en développant son activité aux USA depuis l’été, elle était jusqu’alors limité à l’Europe.
Le support de Homey par mail est réactif mais … en Anglais.
Il va s’en dire que l’acquisition par LG va augmenter son audience (et ses moyens), ce qui est déjà le cas avec un appareil fabriqué par LG mais qui fembarquent l’OS de Homey, ce produit disponible en Corée, intégré de la reconnaissance vocale mais la aussi uniquement coréen. Gageons que ce n’est qu’un début et que l’aide de LG sera bénéfique.
Pour les utilisateurs à la recherche d’une forte communauté francophone et de ressources en français, Home Assistant demeure une solution bien plus riche et adaptée que Homey, où l’écosystème en français reste encore à développer.
Ceci étant, le caractère moins « bidouilleur » de la plate-forme Homey, limite favorablement les accès aux support, le forum même moins fréquenté apportent tres souvent les bonnes réponses.
Pour les utilisateurs de Mac avec Safari, la traduction est instantanée, il suffit de cliquer sur l’icône traduction et cette fonction existe aussi sur Firefox.
Pourquoi il est important de suivre les mises à jour sur Homey et comprendre les différentes versions de firmware ?
Mettre à jour votre Homey régulièrement, c’est un peu comme faire un check-up pour votre maison connectée. Cela permet à votre système de rester performant, sécurisé et toujours à jour avec les dernières fonctionnalités.
Les mises à jour de firmware ne se contentent pas de corriger des petits bugs, elles améliorent aussi la sécurité, la rapidité et ajoutent parfois de nouvelles options vraiment pratiques.
À noter qu’il existe plusieurs pages distinctes : l’une dédiée au Homey Pro, une autre pour l’application Web, une pour les mises à jour des serveurs Cloud d’Homey, et enfin une page spécifique au modèle de 2019. celle qui nous intéresse le plus souvent sera celle du Homey pro 2023.
Pour Homey Pro Early 2023, vous trouverez plusieurs types de mises à jour, elles portent un label bleu ou orange. Voici un petit tour d’horizon des différentes versions disponibles :
1. Version « Stable » :
C’est la version stable, testée et prête à être utilisée par tout le monde. Si vous voulez que tout fonctionne sans accrocs et que vous n’aimez pas les surprises, c’est celle-ci qu’il faut choisir. C’est la plus fiable pour une utilisation quotidienne avec vos appareils connectés.
3. Version « Experimental » :
Cette version est un peu l’avant-première des mises à jour ! Si vous aimez vraiment être à la pointe de l’innovation ou tout simplement vous êtes un curieux, vous pouvez tenter cette version.
Par contre, elle est souvent instable et destinée aux utilisateurs qui n’ont pas peur des éventuels soucis. À utiliser avec précaution si vous comptez sur votre Homey pour des tâches importantes.
Mon seul conseil : restez sur une version stable et faites preuve de patience. Les curieux et les passionnés de technologie se chargeront d’affronter les bugs pour que vous puissiez bénéficier d’une version plus fiable et optimisée.
Avant de vous présenter le Homey Pro 2023, découvrons son « petit frère », le Homey Bridge. Ce dispositif de domotique cloud d’Athom, proposé au prix de 69 euros, a été conçu pour faciliter l’intégration de divers appareils dans votre maison intelligente. Il permet de gérer facilement vos éclairages, thermostats, et autres équipements connectés depuis une seule application. Ce modèle, bien que plus abordable, ne lésine pas sur les fonctionnalités et offre simple pour ceux qui cherchent à entrer dans l’univers de la domotique sans se ruiner.
Design et Unboxing
Le Homey Bridge arrive dans un emballage de qualité avec des tons violines. Il arbore un design arrondi classique, rehaussé d’un anneau lumineux, rappelant les appareils Amazon Echo.
Ses dimensions sont de 12,5 cm de diamètre pour 3,5 cm de hauteur, avec une finition en plastique et un pourtour imitation aluminium brossé. Ce design sobre est conçu pour se fondre dans votre intérieur, loin de l’aspect plus imposant des anciennes versions du Homey Pro.
Le Bridge se connecte via un port micro-USB pour l’alimentation, bien que l’USB-C ait été préférable. Il est stable grâce à un patin en silicone .
Vous le poserez et vous l’oublierez 😉
La solution Homey Bridge repose sur le cloud, à la différence du Homey Pro (399 euros) qui s’exécute localement sans abonnement. Bien que le Bridge soit plus abordable (69 €), l’abonnement mensuel pour dépasser les cinq appareils connectés pourrait justifier à terme l’achat du Homey Pro, surtout pour les utilisateurs avancés.
Installation et configuration
L’installation est simple et rapide. Une fois branché, le pont affiche différentes couleurs pour signaler son état, puis vous êtes guidé par l’application Homey (disponible sous Android et iOS).
La configuration de votre maison est intuitive : sélection des étages, des pièces, et des appareils connectés. Activez votre GPS pour les automatisations basées sur la localisation.
La version gratuite de Homey limite toutefois le nombre de dispositifs connectés à cinq, ce qui peut vite devenir un frein. L’abonnement Homey Premium à 2,99 €/mois est donc recommandé pour une utilisation plus étendue.
Protocoles pris en charge : un hub multiprotocole (presque) complet
L’un des principaux atouts du Homey Bridge est sa compatibilité avec un large éventail de protocoles de communication, rendant la passerelle extrêmement polyvalente et adaptée à une grande variété de dispositifs connectés.
Attention : Les protocoles MATTER et Thread ne sont pas supportées, il faudra pour ces deux la opter pour l’Homey Pro.
Voici un aperçu détaillé des protocoles supportés et de leur utilité, ainsi que des exemples concrets d’appareils qui peuvent être intégrés au système.
1. Wi-Fi
Le Wi-Fi est probablement le protocole le plus courant dans les maisons connectées. Il permet de connecter directement des appareils au réseau local sans passer par un hub spécifique. Le Homey Bridge peut ainsi contrôler des appareils compatibles Wi-Fi comme des prises connectées, des caméras de sécurité ou des appareils audio.
Exemple d’appareils :
• Prises connectées TP-Link Kasa : Le Homey Bridge permet de gérer l’allumage et l’extinction des prises Wi-Fi, et de les intégrer dans des automatisations complexes via les Flows.
• Caméras de sécurité Netatmo : Bien que nécessitant leur propre application, ces caméras peuvent être surveillées et intégrées dans des scénarios globaux, comme activer un éclairage lorsqu’un mouvement est détecté.
2. Bluetooth Low Energy (BLE)
Le Bluetooth LE est un protocole de communication à courte portée qui consomme peu d’énergie. Il est principalement utilisé pour des capteurs ou des appareils de santé. Le Homey Bridge utilise ce protocole pour intégrer des objets connectés qui ne nécessitent pas une connexion constante ou qui sont optimisés pour une faible consommation d’énergie.
Exemple d’appareils :
• Capteurs de température et humidité Xiaomi Mi BLE : Ces capteurs peuvent être associés au Homey Bridge pour surveiller l’environnement dans chaque pièce et déclencher des automatisations comme ajuster le chauffage ou activer un ventilateur. J’en ai meme installé un dans mon réfrigérateur, afin de m’alerter lorsque la température monte tres haut, signifiant que la porte est restée ouverte.
3. Zigbee
Zigbee est un protocole sans fil particulièrement populaire dans la domotique, connu pour sa faible consommation d’énergie et sa capacité à former des réseaux maillés. Les dispositifs Zigbee peuvent communiquer entre eux en relais, ce qui augmente leur portée et leur robustesse dans une grande maison.
Exemple d’appareils :
• Capteurs de mouvement Aqara : Ces capteurs Zigbee peuvent déclencher des automatisations pour allumer les lumières, envoyer des notifications ou interagir avec d’autres appareils. Un capteur de vibration Aqara a trouvé place dans ma boite aux lettres, une alerte me prévient dès qu’un colis ou courrier est déposé.
Avantage Zigbee maillé : Un point fort du protocole Zigbee est sa capacité à étendre la portée du réseau en relayant les signaux entre les dispositifs. Par exemple, si un capteur de mouvement placé à l’extérieur de la maison n’est pas à portée directe du Homey Bridge, une ampoule Zigbee placée entre les deux peut agir comme un relai et permettre la communication.
4. Z-Wave Plus
Le protocole Z-Wave Plus est une amélioration du Z-Wave classique, avec une meilleure portée, une plus grande autonomie des batteries et une sécurité accrue. Z-Wave est souvent utilisé pour des appareils domotiques critiques comme les serrures intelligentes ou les capteurs de sécurité en raison de sa stabilité et de sa faible interférence avec d’autres réseaux.
Exemple d’appareils :
• Serrures connectées Danalock V3 : Ces serrures Z-Wave Plus peuvent être contrôlées via le Homey Bridge pour verrouiller ou déverrouiller la porte à distance. Elles peuvent également être intégrées dans des Flows pour s’activer automatiquement lors de votre arrivée ou départ.
• Prises Fibaro Wall Plug : Ces prises Z-Wave permettent de surveiller la consommation électrique en temps réel, avec la possibilité de déclencher des scénarios pour économiser de l’énergie (par exemple, couper les appareils énergivores lorsque personne n’est à la maison).
Avantage Z-Wave : Contrairement au Wi-Fi ou au Bluetooth, Z-Wave utilise une fréquence de 868 MHz (en Europe), ce qui le rend moins sujet aux interférences avec d’autres appareils sans fil comme les routeurs ou les téléphones. Il est donc idéal pour les environnements domestiques complexes avec beaucoup de dispositifs connectés.
5. RF 433 MHz
Le protocole RF 433 MHz est un standard plus ancien mais encore largement utilisé dans certains appareils de domotique, notamment pour les télécommandes et les dispositifs sans fil à bas coût. Il est surtout employé pour des tâches simples comme le contrôle de volets roulants ou de prises sans fil.
Exemple d’appareils :
• Prises Trust ACC-2300 : Ces prises peuvent être pilotées à distance via RF 433 MHz. Bien qu’elles ne fournissent pas de retour d’état (contrairement au Z-Wave ou au Zigbee), elles permettent d’intégrer facilement des appareils simples dans un scénario domotique.
• Contrôles de volets roulants Somfy RTS : Les volets peuvent être programmés pour s’ouvrir ou se fermer selon des conditions spécifiques (heure, présence, etc.), sans nécessiter de communication bidirectionnelle complexe.
Limitation RF 433 MHz : Contrairement aux protocoles plus modernes comme Zigbee ou Z-Wave, le RF 433 MHz ne permet pas de retour d’état. Cela signifie que vous pouvez envoyer des commandes aux appareils, mais vous n’avez aucun retour sur leur état actuel (par exemple, savoir si une prise est allumée ou éteinte).
6. Infrarouge (IR)
L’Infrarouge est principalement utilisé pour contrôler des appareils traditionnels tels que des téléviseurs, des climatiseurs ou des décodeurs. Grâce au Homey Bridge, vous pouvez centraliser le contrôle de ces appareils dans l’application Homey, les intégrant dans vos scénarios domotiques.
Exemple d’appareils :
• Téléviseurs Samsung ou Sony : Grâce au protocole IR, le Homey Bridge peut remplacer les télécommandes classiques et intégrer la gestion des téléviseurs dans des automatisations (comme éteindre la TV lorsque vous quittez la maison).
• Climatiseurs Daikin : En utilisant les commandes infrarouges, vous pouvez piloter à distance votre climatiseur et l’inclure dans des scénarios, par exemple pour ajuster la température en fonction de l’heure ou de la présence.
Limitation Infrarouge : L’un des inconvénients du protocole IR est qu’il nécessite une ligne de vue directe. Le Homey Bridge doit donc être placé de manière stratégique pour contrôler efficacement ces appareils, et aucun obstacle ne doit bloquer la transmission du signal.
L’utilisation des Flows dans des assistants vocaux
Les Flows de Homey peuvent également être intégrés dans des assistants vocaux comme Alexa ou Google Assistant. Cela signifie que vous pouvez créer des scénarios complexes avec Homey, puis les déclencher simplement à la voix via des commandes à vos assistants vocaux.
Exemple avec Alexa :
Vous pouvez créer un Flow dans Homey qui, en fonction de votre présence, éteint toutes les lumières, coupe les appareils non essentiels, et verrouille la porte d’entrée. Ensuite, en associant ce Flow à une scène Alexa, vous pouvez l’exécuter via une commande vocale comme « Alexa, je pars ».
Limitations des Flows du Homey Bridge
Bien que les Flows du Homey Bridge soient très puissants, ils ont quelques limitations par rapport à ceux disponibles sur le Homey Pro :
Variables et scripts : Contrairement à la version Pro, le Bridge ne permet pas d’utiliser des variables ou d’écrire des scripts personnalisés. Cela limite un peu la complexité des scénarios que vous pouvez créer.
Automatisation en local : Le Homey Bridge étant basé sur une solution cloud, toutes les automatisations dépendent d’une connexion Internet active. Si votre connexion est instable, certaines actions peuvent être retardées ou ne pas se déclencher du tout.
Le système de Flows de Homey offre une flexibilité incomparable pour automatiser votre maison. Avec sa structure claire WHEN / AND / THEN, la gestion des opérateurs logiques, et l’intégration multi-protocoles, vous pouvez créer des scénarios complexes adaptés à vos besoins spécifiques.
Que vous soyez un utilisateur novice cherchant à automatiser quelques lumières ou un utilisateur avancé cherchant des scénarios complexes impliquant des dizaines de dispositifs, Homey Flows répondra à vos attentes.
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin, la version Homey Pro permet des automatisations locales avec des scripts et des variables, mais pour la majorité des utilisateurs, les Flows du Homey Bridge seront largement suffisants.
Compatibilité avec les assistants vocaux
Le Homey Bridge est compatible avec Amazon Alexa et Google Assistant. Une fois configuré, vos appareils connectés au Bridge peuvent être pilotés via ces assistants. Toutefois, la compatibilité avec Google Assistant est plus limitée qu’avec Alexa, certaines fonctionnalités ne fonctionnant pas correctement sur l’application Google Home.
Homey Insights : suivi et gestion des appareils
Homey Insights offre un tableau de bord qui permet de suivre la consommation énergétique, la température, l’humidité, ou encore les taux de CO2 de vos appareils connectés. Ce tableau est simple à utiliser et très utile pour optimiser la gestion énergétique de votre maison.
Conclusion
Après un an d’utilisation, le Homey Bridge s’avère être une solution domotique accessible, efficace et bien conçue. Sa simplicité d’installation et d’utilisation, couplée à la gestion de plusieurs protocoles, en fait une excellente passerelle pour centraliser vos objets connectés. Cependant, la limitation à cinq appareils dans la version gratuite et le nombre encore restreint d’applications disponibles peuvent freiner certains utilisateurs.
Pour ceux qui souhaitent un système domotique robuste et évolutif sans investir dans un Homey Pro (399 euros), le Homey Bridge représente une alternative abordable. Toutefois, pour les utilisateurs plus exigeants ou possédant de nombreux appareils connectés, le passage au Homey Pro reste envisageable.
Si après avoir acheté le Homey Bridge, vous optez pour le Homey Pro, il faut savoir que le bridge deviendra une « relai » du Homey Pro, agissant comme un élément complémentaire pour la gestion et le contrôle de votre réseau domotique. La notion de relais s’applique aux standards supportés par Homey Bridge : Zigbee, ZigWave, RF 433MhZ et Bluetooth/Infra rouge.
Le bridge facilitera également les communications entre vos différents appareils Zigbee, même dans un habitation de grande taille ou sur plusieurs niveaux. améliorant ainsi la réactivité et la portée de votre réseau.
Vous ne perdez donc pas votre investissement, car le Homey Bridge continuera à servir de pilier à votre système, tout en complétant les nouvelles capacités du Homey Pro.
L’acquisition de Homey par LG livre sa première réalisation sous la forme d’un petit boîtier blanc qui ressemble s’y méprendre à un Homey Pro. Le boîtier à mème intégré une enceinte et des micros pour un échange avec l’IA qui se trouve embarquée dans le LG THNIQ ON.
LG ThinQ ON, tel est son nom commercial, transforme la maison en un espace intelligent et chaleureux grâce à une intelligence artificielle bienveillante et intuitive. Lors de l’IFA 2024, LG a présenté sa vision de la maison connectée sous le thème « Experience, Affectionate Intelligence Home », où la technologie est là pour rendre le quotidien plus confortable et personnalisé.
Vous ne trouvez pas qu’il a un look très proche d’un boitier que nous connaissons déjà ?
Il est vendu pour être facile à utiliser, il comprend le langage naturel (Coréen uniquement… pour le moment), ce qui permet aux utilisateurs de dialoguer avec leurs appareils comme s’ils s’adressaient à un assistant personnel. De plus, il apprend les habitudes de chacun pour anticiper les besoins et aider à gérer la maison de manière proactive.
Par exemple, dans u. espace dédié aux enfants, l’IA crée un environnement propice au sommeil en ajustant l’éclairage et la température, tandis que dans l’espace Pet Care, elle adapte les conditions pour que votre animal soit à l’aise.
Et ce n’est pas tout ! Dans l’espace « Delightful Home », vous découvrez comment ThinQ ON peut vous donner des conseils personnalisés pour cuisiner ou entretenir vos appareils. Imaginez un réfrigérateur LG InstaView™ with MoodUP™, qui change de couleur selon vos envies, ou un four avec une caméra intégrée pour surveiller vos plats en direct ! C’est. le monde proposé par LG et sa domotique.
Pas de date pour une disponibilité en Europe, pour le moment ils sera uniquement disponible en Corée. LG s’est engagé à produire une app pour un gestion complète de sa gamme de matériel audio vidéo et électroménager.